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astronomie

Ce qu'a découvert Kepler n'eut pas été possible sans la doctrine des cônes. Or, les contemporains de Kepler - des esprits aussi pénétrants que Descartes et Pascal - étaient en train d'abandonner l'étude de la géométrie... parce qu'ils la disaient TOTALEMENT INUTILE. L'avenir de la race humaine était pratiquement en jeu ; car si la géométrie des sections coniques n'avait pas déjà été élaborée dans une grande mesure, et si l'on avait suivi ces opinions comme quoi seules les sciences apparemment utiles devaient être poursuivies, le XIXe siècle n'aurait eu aucun de ces caractères qui le distinguent de l'ancien régime.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: Collected Papers of Charles Sanders Peirce, Volumes V and VI, Pragmatism and Pragmaticism and Scientific Metaphysics

[ historique ] [ pivot ] [ mathématiques ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

semence

Chaque graine se compose d'un embryon, d'un tégument et d'un élément nutritif, un peu comme un panier-repas. La plante matrice, comme moi, ne veut que le meilleur pour ses rejetons. Certaines plantes, comme les pissenlits, dispersent leurs graines dans le vent, tandis que d'autres, comme certains pins, ont besoin de feu pour ouvrir leurs cônes. D'une manière ou d'une autre, la mère savait faire sécher ses graines presque complètement afin qu'elles dorment jusqu'à ce que le moment soit venu de se réveiller. Chaque graine contenait une trace de vie qui s'allumait lorsqu'on lui donnait de l'eau, lorsqu'on lui offrait les conditions appropriées.

Auteur: Wilson Diane

Info: The Seed Keeper - La semeuse

[ akènes ] [ oeufs ] [ principe ] [ information compactée ] [ ultra-condensée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

description

Pour aboutir à une théorie pertinente sur les spécificités de notre faculté de vision, nous utiliserons probablement nos yeux pour recueillir des données précises. Sur la base de ces données, nous en venons donc à connaître le nerf optique, la structure de nos yeux, les bâtonnets et les cônes, etc., ce qui permet d'expliquer comment la vision nous donne un accès fiable aux formes et aux couleurs des objets qui nous entourent. En aboutissant à cette théorie de manière crédible, nous exerçons ainsi la faculté même dont la fiabilité est expliquée par la théorie. Il n'y a pas de vice dans ce genre de circularité.

Auteur: Sosa Ernest

Info: www.3ammagazine.com

[ ouroboros ] [ auto-analyse grégaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

perception des couleurs

Cette propriété très importante des bâtonnets, et d'ailleurs aussi de chaque type de cône, cette limitation de la production à une seule dimension de variation, peut être nommée principe d'univariance et être énoncée ainsi : "Le rendement d'un récepteur dépend de sa capture quantique, mais pas de quels quanta sont captés." ... La théorie de Young sur la vision des couleurs peut maintenant être formulée en termes de pigments coniques. "Il existe trois classes de cônes photorécepteurs contenant chacun un pigment visuel différent. Le rendement de chaque cône est univariant, et dépend simplement de la capture quantique de son pigment. Notre sensation de couleur dépend des rapports de ces trois sorties de cônes".  

Auteur: Rushton William Albert Hugh

Info: Principle of Univariance, concerning color vision, as stated in Lecture to a meeting of the Physiological Society at Chelsea College, London (17 Apr 1970), and reported in 'Pigments and Signals in Colour Vision', The Journal of Physiology (1972), 220 No. 3, 4P.

[ cognition ] [ synthèses additive et soustractive ] [ triade ] [ photonique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pays étranger

A Tainaron bien des choses sont différentes de ce qu'elles sont chez nous. La première qui me vient à l'esprit ce sont les yeux : beaucoup de gens ici en ont de si grands qu'ils occupent jusqu'au tiers du visage. Cela rend-il leur vision plus nette, je l'ignore, mais je suppose que, jusqu'à un certain point, ils voient leur environnement autrement que nous. De plus, leurs organes visuels sont composés d'innombrables cônes et, à la lumière du soleil, la surface de leurs lentilles brille comme des arcs-en ciel. Au début j'étais décontenancée quand il me fallait converser avec l'une de ces personnes car je ne savais jamais si son regard était fixé sur moi ou sur un point derrière moi. Cela ne me trouble plus à présent. Il est vrai qu'il existe aussi des gens aux yeux aussi petits que des pointes d'épingles mais dans ce cas ils en ont un grand nombre, que ce soit sur le front, au bout de leurs antennes ou même dans le dos.

Auteur: Krohn Leena

Info: In "Tainaron", éd. José Corti, p. 45-46 - trad. du finnois par Pierre-Alain Gendre

[ sentiment d'étrangeté ] [ morphologie ] [ insectes ] [ bizarre dépaysement ] [ extraterrestre ] [ regards ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

homme-animal

- À l'instant, quand vous avez dit à la serveuse que vous étiez une autorité en matière de langage des mouettes, dis-je en changeant de sujet, vous parliez sérieusement ?
Le visage de Gould s'éclaira.
- Quand j'étais petit, je passais l'été avec ma mère dans une station balnéaire de Nouvelle-Écosse du nom de Clementsport, et tous les étés un vieux monsieur m'attrapait une mouette que j'apprivoisais, et parfois j'avais l'impression que ma mouette me parlait, ou du moins qu'elle essayait. Plus tard, quand j'étais à Harvard, je passais souvent le samedi après-midi sur le quai terminal de Boston à écouter attentivement les mouettes, jusqu'au jour où elles ont réussi à se faire comprendre, et peu à peu j'ai appris le langage des mouettes. Je le comprends mieux que je ne le parle, mais je le parle mieux qu'on pourrait le croire. En fait, j'ai traduit un certain nombre de grands poèmes américains en mouette. Écoutez bien !
Il rejeta la tête en arrière et commença à glapir, gazouiller, criailler, piailler, glousser, jacasser, croasser, ponctuant çà et là ses cris de postillons. Ce vacarme avait des accents psalmodiés et sonores qui m'étaient vaguement familiers.
- Vous ne reconnaissez pas ? s'écria Gould d'une voix surexcitée. C'est "Hiawatha" ! C'est un extrait de la partie intitulée "L'enfance de Hiawatha". Écoutez ! Je vais vous le retraduire :

Sur les rives du Gitche Gumee
Sur les rives de la Grande-Eau-Marine scintillante
Se dressait le wigwam de Nokomis,
Fille de la lune, Nokomis.
Sombre au-delà s'élevait la forêt,
S'élevaient les pins noirs et funestes,
S'élevaient les sapins couverts de cônes...

Gould ricana ; dès l'instant où il s'était mis à parler des mouettes, son humeur était devenue allègre.
- Henry Wadsworth Longfellow se traduit parfaitement en mouette, dit-il. Dans l'ensemble, pour être franc, je trouve que ça rend bien mieux en mouette qu'en anglais.

Auteur: Mitchell Joseph

Info: Le secret de Joe Gould, pp. 79-80

[ transposition ] [ humour ]

 

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