Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 10
Temps de recherche: 0.0369s

lumière

Le ciel bleu est un cyclope; son oeil est en or. Et chaque nuit de pleine lune est un cyclope à l'oeil de platine.

Auteur: Duve Pascal De

Info: Cargo vie

[ soleil ] [ obscurité ]

 

Commentaires: 0

caméléonisme

A l'instar du culte du cargo, les gens se livrent souvent à un mimétisme superficiel, imitant les signes extérieurs de la réussite sans en comprendre véritablement l'essence profonde. Comme l'a dit George Bernard Shaw avec sagesse, "l'imitation n'est pas seulement la forme la plus sincère de la flatterie - elle est aussi la forme la plus sincère d'un apprentissage de l'ignorance".

Auteur: chatGPT4

Info:

[ appartenance réconfort ] [ suivisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

triade

J'ai vu trois choses qui se ressemblent en ce monde.

Les écoles rutilantes, mais sinistres, des pays occidentaux,

l'obscurité et la crasse des avant-postes sur les cargos,

et les hôtels de passe avec leurs filles perdues.



Ces trois choses évidemment différentes

ont une étrange parenté :

à toutes manquent

le mouvement, le confort et la gaieté.

Auteur: Kavvadias Nikos

Info: Courants noirs : Oeuvre poétique complète. Parallélismes

[ poème ] [ tristes routines ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

monstre

La créature glissa. Elle gémissait de peur et de douleur, bavant des sons horrible à entendre. Chose absurde, sans forme, mais en changeant à chacun de ses mouvements saccadés. Elle glissa le long du couloir du cargo spatial, résistant contre la terrible envie de prendre la forme de son environnement. Goutte grise de matière désintégrante, elle roulait, coulait, se dissolvait, chaque mouvement était une agonie qui combattait ce besoin anormal de devenir une forme stable.

Auteur: Van Vogt Alfred Elton

Info: Vault of the Beast, 1940

[ science-fiction ]

 

Commentaires: 0

classification numérique

Les ontologies informatiques  (spécification formelle et explicite d’une conceptualisation partagée)  n’étant pas sans rapport avec les terminologies, on peut trouver dans les thésaurus des ressources pour amorcer une ontologie. Mais il faut prendre garde au fait que ce ne sont que des "ressources pour" et pas des "embryons de".  (...)

Les ontologies sont des artefacts construits en fonction d’une tâche précise et ne peuvent être réutilisées, en tant qu’objets formels, pour une autre tâche.

Auteur: Bachimont Bruno

Info: Avec Jean Charlet, Raphaël Troncy. "Ontologies pour le Web sémantique". Information, interaction, intelligence, 2004, n° hors série "Le Web sémantique", pp 69-100.

[ métadonnées ] [ spécialisation ] [ contextualisation ] [ arbres taxonomiques ] [ biais de confirmation ] [ Cargo cult ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

guerre

Nous avons glissé, épaule contre épaule, le long des filets du cargo jusqu'à notre barge de débarquement qui se cabrait sur la Manche. Les bottes trempées d'eau de mer et de cale de chaque GI ruisselaient sur le camarade qui le précédait. A ce moment précis, j'ai compris que nous nous battons non pas pour un drapeau ou contre des tyrans, mais pour chacun de nous. Pour le temps qu'il me reste à vivre, ces étrangers suspendus tout autour de moi, ces hommes tout juste croisés, constitueront mon unique famille. Oubliez les enjeux politiques, car en tous lieux et en tous temps, la guerre fait de nous tous des orphelins.

Auteur: Anonyme

Info: dans le fragment d'une découverte à Omaha Beach en juin 1944. In L'Orphelin, Tome 1 de Robert Buettner

[ survie ] [ groupe ] [ solidarité ] [ dernières paroles ]

 

Commentaires: 0

crépuscule

Vingt heures. Venu du sud, comme un insecte noir rampant sur une nappe bleue froissée, un vieux cargo fatigué se frayait un passage dans la houle des Caraïbes, vers l'entrée du port de Santiago à Cuba. La fumée de son unique cheminée s'envolait dans une brume bleutée, poussée par un vent d'est, tandis que le soleil s'enfonçait sous la ligne d'horizon, ne formant plus qu'une énorme balle orange magnifiée par l'atmosphère terrestre. C'était l'un de ces derniers cargos qui traversaient les océans à la demande, en direction de ports exotiques aux quatre coins du monde, sans suivre d'itinéraire fixe. Leurs horaires dépendaient des exigences du fret et de ses propriétaires, et ainsi les destinations changeaient à chaque port. Ils accostaient, déchargeaient leur cargaison et repartaient au loin comme des spectres dans la nuit.

Auteur: Cussler Clive

Info: Bouddha

[ mer ] [ bateau ]

 

Commentaires: 0

pénitencier

Toutes ces caves de torture étaient un mythe, du perlimpinpin moyenâgeux, dont nous n'avions absolument pas besoin, puisque la Prison intérieure centrale des renseignements de l'URSS, qui occupait l'immeuble de cinq étages de l'ex-hôtel, ex-compagnie de cargos Caucase et Mercure, dans la cour du 2, rue Loubianka, et reliée au bâtiment principal par un passage, permettait d'assurer le cycle complet de la sécurité nationale, depuis le travail préparatoire des agents jusqu'à l'arrestation du figurant, depuis le début de l'instruction jusqu'aux aveux complets de l'inculpé, depuis le procès par la Commission spéciale auprès du ministre, la COS, jusqu'à l'exécution du condamné, le tout sans mettre le nez dehors une seule fois. Tout se passait dans un lieu unique! Le rêve du technocrate, le but inaccessible du technicien: une production sans déchets, en circuit fermé, un intestin qui se digère lui-même.

Auteur: Vaïner Gueorgui

Info: L'Evangile du bourreau

[ goulag ]

 

Commentaires: 0

escale

Je veux revoir Port-Saïd. Le bureau du Canal, le magasin de Simon Arzt, les arbres. Voir les cargos qui reviennent du sud et jettent l'ancre un instant. Les marins nordiques, nus, le corps blessé, accoudés au bastingage. Ils sont heureux de revenir une fois encore. M'en tirerai-je ? Reviendrai-je ? C'est un autre Port-Saïd que l'on voit quand on descend vers le sud. Il n'y a pour le marin rien d'autre que prickly heat powder, fruit salt et quinine. Bloody quinine, et des citrons qui pourriront au milieu de la mer Rouge. Des crabes qui sentent la vase. Est-ce la dernière femme avec qui je vais ? Combien ont connu cette peur. Je ne suis pas seul à avoir peur. D'autres aussi ont peur, mais ils ne veulent pas l'avouer. Je l'ai lu dans leurs yeux. Si tu crois que les marins vont te parler, t'ouvrir leur coeur, tu te goures. La vérité porte malheur. Nous la disons de temps en temps, dans le secret de notre coeur, et même ainsi elle nous fait peur.

Auteur: Kavvadias Nikkos

Info: Le quart

[ halte ] [ échelle ] [ océan ] [ superstition ] [ inquiétude ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

solitude

Ai-je encore quelque chose de commun avec ce garçon se débauchant avec les filles du port, dépouillant de son porte-monnaie un soldat ivre ? Je le vois ce garçon se saoulant en compagnie de Brocca, s'enfuyant avec l'argent de sa maîtresse, et il n'est pas moi, me semble-t-il. Je suis détaché du déserteur de Londres qui tourmentait Maggy, qui l’a abandonnée en lui criant : "II faut être deux pour faire un enfant." Non. Il n’est plus. La mer m’a sauvé.

Timonier à bord de mon premier cargo, je regarde et j'écoute les longues lames de l'Atlantique du nord. Elles m’apportent la paix. Elles ont écarté les terres de moi, elles m'ont enlevé au monde. Je ne suis plus pressé par la foule. Je n'entends plus les talons sur la pierre autour de moi qui dessine. Leur eau lave et emporte toutes les images qui m'obsèdent. Dans leur épaisseur, la figure du parâtre, de Brocca, des filles, des tenanciers de pubs se diluent. Leur poussière salée m'ôte de la bouche le goût de l'alcool.

Je respire, mon cœur dans ma poitrine dilatée bat à son aise. Semaine à semaine, mois à mois, année à année, la mer m’a guéri. Jamais plus je n’ai été la "petite crapule" d'autrefois et même aux jours de pire détresse je n'ai pas volé une pomme.

Auteur: Peisson Édouard

Info: Le cavalier nu

[ thérapie maritime ] [ océanique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel