Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 8
Temps de recherche: 0.0421s

Etats-Unis

Célébrer la liberté et la démocratie tout en oubliant que l’Amérique prend ses origines dans l’économie de l’esclavage, c’est du patriotisme à la carte.

Auteur: Coates Ta-Nehisi

Info: Le procès de l'Amérique

[ historique ]

 

Commentaires: 0

liberté

Nous vivions dans les régions reculées, au fond des forêts, dans les montagnes désolées, là où personne n'allait. Parce que personne ne connaissait ces pays. Des pays perdus. Qui ne figuraient sur aucune carte. Et... c'était ce qu'il nous fallait. Nous ne pouvons pas survivre là où règne la certitude, où tout est connu, cartographié, commenté, divisé en colonnes. La certitude nous empoisonne.

Auteur: Hardinge Frances

Info: Le chant du coucou

[ découvertes ] [ espace ]

 

Commentaires: 0

cauchemar

J’étais dur et froid, j’étais un pont, j’étais tendu au-dessus d’un ravin. Mes orteils d’un côté, mes doigts crispés de l’autre, je m’étais encastré solidement dans l’argile croulante. Les pans de mon habit flottaient à mes côtés. Loin au-dessous grondait le torrent glacé. Aucun touriste ne s’égarait vers ces hauteurs inaccessibles ; le pont n’était encore mentionné sur aucune carte. Aussi je restais tendu et j’attendais ; je ne pouvais faire autre chose qu’attendre. À moins de tomber, aucun pont, une fois en place, ne peut cesser d’être un pont.

Auteur: Kafka Franz

Info: Récits posthumes, cité par André Breton dans son Anthologie de l'humour noir

[ déréliction ] [ destin ] [ impasse ]

 
Commentaires: 3
Ajouté à la BD par Plouin

historique

En 1350, l'homme, en Europe, vient d'être secoué par le plus violent cataclysme qu'il ait connu : la peste bubonique ou peste noire qui apparut, on le sait, en 1347-1348 et n'a pas touché moins d'un homme sur trois. Encore l'estimation demeure-t-elle au-dessous de la vérité partout où l'on a pu faire état de chiffres précis. Il suffit de rappeler qu'à Marseille par exemple les couvents de frères prêcheurs et de frères mineurs ont été entièrement dépeuplés, que Certains villages de la campagne ont été totalement rayés de la carte.

Auteur: Pernoud Régine

Info: Pour en finir avec le Moyen Age, p. 136

[ épidémie ] [ maladie ] [ pandémie ]

 

Commentaires: 0

monade miroir

Un organisme étant inséparable de son environnement, toute personne qui tente de comprendre la répartition d'un organisme doit garder constamment à l'esprit que l'objet étudié n'est ni une peau empaillée, ni un spécimen saumuré, ni un point sur une carte. Ce n'est même pas l'organisme vivant que l'on tient dans sa main, que l'on met en cage dans un laboratoire ou que l'on observe sur le terrain. Il s'agit d'une interaction complexe entre un système physico-chimique autonome et l'environnement. Un corollaire évident est que pour connaître l'organisme, il est nécessaire de connaître son environnement.

Auteur: Bartholomew George Adelbert

Info: "The role of physiology in the distribution of terrestrial vertebrates", recueilli dans C.L. Hubbs (ed.), Zoogeography : Publ. 51 (1958), 83.

[ indissociable ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

grand âge

Je ne suis pas vieille, dit-elle

Je suis rare.

Je suis l'ovation debout

À la fin de la pièce.

Je suis la rétrospective

De ma vie en tant qu’œuvre d'art

Je suis les heures

Reliées comme des points

Dans l'ordre juste.

Je suis la plénitude

D'exister.

Tu crois que j'attends de mourir...

Mais en fait j'attends d'être trouvée

Je suis un trésor.

Je suis une carte.

Et ces rides sont

Les empreintes de mon voyage

Tu peux me poser n'importe quelle question

Auteur: Huntington Wendy

Info:

[ poème ] [ gloire ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

dernières paroles

La police ne me connait pas. Je n'ai jamais bu de ma vie. Je n'ai jamais même rêvé de drogue ou de femmes. Je ne suis jamais allé dans un café. J'ai juste bossé tous les jours ! Mais j'ai commis un crime horrible, je suis devenu indépendant à 40 ans et je me suis retrouvé endetté. Maintenant je suis un idiot de 61 ans qui doit payer. J'espère que mes petits enfants ne naitront pas ici, voyant qu'il n'y aura bientôt plus de Grèce. Parlons leurs au moins autrement, parce que les grecs vont être rayés de la carte. A moins bien sûr que n'arrive un politicien avec les couilles de Thatcher pour remettre le pays en marche.

Auteur: Alexandros

Info: 29 mai 2012. Conséquence des pressions financières sur la Grèce. Un homme anonyme

[ suicide ]

 

Commentaires: 0

peintre-sur-écrivain

Il y a un truc qui m’a toujours épaté, c’est quand il a fait un mois de griffe, un mois de front, pas plus. Ça a été héroïque, y a eu des reproductions, on en a parlé dans Le Petit journal, toutim, médaillé militaire... Mais il avait la bonne blessure. Ça n’empêche pas qu’il a rempilé pour Londres. Il était patriote, quoi. Il l’a toujours été. Quand il avait sa médaille militaire, il était très fier de la porter. Un jour, il y a Ferdine qui dit à Geoffroy : "Bon, je t’invite à dîner ce soir.". L'autre répond : "C’est pas possible. T’as hérité ?". Il dit : "T’en fais pas.".

Ils vont dans une "French soupe", un restaurant français, et ils bouffent toute la carte. Geoffroy l'attendait, [ se disant ] : "Il va sortir son mornifle.". Il appelle le patron. Il s'était mis en uniforme, Ferdine, et il dit au tôlier : "Est-ce qu’on paie avec une médaille comme ça ?". Alors, l’autre, il a donné le coup de chapeau, tu comprends. Ferdine avait gagné. [ ... ]

Enfin, il aimait le panache... C’est marrant, physiquement, il avait une belle gueule quand il était jeune, mais il avait un corps de gonzesse, dis donc, pas un muscle ! Et des fois, il jouait, il allongeait la jambe comme ça, disant : "J’aurais pu jouer les fées." Puis, il avait une grosse tronche, il chaussait du 60 comme tronche. Il n'a jamais pu mettre un chapeau. Il m'a dit : "Moi, j’ai une bouille à porter la couronne, j’ai une tête de roi.". Je peux pas en dire autant. On m'a toujours dit que j'avais une tête d'épingle. C'est un peu l'esprit de Ferdine, ça lui réussissait pas mal..."


Auteur: Paul Gen Eugène

Info: A propos de Céline - Destouche, recueilli au cours de l'émission Bibliothèque de poche de Michel Polac, diffusée sur l'O.R.T.F. les 8 et 18 mai 1969

[ anecdote parigotte ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel