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saison

C'était le début du printemps : toutes les fleurs s'épanouissaient, aussi bien dans les bosquets de chênes et les prés que sur les collines. Déjà bourdonnaient les abeilles, se faisaient entendre les oiseaux chanteurs et bondissaient les jeunes bêtes. Les agneaux sautaient sur les collines, les abeilles bourdonnaient dans les prés et les oiseaux faisaient chanter les buissons. Dans cette joie de toute la nature, naïfs et jeunes qu'ils étaient, ils imitaient ce qu'ils entendaient et voyaient : en entendant les oiseaux chanter ils chantaient, en voyant les agneaux bondir ils sautaient lestement et, voulant imiter les abeilles, ils cueillaient des fleurs, pour les jeter dans le creux de leur vêtement, ou peur s'en tresser des couronnes qu'ils apportaient aux Nymphes.

Auteur: Longus Longos

Info: Daphnis et Chloé

[ nature ]

 

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prostitution

Songez à ce qu’une maison de ce genre [de sodomie] avec cinq jeunes artistes et leurs servants et leurs chanteurs, représente de commerce, de dépense, de luxe. Parce que, n’importe quel boutiquier ira voir les femmes, il y mettra ses cent, mettons, ses deux cents dollars par mois. Mais la sodomie a une clientèle toute différente ! Des gros ! Des financiers, des trafiquants d’opium, des généraux. En un mot, des millionnaires, monsieur ! Et ceux-là, pour une fine taille, une petite mine de bouche, un tendre pli des lèvres et, vous savez, Monsieur, – ou plutôt, non, vous ne savez pas – pour un cou bien mince, flexible, qui fond dans leurs poignes, enfin, pour un jeune garçon, ah, que ne sacrifieraient-ils pas !

Auteur: Fontenoy Jean

Info: L'école du renégat, Shanghaï secret, Le songe du voyageur, Relectures

[ homosexualité ] [ pédophilie ]

 

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maladie

Il y a sans doute des milliers de citations sur le temps qui passe et qu'on ne rattrape plus : les poètes ont écrit des odes éternelles, les philosophes ont édicté des préceptes définitifs, les chanteurs ont enrobés tout cela de mélodies parfois inoubliables ; mais il n'y a rien à dire sur le temps, car le temps n'existe pas. Le temps c'est un élément de calcul inventé par quelques physiciens ; pour nous, tous les autres, il n'y a pas de temps, juste la mort qui approche. Alors, avant la mort, il faut amasser les souvenirs comme des trésors que personne ne pourra nous prendre. .. Mais à maman, ses souvenirs, on les lui prend quand même. Ma mère est spoliée par Alzheimer. Le bâtard.

Auteur: Massarotto Cyril

Info: Le premier oublié

[ mémoire ] [ oubli ]

 

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mégapole

Buenos Aires est ainsi pensa alors Grete, et elle nous l'a répété plus tard: un faisceau de villes réunies en une seule ville, de petites villes anorexiques à l'intérieur de cette unique majesté obèse qui s'autorise des avenues madrilènes et des cafés catalans, à côté de volières napolitaines, de temples doriques et d'hôtels particuliers Rive Droite et derrière tout ça - avait insisté le taxi- il y a malgré tout le marché au bétail, le mugissement des troupeaux avant le sacrifice et l'odeur de la bouse, c'est-à-dire les relents de la plaine, et aussi une mélancolie qui ne vient pas d'ailleurs mais d'ici, de la sensation de fin du monde qu'on a quand on regarde les cartes et qu'on constate combien Buenos Aires est seule, à l'écart de tout.

Auteur: Eloy Martinez Tomas

Info: Le chanteur de tango

[ melting pot ]

 
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médias

Les circulations administrées des productions culturelles à l'ère industrielle nous ont fait oublier que l'imitation et le partage sont les moteurs les plus puissants des dynamiques culturelles. C'est bien à cette écologie qu'appartiennent les activités expressives du web. Le succès viral du clip d'un obscur chanteur de variétés coréen (Gangnam Style, par Psy) ou d'une réplique d'une bimbo de la télé-réalité ("Non mais allo quoi !", par Nabilla) apparaissent parfaitement incompréhensibles aux yeux d'une critique rompue aux formes classiques de la culture. Voilà des contenus d'un intérêt douteux, présentés par de parfaits inconnus - et qui ne relèvent même pas du genre amateur, mais sont de simples produits des industries culturelles. L'écho qu'ils rencontrent sur internet s'apparente au mieux au malentendu, au pire à la dégénérescence d'une société du spectacle en plein désarroi.

Auteur: André Gunthert

Info: In Culturenum : Jeunesse, culture & éducation dans la vague numérique de Hervé Le Crosnier

[ décadence ] [ vingt-et-unième siècle ] [ modes superficielles ]

 

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élégie

Paco de Lucia. Guitariste clair et puissant, être simple, doux, discret, immense virtuose de l'instrument, homme entier au sens où son art reposait sur sa terre originelle du sud de l'Espagne, pas comme ces artistes qui copient bêtement les bêlements clinquants de la culture mercantile dominante.
Inconsolable à la mort de son ami et alter ego le chanteur Camaron de la Isla, avec qui il partageait et transmettait le plus dense et le plus puissant des duende, Paco a imperturbablement continué de transmettre le feu du flamenco. Cette musique qui a capté l'âme de l'Islam et son humilité devant Allah le grand, lumière du désert, pas une divinité occidentale avide et anthropocentriste, mais l'ultime créateur miséricordieux et grand qui aide l'humain à transformer son vide intérieur en espace.
Ça doit chauffer là-haut.

Auteur: Mg

Info: 27 fév. 2013. Suite à la mort de Paco

[ passion ] [ musique ]

 
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ineffable

Comment oser le dire ?

Après les cycles, les poèmes, les pièces, les chanteurs

Qui furent les gloires d’Ionie d’Inde – Homère, Shakespeare – les routes, les aires si densément notées au cours des longues, longues années,

Les essaims brillants les Voies Lactées du ciel – les pulsantes moissons de la Nature,

La somme rétrospective des passions, héros, guerres, amours, adorations,

Les sondes séculaires lancées aux abîmes les plus bas,

Les sommes des vies humaines, gorges, souhaits, cerveaux – les discours de l’expérience ;

Après l’innombrable somme des chansons, brèves ou longues, les langues, les terres,

Quelque chose encore n’est pas dit dans la voix, les lettres de poésie – quelque chose manque

(Qui sait ? le meilleur manque peut-être, attendant qu’on l’exprime).

Auteur: Whitman Walt

Info: Dans "Feuilles d'herbe", L'inexprimé, traduction Jacques Darras, éditions Gallimard, 2002, pages 720-721

[ littérature ] [ échec ] [ impossible ] [ frustration ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

anecdote

Un autre homme eut les "couilles" de tenir bon : Franz Beckenbauer, que Cantona admirait pour sa "droiture allemande" et son refus de participer à ce qu'Éric appelait le "dilettantisme méridional" - en interdisant le vestiaire aux éléments venus de l'extérieur, par exemple, ce qui exaspérait les journalistes locaux, qui bénéficiaient de passe-droits depuis la nuits des temps. Il est rare qu'un entraîneur ayant remporté la Coupe du monde écoute les conseils d'un chanteur raté. Aussi lorsque Tapie, vers la fin de l'année, tenta une causerie de mi-temps avec les joueurs, le Kaiser lui rappela poliment qui était en charge de l'équipe. Sous le regard admiratif d'Olmeta, il dit : "C'est moi le patron." Il ne le resta pas longtemps. Beaucoup de gens pensent que le sort de Beckenbauer fut scellé à l'instant même où il osa remettre Tapie à sa place.

Auteur: Auclair Philippe

Info: Cantona, le rebelle qui voulut être roi

[ football ]

 

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chanson française

Il arrivait que l’on parle musique dans ma famille.
Mon cousin Jean-Jacques préférait Sylvie Vartan à Sheila parce qu’elle avait un plus beau cul.
Ma mère avait le béguin pour Julio Iglesias et Sacha Distel. En revanche, elle ne supportait pas Mireille Mathieu, maniérée et mal fagotée.
Mon père aimait bien Gilbert Bécaud. À chacune de ses apparitions télévisuelles, il répétait : " Il a toujours sa cravate à pois ! " ou alors : " Tiens, c’est rare de le voir sans sa cravate à pois ! "
Ma grand-mère détestait Johnny Hallyday : " Il ne chante pas, il gueule ! "
Mon grand-père, lui, ne comprenait pas cette génération de chanteurs " tous infoutus de passer à la télé sans qu’une ribambelle de nègres se dandine autour d’eux ".
Leurs avis s’harmonisent concernant le classique et l’opéra, regroupés sous le terme de grande musique : tous trouvaient ça chiant.

Auteur: Romand Éric

Info: Mon père, ma mère et Sheila, pp 18-19, Stock, 2017

[ vingtième siècle ] [ variétés ] [ musique ]

 

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humour

C'est Placido Domingo qui rencontre Luciano Pavarotti :
- Alors, qué cé que tou déviens, maintenant ?
- Eh bé, pour moi, ça va trés fort. J'ai fait uno souper concerto à Milano, 400.000 personnes, 42 rappels, lé poublic était fou ! Et tou sais, la vierge dé Milano, elle a pleuré ! Des larmes sont sorties dé la pierre! Les gens criaient: Miracolo ! Miracolo ! Tout lé monde s'est mis à génoux dévant moi, le bonheur ! Et toi ?
- Eh bé, j'ai fait oun pétit concerto à Rio de Janeiro. Il y avait solément 800.000 personnes. J'ai fait 82 rappels, tou té rends compte ! Et puis là, Jésus, en haut dé la colline, est descendou mé voir, il m'a serré dans ses bras, il m'a dit : "Bravo ! Bravo ! Ton spettacolo, il est souper, pas comme l'autre imbécilé à Milano qui a fait pleurer ma mère.."

Auteur: Internet

Info:

[ musique ] [ chanteur classique ]

 

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