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art pictural

La peinture française débute aux premiers temps de notre histoire nationale. Les Francs eux-mêmes avaient une peinture, inspirée sans doute de l'art gallo-romain. Dès le temps de Childebert, les murs de Saint-Germain des Prés étaient couverts de peintures. Bientôt, l'usage de peindre les églises devint universel, et Charlemagne le rendit obligatoire dans ses Capitulaires. Aujourd'hui encore, quelques églises conservent des traces de fresques, c'est-à-dire de peintures exécutées directement sur leurs murs : et ces rares vestiges suffisent à faire voir l'incessant effort du génie français pour se dégager des influences byzantines, des formules anciennes et des types convenus, pour marcher vers un art plus libre, plus mouvementé et plus expressif.

Auteur: Wyzewa Théodore de

Info: Les Grands peintres de la France, par T. de Wyzewa et X. Perreau

[ historique ] [ Gaule ]

 

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moyen âge

Certes, l'importance de la bataille de Poitiers fait débat, mais la discussion n'occupe pas historiens et écrivains plus que de raison. Si on parle de 732, c'est au détour d'un paragraphe, d'une note de bas de page, pas plus, et Charles Martel ne devient pas l'objet central d'une polémique majeure. Mesurant la fortune éditoriale des grandes figures médiévales dans les biographies et les livres d'histoire entre 1790 et 1990, Christian Amalvi montre que c'est Jeanne d'Arc (780 oeuvres), suivie de loin par saint Louis (325), puis Charlemagne (170) et Louis XI (140) qui ont suscité le plus de travaux. Le vainqueur de Poitiers n'apparaît pas dans les 15 noms les plus cités.

Auteur: Blanc William

Info: Charles Martel et la bataille de Poitiers : de l'histoire au mythe identitaire

[ personnages ] [ historiques ] [ France ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

folie ordinaire

Pourquoi l'homme se bat-il au dehors ?
Parce qu'au dedans son anatomie
lui fait la guerre
et que voilà des siècles que la question n'a plus été posée aux hommes
de savoir pourquoi
au milieu de la peste, de la famine, de la guerre, de la syphilis, de l'épilepsie, du marché noir, de l'électro-choc et de l'insulinothérapie
l'homme, dis-je, n'a cessé de déraisonner

parce que les vrais malades mentaux ne sont pas dans les asiles mais au dehors parmi nous

principalement
M. Charlemagne
M. Napoléon
M. Charles Quint
etc.

Quant aux vivants
ce n'est pas moi
mais l'histoire qui prochainement
les nommera

n'est-ce pas M. Mussolini
(et vous êtes mort)
n'est-ce pas M. Churchill
que vous êtes toujours vivant
n'est-ce pas M. Dalaï-Lama
mais où êtes-vous présentement

Auteur: Artaud Antonin

Info: Textes du retour à Paris, 1946

[ pulsion de mort ] [ psychose collective ] [ accusation ] [ personnages historiques ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rupture historique

Le vrai moyen âge, pour nous, s’étend du règne de Charlemagne au début du XIVe siècle ; à cette dernière date commence une nouvelle décadence qui, à travers des étapes diverses, ira en s’accentuant jusqu’à nous. C’est là qu’est le véritable point de départ de la crise moderne : c’est le commencement de la désagrégation de la "Chrétienté", à laquelle s’identifiait essentiellement la civilisation occidentale du moyen âge ; c’est, en même temps que la fin du régime féodal, assez étroitement solidaire de cette même "Chrétienté", l’origine de la constitution des "nationalités". Il faut donc faire remonter l’époque moderne près de deux siècles plus tôt qu’on ne le fait d’ordinaire ; la Renaissance et la Réforme sont surtout des résultantes, et elles n’ont été rendues possibles que par la décadence préalable…

Auteur: Guénon René

Info: Dans "La crise du monde moderne"

[ européenne ] [ transition ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Gaule

Charlemagne a été érigé en fondateur mythique de l'école dans les manuels de la IIIe République. Son action personnelle est indéniable, même si elle est difficile à évaluer. Regrettant de n'avoir pas reçu lui-même une éducation intellectuelle, il cherche pendant tout son règne à combler ce handicap: "Pour l'étude de la grammaire il suivit les leçons du diacre Pierre de Pise, alors dans sa vieillesse", raconte Eghinard; "pour les autres disciplines, son maitre fut Alcuin, l'homme le plus savant qui fût alors. Il s'essaya aussi à écrire, et il avait pour habitude de placer sous les coussins de son lit des tablettes et des feuillets de parchemin afin de profiter de ses instants de loisir pour s'exercer à tracer des lettres; mais il s'y prit trop tard et le résultat fut médiocre."

Auteur: Minois Georges

Info: Les grands pédagogues de Socrate aux cyberprofs

[ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

christianisme

En quel qu'endroit du monde que vous alliez, vous trouverez Jésus prêché, aimé, adoré... Je suis encore vivant et pourtant mes armées m'ont oublié: Alexandre, César, Charlemagne et moi-même avons fondé des empires, mais sur quoi avons-nous fait reposer notre pouvoir ? Sur la force, tandis que Jésus-Christ a fondé son empire sur l'amour, et des milliers d'hommes donneraient joyeusement à cette heure même leur vie pour lui.. L'union qui unit Jésus-Christ à ses rachetés est plus sacrée, plus impérieuse que quelque union que ce soit. Tous ceux qui croient sérieusement en lui ressentent cet amour surnaturel. Ils aiment quelqu'un qu'ils n'ont pas vu. C'est un fait inexplicable à la raison, impossible aux forces de l'homme; et pourtant il a été accompli. Voilà ce que j'admire au-dessus de toutes choses, moi, Napoléon; plus j'y pense, plus je suis absolument persuadé de la divinité du Christ...

Auteur: Bonaparte Napoléon

Info: le Mémorial de Ste Hélène

[ éloge ] [ croyance ]

 

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us et coutumes

Mr. Perizonius ne s'en tient pas aux seules observations genealogiques. Il nous apprend parmi plusieurs autres choses qu'autrefois à Rome on fichoit tous les ans certains cloux dans les murailles des Temples, afin de se souvenir du nombre des années : & ce qu'il y a de plaisant, c'est qu'ils se figuroient que cette vaine ceremonie estoit propre à faire aussi cesser la peste ; si bien qu'aprés même que l'usage des lettres l'eust fait abandonner, on ne laissoit pas dans ces rencontres de créer souvent un Dictateur à ficher le clou. Il remarque encore qu'il s'est passé plusieurs siécles où l'on ne conservoit le souvenir des belles choses que par le moyen des chansons ; Que les Grecs, les Espagnols & les Gaulois n'avoient point alors d'autre ressource ; Que les Allemans n'en ont point eu d'autre avant Charlemagne au rapport de Brunnerus.

Auteur: Anonyme

Info: In "Journal des Sçavans", lundi 16 Aoust MDCLXXXV, p. 393 - après un tour sur internet, le "dictateur à ficher les clous" existait bien, si on en croit Tite-Live !

[ coutumes ] [ tradition orale ] [ mémoire commune ] [ superstition ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

illusion

L'empereur Charlemagne, à un âge avancé, tomba amoureux d'une demoiselle allemande. Les barons de la cour étaient très inquiets de voir le souverain, tout à son désir amoureux, et oublieux de la dignité royale, négliger les affaires de l'empire. Lorsque la jeune fille mourut tout soudain, les dignitaires poussèrent un soupir de soulagement, mais leur répit fut de courte durée : car l'amour de Charlemagne ne mourut pas avec elle. L'empereur, ayant fait déposer le cadavre embaumé dans sa chambre, ne voulait plus s'en détacher. L'archevêque Turpin, épouvanté par cette passion macabre, soupçonna quelque enchantement et voulut examiner la dépouille. Dissimulé sous la langue de la morte, il trouva un anneau serti d'une pierre précieuse. A peine l'anneau fut-il entre les mains de Turpin que Charlemagne s'empressa de faire enterrer la morte, reportant son amour sur la personne de l'archevêque. Pour échapper à cette situation gênante, Turpin jeta l'anneau dans le lac de Constance. Charlemagne tomba amoureux du lac, ne voulant plus s'éloigner de ses rives.

Auteur: Calvino Italo

Info: "Rapidité", in "Leçons américaines", éd. Gallimard, p. 49 - trad. C. Mileschi

[ sortilège ] [ dérive des sentiments ] [ passion ] [ conte ] [ historique ] [ envoûtement ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

gaule

Le nom de France
Au VIe siècle, apparaît le nom de "Francia" pour désigner le pays germanophone d'où sont originaires les Francs (de Mayence à la mer du Nord).
A partir du VIIIe siècle, ce nom commence à supplanter le nom de "Gallia"(dans les Gloses de Reichenau, par exemple) pour désigner la "Gaule du nord".
Au IXe siècle, sous Charlemagne, il désigne la totalité de l'empire de Charlemagne.
A la fin du IXe siècle, au moment des serments de Strasbourg et du traité de Verdun, on distingue trois "France": la France orientale (qui échoit à Louis le Germanique), la France du milieu (qui échoit à Lothaire), la France occidentale, royaume de Charles le Chauve.
Par la suite, seule la France occidentale, celle de Charles le Chauve, conservera le nom de "France".
Enfin, le nom de France sera réservé au seul "duché de France" (constitué en 847 par Charles le Chauve), fief des Capétiens. L'extension du nom de France suivra ensuite l'extension du pouvoir des rois, capétiens puis Valois.

Auteur: Perret Michèle

Info: Introduction à l'histoire de la langue française

[ historique ] [ langage ]

 

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socialisme

[Claude Henry de] Saint-Simon a voyagé en Amérique et en Espagne. La Révolution l’a converti, il a changé brusquement de nom, s’est rebaptisé Claude-Henri Bonhomme. Et "Citoyen" bien entendu pour effacer la particule, cette surenchère du passé dans l’individuation que représentait la particularisation. Purification, a-t-il dit, par un baptême républicain de la "tache de son péché originel" qui le détachait de l’indistinct, de l’ensemble indéterminé des hommes. Il a donc dépouillé le vieil homme pour revêtir le bonhomme…
La Révolution a failli, lui aussi, comme tant d’autres, le dévorer. Onze mois de prison sous la Terreur. Une nuit de son incarcération, l’ombre de Charlemagne lui est apparue. Autant dire le spectre de son nom refoulé puisque chez les Saint-Simon, on a toujours raconté qu’on descendait de Charlemagne.
"Mon fils, a dit le vieil Empereur, tes succès comme philosophe égaleront ceux que j’ai obtenus comme militaire et comme politique. "
Ainsi lui parla Charlemagne.
J’abrège ses inventions, ses trafics. Sous le Directoire, il imagine un jeu de cartes où le Génie, la Liberté et l’Egalité remplacent les Rois et les Valets. Inégalitarisme des cartes à jouer, s’indigne-t-il brusquement. Il faut que la justice sociale passe aussi dans le hasard des cartes.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", pages 130-131

[ précurseur ] [ anecdotes ] [ histoire ]

 

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