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nourrisson

La chaleur de l'enfant se diffuse dans tout son corps de mère. C'est incroyablement chaud, un bébé. Un vrai radiateur. La respiration régulière de Joy apaise Luv. Car en réalité, c'est dans ce sens que ça se passe. C'est l'enfant qui calme la mère.

Auteur: Delzongle Sonja

Info: Boréal

[ maman ] [ enfant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

baise

et je lèche à fond ses lèvres
son con
son âme
puis je la monte et je lui dis :
"tel que tu me vois, je suis parti
pour te larguer mon jus blanc et chaud,
car, n’est-ce pas ?
j’ai pas fait le parcours depuis Galveston
pour jouer aux échecs."

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "L'amour est un chien de l'enfer", page 18, "la déesse d’un mètre quatre-vingt et quelques"

[ plan cul ] [ sexe ] [ stupre ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

anti-occident

Une âme humaine accablée par plusieurs dizaines d’années de violence aspire à quelque chose de plus haut, de plus chaud, de plus pur que ce que peut aujourd’hui lui proposer l’existence de masse en occident que viennent annoncer, telle une carte de visite, l’écœurante pression de la publicité, l’abrutissement de la télévision et une musique insupportable.

Auteur: Soljenitsyne Alexandre

Info: Le déclin du courage, discours à l’université de Harvard du 8 juin 1978, trad. Geneviève et José Johannet, éditions Les Belles Lettres, 2014

[ décadence ] [ vintième siècle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dessins

Le gros moine, l'aristocrate, l'émigré, le roi devenu porc... Ces portraits caricaturaux, croqués dans le style allégorique ou la verve grotesque, offrent un commentaire à chaud, résolument partisan, de l'événement révolutionnaire. Sur trois années, du printemps 1789 à l'été 1792, plus de six cent caricatures illustrent sur le vif les techniques encore incertaines du commerce du rire politique et tissent le libre discours de la Révolution sur elle-même...

Auteur: Baecque Antoine de

Info: La Caricature Révolutionnaire & La Caricature Contre-Révolutionnaire, Coffret 2 Volumes, extrait du huitième numéro de la revue Chroniques de l'Histoire de février 1989

[ évolution ]

 

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femmes-par-femmes

Car toujours les mères courent, courent et s'inquiètent, de tout, d'un front chaud, d'un toussotement, d'une pâleur, d'une chute, d'un sommeil agité, d'une fatigue, d'un pleur, d'une plainte, d'un chagrin. Elles s'inquiètent dans leur coeur pendant qu'elles accomplissent tout ce que le quotidien réclame, exige, et ne cède jamais. Elles se hâtent et se démultiplient, présentes à tout, à tous, tandis qu'une voix intérieure qu'elles tentent de tenir à distance, de museler, leur souffle que jamais elles ne cesseront de se tourmenter pour l'enfant un jour sorti de leur flanc.

Auteur: Josse Gaëlle

Info: Une longue impatience

[ mamans ] [ soucieuses ]

 

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cérémonie

On est en été, il fait très chaud, tout l'ensemble est encore vide, quelques finitions sont encore à faire, l'entreprise Bâtimo, maître d'oeuvre, a organisé une fête pour arroser la fin du chantier, avant le mois d'août et les grands départs en vacances. Des tentes blanches ont été dressées le long du canal, et toute une foule d'hommes en costumes sombres et quelques femmes en robes claires se pressent autour des buffets débordants de fraîcheur et de champagne. Entrepreneurs et hommes politiques de toutes tailles, de tous bords, se croisent et s'enchevêtrent.

Auteur: Manotti Dominique

Info: Carnet rose

[ célébration ] [ buffet ]

 

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musique

La boisson ranima pour quelques minutes la conversation. Puis ce fut de nouveau le silence, le malaise. Alors se produisit l’inévitable. Vidal, instinctivement, ouvrit le phonographe de la baraque. Un disque de jazz se mit à tourner. Rien n'est plus déchirant, dans les lieux désolés, que la voix de ces boîtes enchantées. Dès qu'elles commencent leur chant, la prison se fait plus étroite, plus triste l'hôpital, plus poignante la solitude. On croit se distraire et l'on est à chaque instant meurtri davantage. Vidai changeait les plaques. Les officiers espagnols regardaient de leurs yeux éteints tournoyer ces noirs soleils. Abdallah, du fourreau de son poignard, caressait Ie petit chat. Comme personne n'osait rompre le maléfice, le phonographe joua très tard, dans cette nuit de vent chaud, à Juby.

Auteur: Kessel Joseph

Info: Vent de sable

[ blues ] [ nostalgie ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

fumets

Il est dix heures du matin et il commence à faire chaud, les gens sont fatigués et montent dans l'omnibus du cimetière (ce sont les mêmes que ceux des gares, du football et des arènes), certains, les plus loyaux et les plus en vue, ont passé la nuit à veiller le cadavre, les gens quand ils sont fatigués dégagent une odeur spéciale, Madeleine Immaculée Mugica, elle, ne sentait pas la femme fatiguée mais la femme morte, par contre Belle Turquoise sent la femme fatiguée, très fatiguée, on le remarque difficilement mais c'est vrai, mesdames, pour votre santé utilisez les lotions parfumées "Perleucuterol", malheureusement le parfum des lotions n'efface pas l'odeur traîtresse de la fatigue. Rien ne se crée ni ne se détruit dans la nature, les choses se déguisent et le cycle du carbone est lui aussi très mystérieux et riche en enseignements.

Auteur: Cela Camilo José

Info: In "San Camilo 1936", éd. Albin Michel, p. 173

[ chimie ] [ publicité ] [ veille mortuaire ] [ courant de conscience ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

passion pour le verbe

Le langage c'est ma pute, ma salope, ma maîtresse, ma femme, ma muse, ma caissière préférée du supermarché. Il est comme un chiffon de nettoyage humide et parfumé au citron, ou une lingette rafraîchissante. Le langage est est le souffle de Dieu, la rosée sur une pomme fraîche, c'est la douce pluie de poussière révélée par un rayon de soleil matinal alors que tu redécouvre une autobiographie érotique oubliée ; le langage, c'est une légère odeur d'urine sur un caleçon, c'est une fête d'anniversaire d'enfance dont on se souvient à moitié, un grincement dans l'escalier, une allumette qui craque sur une vitre givrée, le contact chaud, humide et confiant d'une couche qui fuit, la carcasse d'un Panzer carbonisé, le dessous d'un rocher de granit, le premier duvet sur la lèvre supérieure d'une jeune méditerranéenne, de vieilles toiles d'araignées que recouvre depuis perpète une vieille botte Wellington.

Auteur: Fry Stephen

Info:

[ lecture volupté ] [ écriture refuge ] [ littérature plaisir ] [ déclaration d'amour ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vivre

Je suis amoureuse de cette Terre sur laquelle j'ai mes pieds. Je l'aime avec tous ses défauts, toutes ses tares. Je l'aime à cause de ça. J'aime le trop froid et le trop chaud, la pluie, la boue, les embouteillages, les examens ratés, les cartes postales moches, les mensonges, les larmes, les blessures et la mort. J'aime ce qui manque et ce qui dépasse, j'aime le trop et le pas assez, je veux me brûler aux orties et aux casseroles, ça ne me dérange pas, je veux bien égarer mes clefs, avoir mal à la tête, être trompée (pas par Bran), être bousculée. Mais je prends aussi les bonnes choses. Je veux être caressée, je veux manger des banana split, je veux écouter de la bonne musique, recevoir des lettres, voir naître des bébés, faire la sieste, aller à Venise... je veux faire entrer l'air dans mes poumons, ... je veux respirer.

Auteur: Mourlevat Jean-Claude

Info: Terrienne

[ jouir ]

 

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