Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 15
Temps de recherche: 0.035s

égoïsme

Moi, je préfère attraper une souris pour mon usage plutôt qu'un chevreuil pour le seigneur.

Auteur: Krasicki Ignacy

Info:

[ insoumission ]

 

Commentaires: 0

songe

Un chevreuil court dans mon sang

vers il ne sait quelle clairière

vers il ne sait quel fusil



Et l'or levé à ses sabots

est un rire de forge allumé dans le noir


Auteur: Libert Béatrice

Info: "L'arbre à paroles"

[ poème ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

humour

A l'époque du rut, quand deux chevreuils convoitent la même biche, ils se livrent un combat acharné qui ne se termine que par la mort de l'un d'eux. Le vainqueur s'approche alors de la biche, laquelle le traite de sale vicieux et court chercher son mari, car la biche n'est pas la femelle du chevreuil, mais celle du cerf.

Auteur: Cavanna François

Info: Le saviez-vous?

[ étonnement ]

 

Commentaires: 0

humour

ACCIDENTS DE CHASSE :
LE CHASSEUR (devant trois cadavres) : Celui-là, j'ai cru que c'était un chevreuil, celui-là, j'ai cru que c'était un sanglier, celui-là, j'ai cru que c'était un gros lièvre.
LE GENDARME : Vous savez bien qu'il n'y a plus ni chevreuil, ni sanglier, ni lièvre dans la région depuis longtemps !
LE CHASSEUR : Ben quoi ! On peut rêver... ça fait de mal à personne.

Auteur: Reiser Jean-Marc

Info: On vit une époque formidable

[ écologie ] [ absurde ]

 

Commentaires: 0

inattendu

Il est peu probable qu’un événement improbable défini arrive, mais, en revanche, il est probable qu’un événement improbable quelconque arrive. Par exemple, j’ai vu hier, à 18h34, un chevreuil sauter la route près de chez moi au lieu-dit l’Orcière. Cela a eu lieu, et c’est ainsi. Mais si je reviens tous les soirs dans l’espoir qu’à 18h34 un autre chevreuil sautera la route, exactement au même endroit, je peux attendre longtemps.

Auteur: Méheust Bertrand

Info: Devenez savants : Découvrez les sorciers : Lettre à Georges Charpak

[ hasard ] [ imprévisible ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

écologie

Ce matin je suis allé voir l'endroit où j'avais mis les entrailles, la peau et les os du chevreuil. A l'exception d'une large tache rouge dans la neige, il ne reste rien. La nature fait le ménage elle-même.
Je me réjouis de goûter le produit de cet accident et ma gamberge me porte vers les végétariens, ces gens de conscience, qui ne peuvent manger un cousin proche. Je me dis que cet événement pourrait justifier une des rares circonstances où manger de la viande serait raisonnable. Presque par écologie en quelque sorte. Pour ne rien gâcher. Avec une pensée reconnaissante pour le jeune parent mammifère.

Auteur: Mg

Info: 29 fév. 2013

[ viande ]

 

Commentaires: 0

caractères

Peut-être ma mère avait-elle raison, chacun en montagne a une altitude de prédilection, un paysage qui lui ressemble et dans lequel il se sent bien. La sienne était décidément la forêt des mille cinq cents mètres, celle des sapins et des mélèzes, à l'ombre desquels poussent les buissons de myrtilles, les genévriers et les rhododendrons, et se cachent les chevreuils. Moi, j'étais plus attiré par la montagne qui venait après : prairie alpine, torrents, tourbières, herbes de haute altitude, bêtes en pâture. Plus haut encore la végétation disparaît, la neige recouvre tout jusqu'à l'été et la couleur dominante reste le gris de la roche, veiné de quartz et tissé du jaune des lichens. C'est là que commençait le monde de mon père.

Auteur: Cognetti Paolo

Info: Les huit montagnes

[ analogie ] [ élévation ] [ femmes-hommes ] [ famille ] [ nature ]

 

Commentaires: 0

personnage

Dans cette région habitaient des gens merveilleux, comme le clochard Bambas. Il ne travaillait pas du printemps jusqu'à l'hiver, il allait à la pêche près du Rocher du Diable. Il se préparait cinq morceaux de sucre par jour dans un sachet en toile. C'était tout ce qui lui restait de l'hiver, époque où il trouvait un peu de travail. Sa vie me fascinait et même par la suite, quand d'autres garçons rêvaient d'être écrivains ou aviateurs, moi je voulais être Bambas. Il dormait dans une cabine à moitié effondrée avec pour couverture une peau de chevreuil mitée. C'était un pêcheur fantastique qui attrapait les poissons de toutes les manières autorisées et surtout interdites. Maman n'aimait pas me voir avec Bambas, elle avait peur qu'il déteigne sur moi. Malheureusement , ce n'est pas arrivé.

Auteur: Ota Pavel

Info: Comment j'ai rencontré les poissons, p.74

[ enfance ] [ héros ]

 

Commentaires: 0

science-fiction

Les rôdeurs ne sont pourtant pas de mauvais bougres et nous les accueillons toujours avec amitié. Il faut dire qu'en plus de la crasse, ils amènent avec eux des nouvelles du lointain. Ils nous parlent des autres communautés qu'ils ont croisées lors de leurs périples. Ce groupe de l'ouest, qui chasse le chevreuil à la lance. Un vieux monastère reconverti en ferme, dirigée par une vieille dame qui veille seule sur une fratrie de jeunes adolescents. Un village en bord de mer devenu la capitale d'une nation de pêcheurs qui vivent des eaux redevenues riches. Difficile de dire quelles histoires sont vraies et lesquelles tiennent de la fantasie du conteur. Certaines se recoupent, peu importe pour les autres. Nous les écoutons dans un silence religieux, car des voix rauques des rôdeurs naissent des récits d'hommes qui vivent comme nous cette nouvelle ère. Nous ne sommes pas seuls.

Auteur: Chambost David

Info: Les premiers jours de mai

[ post-apocalyptique ] [ renaissance ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

misogynie

Que t’importait, ange farouche,
Ardent, faible et voluptueux,
Ce que, loin de ta douce bouche,
Les vieux sages disaient entre eux.

Pendant leur morne promenade,
Sur les bords du Tigre, en été
Roulant leurs chapelets de jade,
Ils maudissaient la volupté.

Ils disaient que, puisque tout passe,
Puisque l’être est pareil au vent,
Il faut méditer dans l’espace,
Sous les platanes d’un couvent…

Mais toi, danseuse au clair délire,
Gâteau de miel, de lis et d’or,
Tu ris et dédaignes de lire
Leurs manuscrits où l’on s’endort.

Que leur corps usé se repose !
Mais toi, lorsque le rossignol
Se gorge du vin de la rose
Et tombe étourdi sur le sol,

Lorsque, sous la blanche églantine,
Dans l’épais tapis des cerfeuils,
La lune emplit d’ardeur divine
Les loups, les lynx et les chevreuils,

Tu t’élances sous le beau cèdre,
Tu caresses ses noirs rameaux,
Tu danses, grave comme un prêtre,
Chaude comme les animaux !

Auteur: Noailles Anna de

Info:

[ sauvage ] [ beauté ] [ rancoeur ] [ poème ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par SFuchs