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psychothérapie

Michel Onfray n'a pas compris le fond du problème, pour la simple et bonne raison qu'il ne connaît pas le judaïsme. Pour faire court, tout se résume en dix mots : le judaïsme est cette maladie qu'a prétendu guérir la psychanalyse. Tous les intellectuels juifs ont parlé de l'inceste, d'une manière ou d'une autre, et bien des cinéastes de cette communauté y ont fait de grosses allusions, ou bien en projetant le problème sur les goys.

Auteur: Ryssen Hervé

Info: 2015 sur Youtube en commentaire au duel Onfrey Rousinesco

[ antisémitisme ]

 

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hollywood

Aujourd’hui, en cette fin d’année, je remets donc solennellement devant vous, le Prix «"Idiot international" à David Cronenberg, reconnu comme étant l’un des plus grands cinéastes actuels, pour son film "Dangerous Method". La raison en est la suivante : faire, avec beaucoup talent, un film sur Freud et les débuts de la psychanalyse, sans que le mot inconscient ne soit prononcé une seule fois, c’est défendre un parti bizarre : celui des neurosciences contre la psychanalyse.

Auteur: Massat Guy

Info: "La parole de l'inconscient", http://brunipraxis.com/wp-content/uploads/2014/08/la-parole-de-linconscient.pdf

[ ignorance ] [ matérialisme ] [ critique ] [ bêtise ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

comparaison

Il y a quinze jours, un dimanche après-midi, j'ai revu Octobre (*) à la Cinémathèque. Il n'y avait que des enfants. C'était la première fois qu'ils allaient au cinéma. Ils réagissaient donc comme à leur premier film. Ils étaient peut-être déconcertés par le cinéma, mais pas par le film. Par exemple, ils n'étaient pas déconcertés par le montage rapide et synthétique. Quand ils verront un Verneuil (**), ils seront déconcertés, parce qu'ils diront : Tiens, il y a moins de plans que dans Octobre.

Auteur: Godard Jean-Luc

Info: Entretien paru dans les "Cahiers du cinéma", n°171, oct.1965 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 434-435 - (*) classique d'Eisenstein (1928) - (**) Henri Verneuil (1920-2002) : cinéaste considéré comme un héritier du "cinéma de papa", par les critiques de la Nouvelle Vague

[ initiation ] [ point de référence ] [ analyse filmique ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

purisme

Philippe (*) croit que les choses qui se seront passées pendant le tournage resteront impressionnées sur la pellicule et impressionneront le spectateur, ce qui est vrai jusqu'à un certain point, mais lui y croit à un point qui confine à la magie. Ce n'est pas de la superstition, cette croyance fonctionne très bien avec son cinéma, par exemple, il ne mange pas pendant qu'il tourne, il dit : "Moi, je suis capable de repérer un plan tourné par un type qui revient des toilettes, parce que c'est de la merde !"

Auteur: Cholodenko Marc

Info: Entretien paru dans les "Cahiers du cinéma", n°472, oct.1993 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 549 - (*) Philippe Garrel, cinéaste

[ septième art ] [ humour ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

beaux-arts

En toute franchise, je crois impossible de parler musique avec les cinéastes parce que nous ne pouvons trouver, eux et moi, aucun terrain de discussion. Ils ont, de la musique, une conception enfantine, primitive, qui s'oppose à la mienne. Ils s'imaginent que la musique "aide" et "explique" le théâtre d'ombres animées, qu'on peut envisager sous un angle artistique. Cela ne saurait être. 

Qu'on me comprenne bien, je reconnais que la musique constitue un appoint indispensable au film sonore. Elle assure les transitions, remplit les vides de l'écran et alimente les haut-parleurs en sons plus ou moins agréables.

Auteur: Stravinsky Igor

Info: Entretien publié dans "L'écran français/Paris-cinéma", n°125, 18 nov. 1947 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 593

[ instrumentalisation ] [ mépris ] [ image-son ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

révolution

Pendant les événements de Mai 68, le grand cinéaste italien Pier Paolo Pasolini (qui était Marxiste, rappelons-le) appuyait non pas les étudiants qui lançaient des pavés aux agents du CRS, mais la police! En effet, il disait que les étudiants étaient des enfants de bourgeois qui protestaient pour la forme, alors que les flics, eux, étaient de véritables prolétaires. "Ce sont eux, les vrais ouvriers!", disait-il. Pour lui, Mai 68 n'était qu'une révolte de petits-bourgeois blasés. Et les intellos de gauche qui militaient au sein des mouvements maoïstes, de petits snobinards qui regardaient le prolétariat de haut. Ils théorisaient sur la classe ouvrière, mais ils ne savaient foutrement rien d'elle...

Auteur: Martinaud Richard

Info: https://www.journaldemontreal.com/2012/05/07/pasolini-et-mai-68, Lundi, 7 mai 2012 21:17

[ snobisme ] [ mode ] [ France ] [ mutin de Panurge ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

art modeste

Tous les metteurs en scène essaient de faire les plus gros films possibles. C'est rare de voir quelqu'un qui dise : je veux faire un petit film. Alors je pense qu'à la longue, c'est ça, la maîtrise de la petite forme, qui va rester intéressant. Et là, de nouveau Coppola avait une idée dont il avait parlé l'année dernière (je ne sais pas ce que c'est devenu) : produire une douzaine de films, chacun pour deux ou trois cent mille dollars. Il voulait donner autant d'argent à douze jeunes cinéastes. Il est très conscient de ça. Moi, je trouve que si le cinéma a un avenir, c'est ça. Trouver un style, une forme et aussi une distribution pour le cinéma pauvre.

Auteur: Wenders Wim

Info: Entretien paru dans les "Cahiers du cinéma", n°337, juin 1982 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 319

[ surenchère ] [ contre-pied ] [ économie ] [ septième art ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

USA

C'est très subjectif mais quand je vois Rosetta, je ne suis pas déprimé; je suis, au contraire, excité et euphorique. C'est peut-être un film pessimiste en certaines de ses observations sociales mais sûrement pas en termes de cinéma. (...) Un film qui critique certains aspects de la nature humaine ou de la société n'est pas pessimiste dans la mesure où le cinéaste trouve l'énergie et le désir d'apporter un commentaire. Le vrai pessimisme serait de ne pas faire ce genre de film, de penser que c'est sans espoir et qu'il ne reste rien à dire. D'une certaine manière, le cinéma hollywoodien est le plus pessimiste parce qu'il évite tout commentaire sur la réalité et affirme que discuter ne sert à rien, qu'il vaut mieux s'évader et gagner de l'argent.

Auteur: Cronenberg David

Info: président du jury, revenant sur le palmarès du festival de Cannes, Libération, 2 juin 1999

 

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cinéma

En tant que critique, je me considérais déjà comme cinéaste. Aujourd'hui je me considère toujours comme critique, et, en un sens, je le suis plus encore qu'avant. Au lieu de faire une critique, je fais un film, quitte à y introduire la dimension critique. Je me considère comme un essayiste, je fais des essais en forme de romans ou des romans en forme d'essais: simplement, je les filme au lieu de les écrire. Si le cinéma devait disparaître, je me ferais une raison: je passerais à la télévision, et si la télévision devait disparaître, je reviendrais au papier et au crayon. Pour moi, la continuité est très grande entre toutes les façons de s'exprimer. Tout fait bloc. La question est de savoir prendre ce bloc par le côté qui vous convient le mieux.

Auteur: Godard Jean-Luc

Info:

[ réflexion ] [ réfléchir ]

 

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cinéma

L'erreur des cinéastes de 1930 fut de croire que seul était important le problème du traitement cinématographique du son, et que la solution du problème de la parole, qui se posa en second lieu - introduire à l'intérieur d'un art d'expression visuelle ce mode autonome de signifier qu'est le langage - pouvait être obtenue à titre de simple corollaire à la solution donnée au premier. Tous les efforts, par la suite, allèrent dans les sens d'un affaiblissement de la puissance propre du mot. (...) Ce n'est pas parce qu'un personnage prononce une maxime de La Rochefoucault en réparant son poste de T.S.F. ou en conduisant une voiture dans une rue encombrée, et prend soin de couper son texte d'interjections et de bégaiements, qu'il parlera un vrai langage de cinéma. (...)

Auteur: Rohmer Eric

Info:

[ image-son ]

 

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