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appellation contrôlée

Avis important.
La société Crèmes et Crèmes glacées - Ch. Gervais - se fait un devoir de rappeler aux directeurs de théâtres cinématographiques que la marque ESQUIMAUX est sa propriété exclusive.
Une marque - Esquimaux
Un nom - Gervais
Double garantie de qualité.
Aucun produit similaire ne peut être vendu sous le nom ESQUIMAUX qui est une exclusivité CH. GERVAIS.

Auteur: Anonyme

Info: Publicité, in "La cinématographie française", n.1170, 24 août 1946 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 163

[ exploitation ] [ restriction ] [ confiserie ] [ commerce ] [ marque déposée ] [ branding ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

création

J'ai souvent dit aux étudiants en cinéma qu'ils devaient tout voir : les films de la Nouvelle Vague française, les expressionnistes allemands, le cinéma chinois et japonais etc. Ils comprendront ainsi une chose essentielle : il y a mille façons de raconter la même histoire, mais le talent est de faire ressentir à chaque fois que c'est de cette façon-là qu'il fallait la raconter.

Auteur: Spielberg Steven

Info:

 

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mercantilisme

Il faut que les producteurs de cinéma fassent des films de cinéma - c'est-à-dire des films destinés au public des salles de cinéma -, que les producteurs de télévision fassent des téléfilms - c'est-à-dire vendus aux acheteurs des chaînes pour le public du petit écran - et que ceux qui font des films de cinéma payés par la télévision et vus par personne disparaissent.

Auteur: Seydoux Nicolas

Info: in "Le Film français", n°2533, 18 novembre 1994 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p.57

[ spécialisation ] [ visées meurtrières ] [ injonction ] [ corporatisme ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

cinéma

Mon oncle est un film hymne à la lenteur de vivre et partant, à la lenteur d’esprit ; s’il est facile de nous faire rire de nos manies passées ou présentes, il est malaisé de nous faire rire de nos manies futures, c’est-à-dire de celles dont nous seront victimes lorsque tous les Français seront bien logés. C’est par là que Mon oncle est un film réactionnaire

Auteur: Truffaut François

Info: A propos de Jacques Tati, Arts, 21 mai 1958

[ critique ] [ conservateur ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dialogue

- Je suis dans le bus, je vais chez Greimas (....)
- C'est une aphérèse, madame
- Hein?
- Bus, au lieu d'autobus: c'est une aphérèse. On enlève le début d'un mot. Autobus devient bus. Mais si tu vas au ciné ce soir, ce sera une apocope, parce qu'on enlève la fin. Ciné au lieu de cinéma. Apocope et aphérèse: c'est la même chose, sauf que c'est le contraire. T'as compris, la Castafiore?
- Pauvre type!

Auteur: Schlesser Gilles

Info: Mortelles voyelles

[ langue française ]

 

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cinématographie

Les déformations de la caméra sont autant de procédés grâce auxquels la perception collective s’approprie les modes de perception du psychopathe et du rêveur. Ainsi, dans l’antique vérité héraclitéenne – les hommes à l’état de veille ont un seul monde commun à tous, mais pendant le sommeil, chacun retourne à son propre monde – le film a fait une brèche, et notamment moins par des représentations du monde onirique que par la création de figures puisées dans le rêve collectif, tel que Mickey Mouse faisant vertigineusement le tour du globe.

Auteur: Benjamin Walter

Info: L’œuvre d’art à l’époque de sa reproduction mécanisée, in Écrits français, Paris, Gallimard, 1991, page 164

[ vidéos ] [ uniformisation ] [ déréalisation ] [ critique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

beaux-arts

En toute franchise, je crois impossible de parler musique avec les cinéastes parce que nous ne pouvons trouver, eux et moi, aucun terrain de discussion. Ils ont, de la musique, une conception enfantine, primitive, qui s'oppose à la mienne. Ils s'imaginent que la musique "aide" et "explique" le théâtre d'ombres animées, qu'on peut envisager sous un angle artistique. Cela ne saurait être. 

Qu'on me comprenne bien, je reconnais que la musique constitue un appoint indispensable au film sonore. Elle assure les transitions, remplit les vides de l'écran et alimente les haut-parleurs en sons plus ou moins agréables.

Auteur: Stravinsky Igor

Info: Entretien publié dans "L'écran français/Paris-cinéma", n°125, 18 nov. 1947 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 593

[ instrumentalisation ] [ mépris ] [ image-son ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

cadres visuels

J'ai cherché très longtemps les paysages, souvent plus longtemps que les acteurs. Pour moi les paysages ne sont pas un décor, mais un élément actif comme les acteurs, et ils portent autant d'émotion. Les paysages de "Faux Mouvements", ils ont tous en eux la possibilité d'être beaux, d'être merveilleux ; mais ils en ont seulement la possibilité, à cause de l'histoire, ces paysages sont horribles. Leur beauté est à deviner, ce qu'on voit est la brutalité de l'histoire, ce que l'histoire en a fait. Dans le paysage du Rhin, on voit très clairement comment ces paysages n'en sont même plus, à cause de l'histoire allemande et française.

Auteur: Wenders Wim

Info: Entretien publié dans "Jeune Cinéma", n.94, avril 1976

[ cinéma ] [ dégradation ] [ traces ] [ poids du passé ] [ potentialité ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

hiérarchie

Un jour, au déjeuner, Renoir me dit à l'oreille : "Regardez les figurants dans la salle !" Je m'empresse d'obéir. Rien de particulier pour le béotien que j'étais. Et là il éclate de rire: "Vous ne voyez rien? Regardez bien les figurants autrichiens, ils sont payés exactement le même prix, on leur a distribué au hasard des uniformes, aux uns d'officiers, aux autres des soldats: les officiers mangent avec les officiers et les soldats avec les soldats !" Et il ajoute, ravi: "Exactement ce que j'avais voulu montrer dans La Grande Illusion : Fresnay, officier français plus proche, malgré la guerre, de Stroheim, officier allemand, que de Gabin et Dalio, simples soldats français. Affinités de classe."

Auteur: Bedos Guy

Info: Plans rapprochés

[ mouton ] [ cinéma ]

 

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racisme

Né catholique alsacien, le comédien français Harry Baur fut, dénoncé comme juif par des journaux antisémites fut arrêté et tourmenté. Alors que les coups pleuvaient sur son visage tuméfié il se leva de sa chaise. - Qu'est-ce qu'il te prend, hurla un des fonctionnaires allemands, pourquoi fais-tu ça ? - Je fais ça pour vous, c'est moins lâche de frapper un homme debout. Libéré, de plus de cent kilos, il était tombé à quarante, et les coups assénés sur le crâne avaient provoqué des troubles neurologiques. Il ne se remettra pas de ce qu'on lui avait fait subir et mourut moins d'un an plus tard. Les milieux du cinéma parisien, craignant alors de se compromettre, peu d'acteurs assistent à ses funérailles à Saint-Philippe-du-Roule.

Auteur: Baur Harry Henri-Marie

Info:

[ bêtise ] [ malentendu ] [ anecdote ]

 

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