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judaïsme

Je me suis demandé si elle était pas feuj elle aussi par hasard. Mais je crois pas. Elle s'appelle Isabelle il paraît. Mais bon ça veut rien dire les noms. Y en a plein qui en changent parce qu'ils veulent pas qu'on les reconnaisse. Y a des Rebeus qui font pareil. Pour les Renois c'est un peu plus dur parce que même s'ils attrapent d'autres noms au passage, ça se verra toujours qu'ils sont renois. Bref. Donc la psy peut-être qu'elle est feuj et que c'est pour ça qu'elle veut pas me répondre. Putain j'ai oublié qu'on avait pas le droit de demander à quelqu'un s'il est feuj parce que c'est puni par la loi.

Auteur: Amellal Karim

Info: Cités à comparaître, Chapitre 8

[ gêne ] [ oppression ]

 

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humiliation

Avant la bombe, le feu, les étincelles, les morts et la télé, les gens dans la rue ils me regardaient pas, ils me calculaient pas. Ils m'évitaient ou alors ils passaient à côté comme ils font avec ceux qu'ont le sida, les bâtards. Une fois, une vieille meuf a ancré ses yeux dans mon style et elle a pas lâché mon survêt pendant au moins cinq minutes. C'était à Paname, je sais plus où exactement. Elle était avec une cousine à elle. Une autre vieille ridée comme une couille. Et ensuite elles se sont regardées toutes les deux et puis elles se sont marrées. J'avais jamais vu deux vieilles couilles se marrer. Et moi je suis resté planté devant elles, comme un crevard

Auteur: Amellal Karim

Info: Cités à comparaître, Chapitre 2

[ racisme ] [ France ]

 

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société industrielle

Il y a deux cents millions d’hommes en Europe qui n’ont point de sens et voudraient naître. L’industrie les a arrachés au langage des lignées paysannes et les a enfermés dans ses ghettos énormes qui ressemblent à des gares de triage encombrées de rames de wagons noirs. Du fond des cités ouvrières, ils voudraient être réveillés. Il en est d’autres, pris dans l’engrenage de tous les métiers, auxquels sont interdites les joies d’un Mermoz, les joies religieuses, les joies du savant […]. On a cru que pour nous grandir il suffisait de nous vêtir, de nous nourrir, de répondre à nos besoins. Et l’on a peu à peu fondé en nous le petit-bourgeois de Courteline, le politicien de village, le technicien fermé à la vie intérieure.

Auteur: Saint-Exupéry Antoine de

Info: "Honte de la guerre, honte de la paix", paru le 4 octobre 1938 dans Paris-Soir

[ crise spirituelle ] [ déshumanisation ] [ vie opératoire ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

antiquité

Malgré le grand nombre de cités mésopotamiennes dont les noms nous sont connus par les textes cunéiformes, les vestiges de ces villes, construites en briques crues, ont disparu depuis de nombreux siècles, ne laissant au mieux émerger au regard des voyageurs que des tells, ces collines artificielles résultant de l'accumulation des vestiges érodés ... On connaît donc bien davantage l'histoire de ces cités par les tablettes d'argile qui nous parlent d'elles, que par les autres traces qu'elles ont laissées, qu'essayent patiemment de redécouvrir les archéologues. Là réside sans doute une grande différence avec la civilisation - quasi contemporaine - de l'Egypte, dont de nombreux monuments et constructions de pierre, aux dimensions parfois colossales, ont traversé les siècles, mais qui n'a livré, en comparaison, qu'assez peu de textes.

Auteur: Joannès Francis

Info: La Mésopotamie. De Gilgamesh à Artaban. Légende p. 117 de la photo de Tell Brak, en Mésopotamie du Nord.

[ historique ] [ mémoire ]

 

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caput mundi

Les traits qui marquent la physionomie matérielle de la Rome impériale se heurtent en oppositions qui seraient irréductibles sans les harmoniques de l'Histoire et de la vie.

D'une part, le chiffre considérable de sa population comme la grandeur architecturale et la beauté marmoréenne de ses édifices publics l'apparentent aux grandes métropoles de l'Occident contemporain.

D'autre part, l'entassement auquel elle condamnait ses multitudes sur un terrain inégal et sur une aire restreinte par la nature et par les hommes, l'étranglement de ses ruelles enchevêtrées, la pénurie de ses services édilitaires, les embarras périlleux de sa circulation la rapprochent de ces villes médiévales qu'ont dépeintes les chroniqueurs et dont certaines cités musulmanes ont conservé jusqu'à nous le pittoresque tour à tour séduisant et sordide, les difformités imprévues et le grouillement anarchique...

Auteur: Carcopino Jérôme

Info: La vie quotidienne à Rome à l'apogée de l'Empire. In "La ville, ses maisons et sa police", chapitre du volume paru aux éditions "Hachette" en 1939

[ La Ville aux Sept Collines ] [ capitale ] [ Italie ] [ centre du monde ]

 
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cité imaginaire

Manneran n’est pas une ville faite de pierre, comme le sont nos cités du Nord ; le matériau de construction est plutôt une sorte de plâtre artificiel, peint de couleurs pastel, ce qui donne à chaque mur et à chaque façade l’aspect d’un chant joyeux. L’éclat du jour était étincelant et les rayons du soleil qui enflammaient les rues m’obligeaient à m’abriter les yeux de la main. J’étais stupéfait devant la complexité de ces rues. Les architectes de Manneran utilisaient à profusion les ornements ; partout, ce ne sont que balcons de fer forgé ouvragés, volutes et arabesques fantastiques, chapiteaux somptueux, draperies éclatantes aux fenêtres : au regard d’un homme du Nord, une sorte de monstrueux kaléidoscope qui, seulement à la longue, s’ordonne en un spectacle où rivalisent la grâce, l’élégance et les proportions.

Auteur: Silverberg Robert

Info: Dans "Le temps des changements", page 97

[ description ] [ féérique ] [ science-fiction ]

 

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étymologie

École : du grec skole, arrêt, relâche, trêve, repos, loisir, temps libre.
Les citoyens d'Athènes et des autres cités de la Grèce antique étaient des hommes libres – par opposition aux femmes et aux esclaves – , et instruits. Ils aimaient penser, parler, réfléchir à ce que devait être une vie bonne. Aussi, consacraient-ils leurs innombrables moments de liberté à l'étude, à la culture, aux discussions philosophiques et politiques. Le mot skole, qui signifiait "loisir" ou "à loisir", est devenu par la suite synonyme de la façon dont les hommes occupaient ce loisir : entretien savant, réflexion studieuse, travail d'observation minutieuse. Puis, par extension encore, il a fini par désigner le lieux où l'on pratique cette étude.(...) Vous pensiez que l'école des loisirs, le nom de l'éditeur de ce livre était un oxymore ? Eh bien non, c'est un pléonasme.

Auteur: Chérer Sophie

Info: Renommer

[ lycée ] [ collège ]

 

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description

La ville [Naples] est rocheuse. Vue des hauteurs, où les signaux sonores ne parviennent pas, de Castell San Martino, elle dépérit dans le couchant, fusionnant avec la pierre. Seul un bout de rive serpente alors, derrière, les bâtiments s’empilent les uns sur les autres. A côté de villas, sur des fonds sillonnés d’escaliers, des cités-casernes, de six ou sept étages font figure de gratte-ciel. Dans le fond rocheux lui-même où l’on atteint la rive on a creusé des cavernes. Comme sur les tableaux d’ermites du trecento une porte apparaît ici et là dans les rochers. Est-elle ouverte, le regard pénètre alors dans de grandes caves, à la fois chambres et entrepôts. Plus loin des marches mènent à la mer, à des bistrots de pêcheurs installés dans des grottes naturelles. Une lumière trouble et un filet de musique montent de là-bas le soir.

Auteur: Benjamin Walter

Info: Dans "Naples" in Images de pensée, page 11

[ ville ] [ italie ] [ décor ]

 
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cosmopolitisme

Un Anglais et sa femme qui ne correspondraient jamais dans leur langue maternelle paraîtraient gens très bizarres à leurs concitoyens. Une jeune miss qui ne saurait écrire correctement que le français serait de même une rare exception. Eh bien, ce qui est l'exception sur les bords de la Tamise devient la règle générale sur ceux de la Neva. Le sentiment du goût national, toujours si ardent et parfois si exclusif, est chose inconnue à Saint-Pétersbourg. Pour connaître à fond le caractère russe, ce n'est pas là, à coup sûr, qu'il faut l'étudier, car tout y est badigeonné d'une couche de vernis étranger si épaisse qu'il est impossible de savoir ce qu'il y a dessous. Un maître d'escrime français est tenu à Saint-Pétersbourg en plus grande considération qu'un philosophe indigène. C'est surtout à la Russie que s'applique l'axiome si connu : "Nul n'est prophète en son pays."

Auteur: Burnaby Frederick G.

Info: Khiva au galop vers les cités interdites

 

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personnage historique

Le grand conquérant, Gengis Khan, fils de la triste et sévère Mongolie, monta, nous dit une vieille légende mongole, jusqu’au sommet de Karasu Togol et promena son regard d’aigle de l’est à l’ouest. A l’ouest, il vit un océan de sang humain au-dessus duquel flottait une brume pourpre qui lui cachait tout l’horizon. De ce côté, il ne put découvrir son destin. Mais les dieux lui ordonnèrent de marcher vers l’est, et d’emmener avec lui tous ses guerriers des tribus mongoles. A l’est, il vit de riches cités, des temples resplendissants, des foules heureuses, des jardins et des champs fertiles, et tous ces spectacles le remplirent de joie. Il dit à ses fils : "A l’ouest, je serai le fer et le feu, le destructeur, le destin vengeur ; à l’est, je viendrai comme le grand bâtisseur miséricordieux, apportant avec moi le bonheur pour le peuple et pour le pays."

Auteur: Ossendowski Ferdynand

Info: Dans "Bêtes, hommes et dieux", traduit de l’anglais par Robert Renard, éditions Phébus, Paris, 1995, page 193

[ légende ] [ visions ] [ prophétie ]

 

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