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machinisme

Ce n'était pas la faute de la femme, ni même celle de l'amour, ou  du sexe. La faute était là, au dehors, au sein des lumières électriques maléfiques et du diabolique cliquetis des moteurs. Là, dans ce monde d'avidité mécanique, de cupidité automatique, scintillant de lumières et débordant du chaud métal et des rugissements du trafic, siégeait la vaste chose maléfique, prête à détruire tout ce qui ne se conformait pas. Bientôt, elle détruirait la forêt, et les jacinthes des bois ne jailliraient plus. Toutes les choses sensibles sont destinées à périr sous le laminage de la course du fer.

Auteur: Lawrence David Herbert

Info: L'Amant de Lady Chatterley

[ rousseauisme ] [ conditionnement ] [ aliénation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

insulte

Les agents immobiliers, on ne peut vivre avec eux, on ne peut pas vivre avec eux. Le premier signe de ces purulentes et méchantes taches apparut au environ de 1894. Avec leurs clefs cliquetantes, leurs méchants costumes, barbes en bataille, moustaches et lunettes teintés, les agents immobiliers vinrent sur terre causant perturbation et désespoir. Si tu les juges et les tues, tu es mis en prison : si tu essayes de leur parler tu vomis. Il n'y a qu'une chose plus mauvaise qu'un agent immobilier : un agent immobilier. Aimez les, détestez les, mais vous seriez fou de ne pas les détester.

Auteur: Fry Stephen

Info:

[ dénigrement ] [ vacherie ]

 

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déchéance

Quel que soit le boulot, qu'est-ce qu'un type connaît de ses motivations profondes ? L'ennui, peut-être ; l'envie que ça bouge un peu. [...] Ou alors un mobile positif, mais atroce : avoir vu un être profondément aimé, chéri intimement, un être qu'on a tenu dans ses bras après l'amour, embrassé, protégé, entouré de ses soins et surtout admiré - avoir vu cet être se consumer de l'intérieur, avoir vu l'incendie ravager son coeur puis se propager. Jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un insecte cliquetant qui répétait la même phrase à n'en plus finir. Un enregistrement. Une boucle sur une bande magnétique.

Auteur: Dick Philip K.

Info: Substance mort

[ vieillesse ]

 

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averse

La pluie, fraîche et odorante se faisait plus serrée, redoublait son crépitement derrière la porte ouverte sur la terrasse ; dans la maison assombrie, tout le monde était allé dormir après le déjeuner, et Dieu comme ils avaient eu peur quand ce coq noir, aux reflets verts métalliques, à l'immense couronne flamboyante, avait lui aussi fait irruption du jardin, faisant cliqueter ses ergots sur le plancher, juste à la seconde brûlante où ils avaient abandonné toute prudence. Quand il les avait vu bondir du divan, il s'était penché et s'en était retourné sous la pluie, à toute allure, comme par délicatesse, la queue baissée, étincelante...

Auteur: Bounine Ivan Alex

Info: Les Allées sombres, Roussia, p.73

[ trombe ]

 

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lecture

Il s'éveilla au milieu du chapitre, probablement à cause d'une baisse d'intensité de l'action. Ou de sa propre concentration. La pluie redoublait maintenant contre les vitres, nettoyage estival de l'univers végétal extérieur. Il se leva, ferma un des volets, laissant une demi-fenêtre ouverte de manière à ce que la fraîcheur puisse venir jusqu'à lui. Dans le jardin les arbres ondoyaient, comme frémissants de plaisir sous l'averse. Il les contempla un instant avant de retourner s'étendre avec son polar, périple mental maintenant agrémenté du cliquetis irréguliers des gouttes contre les jalousies, avec parfois une bourrasque, un peu plus bruyante, comme si une poignée de graines liquides était projetée par quelque semeur céleste.

Auteur: MG

Info: 2008

[ eau ] [ littérature ] [ confort ] [ intempéries ]

 

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fric

Ma vie politique se présente comme un livre ouvert. Le pouvoir qui s'oppose à nous est colossal et inexpugnable, mais nous le casserons. Ces cliques de la finance et le pouvoir de l'argent empoisonnent et corrompent la vie publique. Ces valeurs ne connaissent aucune patrie; elles ne connaissent rien d'autre que le porte-monnaie. C'est ce pouvoir que nous devons combattre si nous ne voulons pas que notre conception de la patrie et de la société disparaisse, que l'honneur ne devienne pas un vain mot. Ce point de vue m'a toujours guidé et ce sont ces positions que je défendrai. Je veux espérer que la population et mes électeurs ne me lâcheront pas et continueront de voir en moi un homme vertueux.

Auteur: Lueger Karl

Info: Discours, in le Maire Rebelle de la Vienne Imperiale de Laurent Glauzy, p 39/40

[ finance ] [ oppression ]

 

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temps

Tandis qu'un rayon de soleil dessine le contour de ma tasse de thé froid, je vois et j'entends mon arrière-arrière-arrière-petite-fille rire dans le jardin, entre les cyprès et la balançoire. Ses éclats résonnent, saccadés, imperturbables, comme la trotteuse fraîchement posée d'une horloge rutilante, bien avant que ses pignons ne s'éliment, que ses mécanismes ne s'usent. Pour l'heure, tout fonctionne avec la justesse du neuf. C'est cela, je le crois, l'innocence, lorsque tout opère sans fatigue ni rugosité.
Plus d'un siècle me sépare de cet ange.
Moi, le très vieux monsieur du monde.
Le cliquetis autrefois limpide de mes entrailles égrène maintenant chaque seconde avec lourdeur et insistance, la grande tocante, je le sens est à bout; et je vais m'éteindre bientôt avec ce siècle fou.

Auteur: Chattam Maxime

Info: Leviatemps

[ durée ] [ nostalgie ]

 

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érotisme

Fabienne se laissait guider par son intuition.Cette présence était féminine. Elle sentait dans sa chair le contact délicat et maternel propre aux femmes. Elle n'avait pas besoin de voir. D'ailleurs, elle ne voyait rien. Les rideaux de la douche s’écartaient lentement et alors commençait l'extase; l’extase de l'inconnu... Il y eu un léger cliquetis; celui des oeillets autour de la barre. Ses yeux embués regardèrent. Comme sous le souffle d'une vie qui s'approche, le rideau s’écarta davantage. Son visage laissa échapper un sourire. Elle sentait, devinait mais ne voyait rien ; pas même la chute de l'eau ne trahissait les contours d'une forme . Pourtant la chose était là, la frôlant déjà avec finesse. Sans l'once d'une appréhension, Fabienne se laissa toucher. D'abord les jambes, puis le haut des cuisses...

Auteur: Flamion Jean-Charles

Info: Annabelle

[ surnaturel ] [ invisible ]

 

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femmes-hommes

les femmes intellectuelles ressemblent à des hommes. Elles s’habillent de pantalon et se maquillent "nude". Il y a toujours le moment de surprise dans le regard des nouvelles rencontres quand j’ouvre la bouche. Il y a un raccord entre ma jupe et mon cerveau qui met du temps à se faire. Et parfois certains osent le constat à haute voix : "J’ai cru que tu étais une pouffe et tu es brillante." Le pire est peut-être l’arrogance qu’ils mettent dans leurs remarques. Il y a un vrai problème entre la jupe et le cerveau. Comme si la jupe court-circuitait le cerveau et l’empêchait de se développer normalement. J’ai trop l’air d’une femme pour avoir un cerveau. Aujourd’hui, je suis encore plus fière de mes talons et du cliquetis de mes colliers.

Auteur: Abnousse Shalmani

Info: Khomeiny, Sade et moi de

[ malentendu ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cruauté

A l'un des derniers bals de l'Opéra, le prince de Conti prit de force une pauvre petite fille récemment arrivée de la province et toute jeune; il l'arracha d'à côté de sa mère, la plaça entre ses jambes, et tandis qu'il la tenait d'un bras, il lui appliqua cent soufflets et des chiquenaudes, qui lui firent sortir le sang du nez et de la bouche. La créature, qui ne lui avait jamais fait de mal, et qui ne le connaissait même pas, pleura à chaudes larmes ; mais il se mit à rire et dit. " Ne sais-je pas bien donner des cliquenaudes? " Tous ceux qui ont vu cela en ont eu pitié, cependant on n'a pas osé venir au- secours de la pauvre petite fille, car on craint d'avoir affaire à ce fou.

Auteur: Bavière Charlotte-Elisabeth de

Info: Correspondance

[ enfant ] [ méchanceté ] [ abus de pouvoir ] [ sadisme ]

 

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