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dressage

Son père lui-même lui avait toujours dit qu'un bon dresseur ne commençait jamais à apprivoiser faucon, cheval ou chien sans terminer ; c'était injuste envers une pauvre créature non douée de raison.
Si, lui avait-il dit un jour, tu agis de mauvaise foi envers un être humain pour une raison qui te semble bonne, tu peux au moins lui expliquer pourquoi. Mais si tu agis de mauvaise foi envers un animal, tu lui infliges une souffrance impardonnable, parce que tu ne pourrais jamais la lui faire comprendre.

Auteur: Bradley Marion Zimmer

Info: La belle fauconnière

[ conscience ] [ homme-animal ] [ indicible ]

 

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ésotérisme

Le fromage de la gauche se mettait lentement à couler ; le socialisme en cours de ratage (comme un acte sexuel loupé) commençait à donner à ses "déçus" (à tous les salopards qui se jouaient la comédie de la déception) des envies de mystère. […] L’évangile de l’ère du Verseau commençait à être prêché. On ne parlait pas encore de new age […]. Les gens recommençaient à ne plus vouloir rien penser, ni apprendre, ni comprendre, ils voulaient croire et aller mieux (caissons d’isolation sensorielle, ondes théta, etc.).

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le portatif", page 58

[ occultisme ] [ protection ] [ irrationnel ] [ fuite ] [ refuge ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

jazz

Dès que nous montions sur scène avec lui, tout se transformait et devenait comme une communication télépathique. Nous ne nous parlions pas. Seule l'émotion s'exprimait. Nous ne décidions jamais du morceau à jouer. Celui-ci commençait et se terminait sans que nous nous consultions. Cela pouvait durer plusieurs heures. Une fois, Coltrane a joué pendant trois heures, son sax s'est cassé. De son instrument ne sortaient que des sortes d'onomatopées mais avec tant de merveille. C'était à la fois cohérent et incroyable. C'était une autre musique : le chant de l'âme.

Auteur: Jones Elvin

Info:

[ éloge ]

 

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police de caractères

Charlemagne savait que dans les "scriptoria" des grands monastères, on commençait à utiliser une nouvelle écriture, mise au point vers 780, peut-être à Corbie et qui par la suite reçut, en l'honneur du roi, le nom de "caroline". Cette minuscule de petit module, régulière, séparant les espaces entre les mots, a été adoptée peu à peu, pour s'imposer dans tout l'Occident et même parvenir jusqu'à nous. En effet les premiers imprimeurs de la Renaissance ont tant admiré la caroline qu'ils l'ont adoptée et qu'elle est devenue le bas-de-casse de la typographie actuelle.

Auteur: Riché Pierre

Info: Les Carolingiens: Une famille qui fit l'Europe

[ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

aube

Les ténèbres se faisaient peu à peu moins épaisses et le ciel tournait au gris foncé. Au loin, je distinguais le point de fusion des nuages avec l'horizon. Une ligne rouge très pâle commençait même à cerner les contours d'un petit nuage. Comme portés par la lumière, le nuage et ses compagnons se déplaçaient lentement au-dessus de nous. Le vent les entrainait loin de la source lumineuse. Le halo rougeâtre s'étendait, touchant par instants les nuages à la dérive, les chassant d'une vaste étendue de ciel qui se teintait alors d'un orange profond.

Auteur: Priest Christopher

Info: Le monde inverti

[ aurore ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

annales

Lavisse notamment, et l'historiographie républicaine, ont construit cet unanimisme sur des fondements beaucoup plus anciens qui étaient pratiquement une historiographie remontant à Grégoire de Tours et représentait les rois de France comme les héritiers des rois francs. Et par conséquent, on construisait un récit du passé qui commençait avec Clovis du point de vue de l'historiographie royaliste, et comme entre temps le mythe gaulois s'était développé, [...] on accrochait en amont de l'historiographie qui venait en fait des grandes chroniques de France, des ancêtres gaulois qui apparaissaient brusquement et ont été cristallisés dans les manuels de Lavisse.

Auteur: Citron Suzanne

Info: janvier 2006, in La Fabrique de l'Histoire d'Emmanuel Laurentin, dans un débat autour de la question du récit national français, et dans lequel l'historienne revenait sur la manière dont l'histoire de France avait été fabriquée :

[ officielles ] [ chroniques ]

 

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bourgeoisie

Quand je songeais à mon enfance, tout me faisait horreur. Cette vie sage, triste, où tous les jours se ressemblaient. J'avais oublié mon père, ses relations, la gouvernante qui avait veillé sur moi. A Paris, je me sentais fort, indispensable même. J'étais un merveilleux danseur. Dès que l'orchestre commençait, j'invitais une belle femme, et je valsais, valsais. Quand j'arrêtais, elle souriait. Les tangos commençaient. J'entraînais mes partenaires, je les guidais, loin, très loin. Un garçon en habit nous portait des coupes de champagne. Nous buvions. Toute la nuit, je continuais. J'étais fêté, entouré, aimé. Du moins, je le croyais.

Auteur: Pourcher Yves

Info: Trois coupes de champagne

[ littérature ] [ illusion ] [ amour ]

 

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femmes-par-femmes

Elle posait toujours un livre sur le comptoir pour que tous sachent qu'elle lisait Edwige Danticat ou n'importe quelle autre auteure appartenant à une minorité et qui était la sensation du moment. Et elle lisait le New Yorker, ce qui impliquait que 98.9% de sa conversation alors qu'elle rangeait ou s'affairait commençait par 'Est-ce que tu as lu cet article du New Yorker... ?' Elle ne tirait jamais la chasse après avoir fait pipi, elle disait que ses parents lui avaient appris à économiser l'eau. Mais sa pisse schlinguait parce qu'elle était végétarienne et qu'elle ne bouffait que des asperges.

Auteur: Kepnes Caroline

Info: Parfaite, p. 135-136

[ intello ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vanité

Le trait distinctif de ces gens, c'est qu'ils sont absolument incapables de dissimuler leurs désirs, mais sont possédés du besoin irrésistible de les exprimer, immédiatement, dans toute leur laideur.
Quand ils se trouvent dans une société qui n'est pas la leur, ils commencent d'ordinaire par se sentir gênés, mais aussitôt qu'on les y a laissé prendre pied, ils deviennent insolents.
Le capitaine s'emballait déjà ; il marchait à grands pas en agitant les bras, n'écoutait plus les questions qu'on lui posait et parlait de lui-même avec une telle volubilité que la langue lui fourchait parfois ; alors, sans achever sa phrase il en commençait une autre.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: Les Possédés

[ exister ]

 

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saison

L'horizon qui commençait à s'éclairer à l'est était celui de juillet, car juin s'en était allé dans la nuit. Juillet est de cuivre alors que juin est d'or, il est de plomb alors que juin est d'argent. Les feuilles de juillet sont lourdes et grasses et drues. Le chant des oiseaux de juillet est un refrain bruyant mais sans passion, car les nids sont vides et les petits aux formes rebondies sautillent maladroitement. Les fruits poussent mais ils sont sans douceur et sans couleur, le maïs n'est qu'un paquet vert et mou avec un ponton jaune. Les courges portent encore les couronnes ombilicales des fleurs desséchées.

Auteur: Steinbeck John

Info: L'Hiver de notre Déplaisir

[ été ] [ végétaux ]

 

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