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bavardage

Parler pour ne rien dire, c'est pour les trois quarts des gens exprimer tout ce qu'ils pensent.

Auteur: Commettant Oscar

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sevrage

Pour oublier un péché le mieux est de le vider de tout contenu en le commettant 1000 fois.

Auteur: Posadas Carmen

Info:

[ exagérer ] [ satiété ]

 

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repentir

Il ne m'était jamais venu à l'esprit que les tentatives d'un homme pour se racheter peuvent être la continuation du plaisir qu'il a pris en commettant son crime.

Auteur: DeLillo Don

Info: Bruit de fond

[ joie ] [ réhabilitation ]

 

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marque-page

[...] commettant le péché encore plus grave d'écorner la page. (J'arrive à faire preuve à la fois de mauvais traitement et de compulsion). Je replie le coin supérieur pour marquer la page et le coin inférieur pour repérer les passages que je veux photocopier pour mon recueil de citations.

Auteur: Fadiman Anne

Info: Ex-libris, trad. Catherine Pierre, p.54, Mille et une nuits, 2004

[ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

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incompréhension

Je vous en prie, jamais­ je veux dire jamais, à aucun moment, en aucune circonstance, n¹essayez jamais de me défendre si et quand vous entendez des remarques injurieuses sur moi et mon travail... Vous ne ferez pas de bien au détracteur en commettant la faute d¹entreprendre une défense logique. Vous approfondirez seulement sa haine, ou sa peur et ses préjugés.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Lettre à Hilda Doolittle

[ psychanalyse ] [ non-scientifique ] [ non-systémique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

faussaires

On s'attend à ce que les politiciens, les agents immobiliers, vendeurs de voitures d'occasion et autres publicitaires déforment les faits dans un but intéressé, alors que les scientifiques qui falsifient leurs résultats sont considérés par leurs pairs comme commettant un crime inexcusable. Or, la triste réalité est que l'histoire des sciences fourmille de cas de falsifications pures et simples ou de scientifiques qui ont inconsciemment faussé leur travail parce qu'ils le contemplaient au travers des lentilles d'une conviction passionnée.

Auteur: Gardner Martin

Info:

[ exactitude ] [ consensus rationaliste ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

abdication

[...] l’aveu est une manifestation de la conscience morale qui a acquis l’usage de la parole. Le délinquant prend conscience de la signification de son méfait en le commettant à nouveau à travers la parole. Son sentiment de culpabilité muet que la société ne pouvait pas discerner commence ainsi à céder la place à un autre plus proche de la normale. Ayant fait librement étalage d’une partie de son besoin de punition, le criminel a en outre reconnu qu’il méritait un châtiment.

Auteur: Reik Theodor

Info: Dans "Le besoin d'avouer", traduit de l'américain par Sylvie Laroche et Massimo Giacometti, Payot, Paris, 1973, page 242

[ symbolisation ] [ conscientisation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

transgression

Cependant, aussi sûr que mon âme existe, je crois que la perversité est une des primitives impulsions du coeur humain, - une des indivisibles premières facultés ou sentiments qui donnent la direction au caractère de l'homme. Qui ne s'est pas surpris cent fois commettant une action sotte ou vile, par la seule raison qu'il savait devoir NE PAS la commettre? N'avons-nous pas une perpétuelle inclination, malgré l'excellence de notre jugement, à violer ce qui est LA LOI, simplement parce que nous comprenons que c'est LA LOI ?

Auteur: Poe Edgar Allan

Info: Nouvelles histoires extraordinaires, Folio no 564

[ conscience ]

 

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aveuglement

Kant fut le premier à attirer l'attention sur le paradoxe de notre raisonnement concernant la morale: quand nous rencontrons quelqu'un de vraiment mauvais, nous ne pouvons éviter l'impression qu'en commettant des actes horribles, il ne fait que se conformer à la nécessité inscrite dans sa nature, qu'il n'est pas en son pouvoir d'agir différemment.

Le paradoxe réside en ceci: nonobstant cette impression (et en apparente contradiction avec elle) nous le tenons pour entièrement responsable de ses actes, comme si sa "nature mauvaise" elle-même était un accident de son "libre-arbitre"...

Cette "responsabilité inconsciente" fait déjà signe vers le sujet de l'inconscient, ce "je" qui "doit advenir" selon la formule énoncée par Freud: "Wo es war soll ich werden".

Pour que ce sujet "responsable" puisse advenir, il aura dû vaincre l'hypothèse que les mauvais coups du sort NE SONT PAS le résultat de la malchance ou de la malveillance de "l'autre", petit autre ou grand Autre...

L'inconscient est un savoir sans sujet, ce qui "arrive" au sujet résulte massivement d'un automatisme de répétition insensé, acéphale, venant du point précis où le sujet refuse de savoir, "ne veut rien en savoir", livré qu'il est à sa passion de l'ignorance, "ça sait rien et ça jouit"...

Nul n'échappe à cette passion de l'ignorance, raison pour laquelle, dans l'enseignement de Lacan, l'ignorance est l'une des trois passions du parlêtre (avec l'amour et la haine).

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: publication facebook du 18.03.2021

[ possession ] [ futur antérieur ] [ performativité ] [ triade ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

cruauté

Rauching était un homme rempli de toutes les vanités, bouffi d'orgueil, insolent de ses titres, traitant ses subalternes comme s'il ignorait qu'il fût homme lui-même, dépassant toutes les bornes de la méchanceté et de la folie humaines dans ses cruautés envers les siens, et commettant des maux horribles. Si un esclave tenait devant lui, pendant son repas, comme c'était l'usage, un cierge allumé, il lui faisait mettre les jambes nues, et le forçait à y tenir le cierge serré, jusqu'à ce que la lumière s'éteignît.
Quand on l'avait rallumé, il faisait recommencer jusqu'à ce que les jambes du serviteur fussent toutes brûlées. Si celui ci voulait pousser un cri, ou quitter cette place et aller ailleurs, une épée nue le menaçait à l'instant; et quand il arrivait qu'il se mît à pleurer, son maître était dans dés transports de joie. Quelques personnes ont raconté que deux de ses serviteurs, un homme et une jeune fille, se prirent d'amour l'un pour l'autre.
Cette inclination s'étant prolongée pendant deux années ou davantage, ils s'unirent, et se réfugièrent ensemble dans l'église. Rauching l'ayant appris, va trouver le prêtre du lieu, et le prie de lui rendre sur-le-champ ses deux serviteurs, auxquels il pardonne. Alors le prêtre lui dit : " Tu sais quel respect on doit avoir pour les églises de. Dieu; tu ne pourras les ravoir que si tu jures de maintenir leur union, et que si tu t'obliges aussi à les exempter de toute peine corporelle. " Rauching, après avoir longtemps réfléchi, incertain et silencieux, se tourna enfin vers le prêtre , plaça ses mains sur l'autel, et dit en prononçant un serment : " Jamais ils ne seront séparés par moi ; au contraire, je ferai en sorte qu'ils restent toujours unis. " Le prêtre crut sans défiance à la promessede cet homme rusé, et lui rendit les serviteurs ainsi pardonnes. Il les reçut en remerciant, et retourna chez lui. Aussitôt il fait arracher un arbre, et, après en avoir séparé le tronc des racines et de la tête à coups de coin, il le fait creuser; puis ayant fait ouvrir la terre à la profondeur de trois ou quatre pieds, il ordonne qu'on dépose cette caisse dans la fosse. Il y fit arranger la jeune fille comme une morte, puis jeter l'esclave sur elle, et ayant mis un couvercle par-dessus, il remplit la fosse de terre et les ensevelit tout vifs en disant : " Je n'ai pas violé mon serment qu'ils ne seraient jamais séparés. " Quand le prêtre apprit cela, il accourut en hâte, et par ses reproches obtint, non sans peine, qu'on les déterrât. Il retira le jeune homme encore vivant, mais il trouva la jeune fille étouffée.

Auteur: Grégoire de Tours

Info: Histoire ecclésiastique de France

[ barbarie ]

 

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