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femmes-hommes

Son plaisir était le plaisir d'Estelle, il n'en avait pas d'autre, n'en concevait pas d'autre.
(...)
Je te l'ai dit, murmura-t-il d'un air d'excuse, pour moi c'est facultatif. C'est ton plaisir qui me fait plaisir.

Auteur: Billetdoux Raphaële

Info: C'est fou, une fille...

[ sexualité ] [ interaction ] [ orgasme ]

 

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sources philosophiques

Walden modernise et développe l’idée de liberté en faisant revivre un idéal classique d’autarcie et d’autonomie – auquel les stoïciens avaient attaché une grande importance -, en se réappropriant dans un contexte américain le concept hindou de libération finale de l’esprit et en l’assimilant à la sauvagerie qu’il concevait comme source et ressource de la civilisation et de la culture.

Auteur: Richardson Robert

Info: Dans "Henry David Thoreau Biographie intérieure", traduit par Pierre Madelin, page 369

[ interprétation ] [ signification ] [ analyse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

islam

Elle s'interrogea sur les gens qui concevaient de tels vêtements. Combien ils devaient redouter leurs propres désirs. Souhaiter qu'une femme porte ça signifiait qu'on connaissait tout le danger du regard. On le connaissait, on connaissait sa propre impuissance face à lui, et on concevait pour cela un costume susceptible de dissimuler la cause de la honte qu'on en éprouvait. Or le costume ne servait qu'à punir davantage le honteux.

Auteur: Jeet Thayil

Info: Narcopolis. À propos de la burqua

[ voile ] [ niqab ]

 

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question

Une partie de son problème venait de ce qu'il n'arrivait pas à concevoir le temps et l'espace comme quelque chose d'agglutiné au point qu'on puisse marcher dessus. Il avait, certes, une bonne notion de ce qu'était le temps. Il concevait le moment présent, vivace et amplifié, qui marquait la séparation entre le passé connu mais rapidement estompé et le futur inconnu plutôt fantomatique. Mais comment fusionner cela avec la distance ?

Auteur: Benford Gregory

Info: Le Centre Galactique, tome 5 : Les Profondeurs furieuses

[ monadologique ]

 

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déchet

Peut-être Lacan fut-il fasciné par la mélancolie de saint Thomas d’Aquin à la fin de son existence. Dès l’acte fondateur de l’EFP*, la Proposition d’octobre 1967, il inséra cette citation pour caractériser la fin d’une analyse telle qu’il la concevait : sicut palea, que Lacan traduisait par "comme du fumier" (en vérité "comme de la paille"). Au bout de son parcours, le sujet considère son œuvre comme une merde. La dissolution** fut peut-être le sicut palea de son existence. 

Auteur: Haddad Gérard

Info: Dans "Le jour où Lacan m'a adopté", éd. Grasset & Fasquelle, Paris, 2002, page 425 *École freudienne de Paris ** de l'EFP en 1980

[ pessimisme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

vision anthropologique

Selon Freud, l’homme n’est qu’un mécanisme mis en branle par la libido avec comme principe régulateur le maintien de la libido au minimum de l’excitation. Il concevait l’homme comme un être fondamentalement égoïste, lié à ses semblables par la nécessité partagée de satisfaire des désirs instinctuels. Pour Freud, le plaisir était le relâchement de la tension et non l’expérience de la joie. L’homme était perçu comme déchiré entre son intellect et ses affects. Ce n’était pas l’homme total, mais le soi-intellect des philosophes des Lumières. L’amour fraternel était une exigence déraisonnable, contraire à la réalité, l’expérience mystique, une régression vers le narcissisme infantile.

Auteur: Fromm Erich

Info: Dans "Bouddhisme Zen et psychanalyse", page 94

[ pessimisme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

factualisme

Eût-il été seulement un théologien passionné, Occam ne nous aurait laissé qu’un brillant exemple de théologisme, mais il était en même temps un fin logicien et un philosophe lucide, dont l’esprit ne concevait pas une philosophie en décalage avec sa théologie. De fait, en plus de cela, il fut ce grand propagandiste dont les doctrines politiques, profondément ancrée dans sa théologie, devaient faire trembler les hautes structures de la Chrétienté médiévale. Comme philosophe, cependant, ce fut le privilège d’Occam que de relâcher dans le monde ce que je pense être le premier cas connu d’une nouvelle maladie intellectuelle. On ne saurait la décrire comme un scepticisme, puisqu’elle va souvent de pair avec une dévotion sans réserve à la promotion du savoir scientifique. Le positivisme ne serait pas un meilleur nom, puisqu’elle est principalement faite de négations. Il serait plus satisfaisant de l'appeler empirisme radical, si son problème principal n’était pas précisément de ne pas rechercher dans l’expérience ce qui rend l’expérience elle-même possible. Puisque cette maladie contagieuse est particulièrement commune chez les scientifiques d’aujourd’hui, on pourrait être tenté de la nommer “scientisme”, si nous oubliions le fait que sa première conséquence est de détruire, avec la rationalité de la science, sa possibilité elle-même.

Auteur: Gilson Etienne

Info: The Unity of Philosophical Experience (1950), p. 86

[ coupure épistémologique ] [ naissance de l'esprit scientifique moderne ] [ historique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

involution

[Christopher] Lasch concevait le progrès comme le chas d'aiguille par lequel la rationalité abstraite du capitalisme est venue envahir tous les aspects de notre existence pour nous placer en état de banqueroute émotionnelle. Selon lui, l'idée de progrès se caractérise par deux composantes appartenant indissolublement à la même séquence historique engagée depuis le XVIIIe siècle.

D'un côté, il implique la levée de la condamnation morale de l'insatiabilité des désirs humains en tant que garantie de l'émancipation des liens de dépendance étroits des communautés familiales, claniques, villageoises ou de quartier, qui corsetaient ces désirs.

De l'autre, cette offensive contre toutes les formes d'autorité traditionnelle, qui encourageait, tout au moins au début, l'esprit critique et l'émancipation individuelle, s'est trouvée accompagnée de la création d'un marché universel de marchandises censé garantir le développement d'un progrès technique sans horizon temporel limité et l'accès de tous à un éventail de choix jadis réservé aux privilégiés.

Mais, par une ruse de la raison, loin d'aboutir à un raffinement sans cesse croissant des goûts et des plaisirs, les effets de ce marché universel furent au contraire un rétrécissement de l'imaginaire émancipateur et une homogénéisation des modes de vie dans une société de plus en plus soumise au règne de l'abstraction capitaliste.

En conclusion, le progrès a produit une catastrophe anthropologique en sécrétant un type de personnalité, le Narcisse, un type d'être à la mentalité servile et foncièrement dépendant du marché - nourricier- à la consommation. En somme, c'est sur la pente d'une nouvelle société hétéronome que nous a conduits le progrès.

Auteur: Beauchard Renaud

Info:

[ analyse ] [ résumé ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

représentations scientifiques

L’idée d’un ordre mécanique remonte à Descartes autour de 1640. Son idée est que si l’on désire comprendre le fonctionnement d’une chose, il est possible de le découvrir en la regardant telle qu’une machine. Cette chose qui nous intéresse doit être isolée du reste - le roulement d’une bille, la chute d’une pomme, la circulation du sang - puis on construit un modèle mécanique, un jouet mental obéissant à certaines règles qui en répliquera le comportement. C’est en raison de la pensée cartésienne qu’il a été possible de découvrir au sens moderne le fonctionnement des choses.

Mais le point crucial que Descartes comprenait parfaitement et que souvent nous oublions, est que ce processus n’est qu’une méthode. Cette affaire de séparer les éléments, de les morceler pour les réagencer ensuite dans un modèle de comment les choses fonctionnent ne constitue pas la réalité. Il s’agit d’un exercice mental pratique que nous appliquons à la réalité pour la comprendre.

Descartes lui même concevait son procédé comme un exercice intellectuel. C’était un religieux qui aurait été horrifié de découvrir que les Hommes du XXème ont commencés à confondre le modèle pour la réalité. Mais depuis le vivant de Descartes son idée pris de l’élan, et le monde a compris qu’il était vraiment possible de découvrir le fonctionnement de la circulation sanguine ou la naissance des étoiles en les regardants comme des machines; et après avoir utilisé ce procédé du XIIème jusqu’au XXème pour découvrir les choses dans leur aspect mécanique, un basculement vers un nouvel état d’esprit eu lieu, traitant la réalité comme si son image mécanique constituait réellement la nature des choses comme si toute chose était machine.

Auteur: Christopher Alexander

Info: Nature of order

[ canevas ] [ dispositif ] [ contingentement ] [ historique ]

 
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Ajouté à la BD par Patate

bouddhisme

[…] bien que se plaçant dans la ligne des réformateurs upanishadiques (antiritualistes), Bouddha nie et refuse les résultats auxquels ceux-ci sont arrivés. La spéculation upanishadique était arrivée aux résultats suivants : le fondement de l’Univers est l’ "esprit pur", Brahman ; le véritable Soi de l’homme est l’âtman, lui aussi "esprit pur", immortel, éternel ; l’âtman est identique au Brahman et c’est en la découverte, en la réalisation de cette identité que consistent la béatitude de l’homme et son salut. Bouddha prend le contrepied de cette théorie : d’une part, il nie l’existence d’un esprit cosmique, du Brahman ; d’autre part, il nie l’existence du Soi, de l’ "âme" (âtman, purusha) humaine. […] Pour le Bouddha, l’Univers, la vie, l’ "âme" sont […] transitoires, en devenir incessant, et, comme tels, "douloureux" et "illusoires". La seule chose que Bouddha accepte sans réserve de l’héritage spirituel pan-indien, orthodoxe, c’est l’idée du karma (loi de la cause et de l’effet). […]
En même temps qu’il s’oppose au ritualisme védique (le sacrifice, que fait-il d’autre, en effet, sinon d’enfoncer l’homme encore plus profondément dans le cycle karmique des causes et des effets ?) et qu’il repousse les résultats auxquels avait abouti la spéculation upanishadique et post-upanishadique, - au sujet notamment de l’existence de Brahman et d’un Soi (âtman, purusha) qu’elle concevait indépendant de la vie psychomentale – Bouddha repousse également les excès mystiques des diverses écoles mystiques-contemplatives qui lui étaient contemporaines. […]
Le message du Bouddha s’adressait à l’homme en tant que tel, à l’homme pris dans le rets de la transmigration, à l’homme qui souffre. Pour Bouddha, de même que pour le Yoga (soit classique, soit baroque, sous toutes ses formes), le salut ne s’obtient qu’à la suite d’un effort personnel, d’une expérience. Les vérités révélées par Bouddha n’ont pour résultat le salut que si elles sont éprouvées expérimentalement, que si elles sont actualisées, réalisées.

Auteur: Eliade Mircea

Info: Dans "Techniques du yoga" pages 183 à 186

[ résumé ] [ philosophie ] [ expérience individuelle ] [ adogmatisme ]

 
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