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ouverture

Ceux qui n'ont pas l'esprit libre ont des pensées toujours confuses.

Auteur: Tchekhov Anton Pavlovitch

Info: Calepin

[ décontraction ] [ respiration ]

 

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boxe

Le ring, c'était la seule vie qui valait d'être vécue, le seul espace harmonieux, hors du monde, loin des étreintes confuses et des soûleries assassines.

Auteur: Lefranc Alban

Info: Le ring invisible

[ vivre ] [ sincérité ] [ vérité ]

 

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femmes-hommes

L'homme, après l'amour, et notamment au réveil, avec ses cheveux en désordre et sa barbe qui repousse, a souvent l'air hébété d'un naufragé. A part l'intense satisfaction d'avoir été - du moins le croit-il - vaillant et expert, il a les idées confuses et se sent le corps mou, invertébré. La femme, elle, est généralement pimpante. Dès le saut du lit, toute langueur l'abandonne. Elle bâtit des projets. Elle rêve à l'avenir précisément.

Auteur: Noli Jean

Info: La banquière

[ après ] [ post coïtum ]

 

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couple

Au début tout était calme, paisible, serein, comme au premier jour. Leur vie et leur façon d'être évoquaient ces feuilles d'un vert tendre et luisant dont les nervures transparaissaient sous le soleil de midi. Ils n'étaient pas de ces gens flous qui ne laissent où ils passent que des bribes de vie confuses et finissent par tout embrouiller autour d'eux, les hommes, l'existence et l'histoire. Jin Xiang et Zeng Shanmei étaient des feuilles vertes sous le soleil ...

Auteur: Chi Li

Info: Trouée dans les nuages

[ pureté ]

 

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première rencontre

Nous [avec Freud] nous sommes rencontrés en 1906. Le premier jour, nous nous sommes vus à une heure de l’après-midi, et nous avons parlé pendant treize heures d’affilée sans nous arrêter. C’était le premier homme réellement important que je rencontrais ; on ne pouvait le comparer à personne d’autre. Je l’ai trouvé extrêmement profond, intelligent et totalement hors du commun. Mais les premières impressions que j’ai eues de lui étaient plutôt confuses ; je n’arrivais pas vraiment à le saisir.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Introduction à la psychologie jungienne", page 78

[ découverte ] [ trouble ] [ amitié ] [ psychanalyse ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

songe

Rêve. Trois statues de la mort. L'une, un squelette; l'autre, un corps de phtisique portant une grosse tête ridicule comme dans les foires; l'autre, une statue de marbre noir. Toutes trois sur un piédestal dans une chambre, tandis que dans l'ombre d'un corridor se débattent des formes confuses et qui font peur. L'une après l'autre, descendant de leur piédestal et cherchant à m'attraper et me prenant par les bras et me tiraillant à elles, se disputent ma personne comme des raccrocheuses de trottoir.

Auteur: Goncourt Edmond et Jules de

Info: mémoires nov. 1855

[ triade ]

 

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quête

Le ramisme, le lullisme, l’art de la mémoire, sont des constructions confuses, élaborées à partir de toutes les méthodes mnémoniques ; elles encombrent la fin du 16e siècle et le début du 17e siècle. C’est qu’elles sont des symptômes qui révèlent la recherche de la méthode. Si on les replace dans ce contexte, celui de la recherche, d’un besoin grandissant de la méthode, les systèmes de Bruno prennent toute leur signification : ils manifestent moins de la folie qu’une volonté inébranlable de trouver une méthode.

Auteur: Yates Frances Amelia

Info: L'Art de la mémoire

[ Renaissance ] [ structuration ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

langage

La nature est un temple ou de vivant piliers

Laissent parfois sortir de confuses paroles :

L'homme y passe à travers des forêts de symboles

Qui l'observent avec des regards familier



Comme de longs échos qui de loin se confondent

Dans une ténébreuse et profonde unité

Vaste comme la nuit et comme la clarté

Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.



Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants,

Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,

— Et d'autres, corrompus, riches et triomphants,



Ayant l'expansion des choses infinies,

Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens,

Qui chantent les transports de l'esprit et des sens.

Auteur: Baudelaire Charles

Info: Les Fleurs du mal

[ correspondances ] [ sonnet ] [ poème ] [ sensualité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

paroles-de-robots

Les machines ténébreuses restèrent en position.

- Trop quoi ? demanda Solcom.

- Trop de lumière. De bruit. D’odeurs. Et rien de mesurable... des données confuses – des perceptions imprécises... et...

- Et quoi ?

- Je ne sais comment dire. Mais c’est irréalisable. J’ai échoué. Tout est vanité.

- Il avoue, dit Divcom.

- Quels étaient les mots prononcés par l’Homme ? dit Solcom.

- J’ai peur, répondit Mordel.

- Seul l’Homme peut connaître la peur, dit Solcom.

- Vas-tu prétendre que Gel a réussi mais ne veut pas l’admettre parce qu'il a peur de la condition de l’Homme ?

- Je ne sais pas encore, Suppléant. Est-ce qu’une machine peut se transformer au point de devenir un Homme ? demanda Solcom en s’adressant à Gel.

- Non, ce n’est pas faisable. Rien n’est faisable. Tout est vanité. Tout. La reconstruction.

Auteur: Zelazny Roger

Info: Dans "Le temps d'un souffle, je m'attarde", Editions Le passager clandestin, traduction française de Jean Bailhache revue par Dominique Bellec, Paris, 2022, page 85

[ dans la peau d'un humain ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

quête intellectuelle

Le calme et le silence nécessaires au savant ont je ne sais quoi de doux, d’enivrant comme l’amour. L’exercice de la pensée, la recherche des idées, les contemplations tranquilles de la science nous prodiguent d’ineffables délices, indescriptibles comme tout ce qui participe de l’intelligence, dont les phénomènes sont invisibles à nos sens extérieurs. Aussi sommes-nous toujours forcés d’expliquer les mystères de l’esprit par des comparaisons matérielles. Le plaisir de nager dans un lac d’eau pure, au milieu des rochers, des bois et des fleurs, seul et caressé par une brise tiède, donnerait aux ignorants une bien faible image du bonheur que j’éprouvais quand mon âme était baignée dans les lueurs de je ne sais quelle lumière, quand j’écoutais les voix terribles et confuses de l’inspiration, quand d’une source inconnue les images ruisselaient dans mon cerveau palpitant. Voir une idée qui pointe dans le champ des abstractions humaines comme le lever du soleil au matin et s’élève comme lui, qui, mieux encore, grandit comme un enfant, arrive à la puberté, se fait lentement virile, est une joie supérieure aux autres joies terrestres, ou plutôt c’est un divin plaisir. L’étude prête une sorte de magie à tout ce qui nous environne. Le bureau chétif sur lequel j’écrivais, et la basane brune qui le couvrait, mon piano, mon lit, mon fauteuil, les bizarreries de mon papier de tenture, mes meubles, toutes ces choses s’animèrent, et devinrent pour moi d’humbles amis, les complices silencieux de mon avenir. Combien de fois ne leur ai-je pas communiqué mon âme, en les regardant ?

Auteur: Balzac Honoré de

Info: Dans "La peau de chagrin", Librairie générale française, 1984, pages 132-133

[ travail ] [ rêverie ] [ familiarité des choses ] [ exaltation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson