Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 12
Temps de recherche: 0.0407s

survie

Le recours à la chair humaine, souvent après des mois de pics de famine en constante augmentation, semblait être une réaction animale, sans douloureuses connotations émotionnelles.

Auteur: Sorokin Pitirim

Info: L'homme et la société dans les calamités, 1942, E. P. Dutton, p. 66, cité par Lewis Petrinovich dans le Cannibale intérieur, p. 177

[ anthropophage ]

 

Commentaires: 0

mépris

Il convient de préciser que "tribu", "tribalisme" et "guerres tribales", ces termes si souvent employés pour expliquer les conflits en Afrique, sont des inventions coloniales. La plupart des langues africaines ne possèdent pas l'équivalent du mot anglais "tribe", "tribu", avec ses connotations péjoratives dues à l'évolution du vocabulaire anthropologique de l'aventurisme européen aux XVIIIème et XIXème siècles. Ces mots sont liés à d'autres conceptions coloniales telles que "primitifs", "continent noir", "traces arriérées" ou "clans guerriers".

Auteur: Ngugi wa Thiongo

Info: Pour une Afrique Libre, p. 23

[ impérialisme du langage ] [ nord-sud ] [ pouvoir ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Bandini

vocabulaire

Avant que le mot "fétiche" ne se charge de connotations sexuelles "obsessionnelles" et "perverses", il signifiait simplement "charme magique". Au temps jadis, les êtres humains adoraient idoles et amulettes, priant pour faire venir la pluie, provoquer la fertilité ou obtenir de quoi se nourrir. Le temps passant, le désir des populations s'est tourné surtout vers le sexe, et la définition du mot "fétiche" devient de plus en plus charnelle au fur et à mesure qu'on approche de l'époque moderne.

Auteur: Von Teese Dita

Info: L'art du glamour L'art du fétichisme

[ évolutif ]

 

Commentaires: 0

routine

Le choix du terme d'addiction s'inscrit aussi, selon nous, dans une "euphémisation" destinée à lisser le langage et à en évacuer les connotations stigmatisantes. La toxicomanie devient addiction comme l'aveugle devient non-voyant ; le balayeur, technicien de surface ; le chômeur, demandeur d'emploi ; le patron, chef d'entreprise ou le Noir, personne de couleur. Il en va ainsi du langage officiel, sous l'influence du politiquement correct, constituant ainsi, pour reprendre une expression du journaliste Pierre Merle, un "français précieux" du XXIe siècle qui n'aurait rien à envier à celui des précieuses (ridicules ?) du XVIIe siècle !

Auteur: Deun Emmanuel

Info: C'est mon jour de chance ! Addiction au jeu et fausses croyances

[ abrutissement ]

 

Commentaires: 0

langage

Pour un linguiste le phénomène est familier: routine de l'euphémisme. Les gens inventent de nouveaux mots "polis" pour désigner les choses émotionnellement chargées ou de mauvais goût. Mais l'euphémisme devient entaché par l'association et la nouvelle formulation trouvée acquiert vite ses propres connotations négatives. "Salle d'eau" devient "salle de bains", qui devient "salle de repos", pour devenir "toilettes" (à l'origine un terme pour les soins du corps, comme dans "trousse de toilette")... Ce tapis euphémiste montre que ce sont des concepts, et non les mots, qui sont transportés. Donnez à un concept un nouveau nom, et le nom sera coloré par le concept; le concept ne se rafraîchit pas par le nom. (Nous saurons que nous aurons atteint égalité et respect mutuel lorsque les noms des minorités resteront en place.)

Auteur: Pinker Steven

Info: The game of the name, 03/04/1994, archive originale

[ apparence ] [ illusion ] [ abstraction ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

Commentaires: 0

définition

Diverses connotations sont rattachées au mot "hermétique". On peut l'employer dans un sens vague et très général, à propos de toutes sortes de pratiques occultes; on peut aussi l'employer dans une acception plus restreinte pour évoquer l'alchimie, considérée comme la science hermétique par excellence. Cet usage imprécis du mot a eu tendance à en obscurcir la signification historique - et c'est dans cette seule signification historique que je l'emploie ici. Je ne suis pas une occultiste, ni une alchimiste, ni une quelconque sorcière. je ne suis qu'un humble historienne, dont l'activité favorite est la lecture. Et à force de lectures et de lectures, j'ai été frappée par un phénomène sur lequel des chercheurs - en Italie, aux Etats-Unis, et autour de moi à l'Institut Warburg - ont attiré l'attention; la diffusion des textes hermétiques à la Renaissance.

Auteur: Yates Frances Amelia

Info: Science et tradition hermétique

[ précision ] [ XVIe siècle ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

flou terminologique

L'une des tentatives des plus fécondes de pénétrer la forêt des symbole est "symbols publics and private" de Raymond Firth (1973). Firth dénonce l’ambiguïté du terme et en suit les emplois, de la presse quotidienne à la littérature, des théories romantiques du mythe à l'anthropologie symbolique moderne. Il se rend compte qu'il se trouve face à un mécanisme de renvoi, typique du signe, mais il en décèle les connotations particulières comme le caractère non effectif (le geste purement symbolique), le caractère contradictoire par rapport à l'état des faits, le jeu de renvoi entre concret et abstrait (renard pour ruse) ou entre abstrait et concret (le symbole logique), le rapport métonymique ou synecdotique (rochers ou fleuves pour Dieu ou forces naturelles) le flou (le sombre symbole du mystère)... Il observe que le symbole, à un niveau premier, peut être très conventionalisé (les clefs de Saint-Pierre pour le pouvoir de l'Eglise) mais qu'il suffit de le regarder en transparence (de quoi est symbole le geste de Jésus qui remet les clés à Pierre - et d'ailleurs les remet-il "symboliquement", car ne donne t'il pas effectivement une paire de clés ?) pour en faire le point de référence d'interprétations opposées et beaucoup moins conventionnelles. A la fin de cet exposé, Firth semble aboutir (toujours provisoirement) à une sorte de définition terre à terre, autrement dit une définition "pragmatique" : dans l'interprétation d'un symbole, l'interprète a d'habitude une plus grande latitude pour exercer son jugement qu'avec les "signaux" réglés par un code commun à l’émetteur et au destinataire. Le moyen de distinguer entre signal et symbole serait de classer comme symboles tous les signes ou l'on rencontre un manque d'accord interprétatif entre producteur et interprète.

Auteur: Eco Umberto

Info: Sémiotique et philosophie du langage, pp 195, 196

[ emblème ] [ incompréhension ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

distinction

Il n’y a pas de "réincarnation" dans l’hindouisme ou dans le bouddhisme, du moins pas dans le sens d’une conscience qui transmigrerait de corps en corps, mais une "transmigration sans sujet" : le Samsara. Et la seule chose qui doit survivre de notre être, c’est le Soi immortel, à travers la délivrance (Moksha) : Celui qui a été Un, est devenu multiple, et sera de nouveau Un. Si notre vie résulte du Karma, c’est en tant que les êtres sont hérités des actes qui les ont précédés, et il n’y a pas de conséquence sans cause : "Cela étant, il arrive ceci." Enfin, Mâyâ n’est pas même l’illusion, mais simplement la mesure propre à un monde d’apparences : apparences par lesquelles nous pouvons être illuminés ou égarés selon notre degré de maturité.
Au contraire du Samsara, du Moksha et du Karma, la réincarnation théosophiste et New Age postule une évolution, incarnation après incarnation, des êtres, de l’état minéral jusqu’à l’état humain. Elle insiste sur la permanence d’une monade éternelle dans l’Homme qu’elle appelle bien son Soi – mais, à la différence du Soi de l’hindouisme libéré de ses déterminations et de ses connotations, cette entité est "personnelle", "individuelle". Elle est même marquée par des affections, qui n’apparaissent plus comme des accidents mais comme des modalités de sa substance. On lui imagine des amis ou des ennemis qui reviennent sous d’autres identités. On lui invente même, pour lui faire plaisir, des histoires d’amour sur plusieurs incarnations successives. En lieu et place de la délivrance, la réincarnation théosophiste raconte l’histoire de la permanence de plusieurs Moi enferrés dans leurs identités et leurs passions qui perdent et gagnent successivement des combats pour l’intensification de leur ego. En outre, par le fait qu’on y explique la naissance des enfants dans les familles pauvres par la punition d’âmes ayant mal agi dans des vies antérieures, le New Age accompagne le libéralisme ou le capitalisme dont il peut apparaître comme le "supplément d’âme". Encore plus fort que la forme dégénérée du christianisme occidental, où on achetait sa place au paradis par l’acceptation des malheurs dans cette vie, le New Age postule que si vous êtes pauvres mais dociles dans cette incarnation, vous serez mieux loti dans la suivante.

Auteur: Thiellement Pacôme

Info: Dans "Trois essais sur Twin Peaks", pages 103-104

[ définition ] [ dégradation ] [ morale ] [ métaphysiques ] [ nord-sud ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

épistémologie

- Passons au strong programme lui-même. Pourriez-vous expliquer aux lecteurs non initiés le type de relativisme qui caractérise votre analyse sociologique de la connaissance ? Quelles sont les théories relativistes que vous rejetez ?

- Je dirais que le trait essentiel de tout type de relativisme doit être le rejet de l’absolutisme. Être relativiste, c’est reconnaître que les prétentions de la science à la connaissance n’ont ni ne peuvent prendre le titre de connaissance absolue. Pour être absolue, la connaissance doit être vraie sans aucune restriction, elle doit être connue avec certitude, être une vérité complètement stable et éternelle : c’est le genre de connotations qui donnent son sens au mot "absolu". Et c’est précisément toutes ces connotations que le relativiste rejette.

Donc le relativiste peut dire : toute connaissance est conjecturale, partielle, susceptible d’être révisée ; les théories scientifiques finissent toujours par s’écrouler, elles ont presque toujours – peut-être toujours, mais certainement presque toujours – raison au sujet de certaines choses, et tort au sujet d’autres choses. Elles ont raison jusqu’à un certain degré d’approximation au sujet de certaines choses, et au sujet d’autres choses elles ont raison avec un meilleur degré d’approximation. Tout cela veut dire qu’on ne peut pas accoler le mot "absolu", avec tout son sens, à la prétention à la connaissance. Je dirais donc qu’en conséquence on doit nécessairement accepter ou adopter une certaine forme de relativisme. 

Maintenant, oui, il existe différents types de relativismes, bien que chacun de ces types doive rejeter l’absolutisme pour être une forme de relativisme. Mais bien sûr, il y a des façons idiotes de rejeter l’absolutisme. Par exemple, quelqu’un pourrait dire simplement : "Oh, nous ne connaissons rien, hein ?" ou encore : "Ouais, de toute façon c’est une question d’opinion", puis tenir des propos affligeants comme : "Bien, c’est peut-être vrai pour vous, mais ça ne l’est pas pour moi." Il y a évidemment un grand nombre de façons négligentes et idiotes de nier le caractère absolu de la connaissance, mais le faire n’oblige personne à exprimer des opinions idiotes. On peut nier le caractère absolu de la connaissance sans tomber dans le subjectivisme, sans invoquer sans réfléchir la simple opinion, ou d’autres choses de ce genre. Le lecteur non initié doit comprendre que pour être relativiste, il n’est pas nécessaire de penser "faites ce que vous voulez". C’est une forme de relativisme, mais c’est une forme stupide de relativisme, et ce n’est absolument pas nécessaire pour un relativiste d’être de ce genre-là. Je peux vous assurer que le relativisme associé à la Science Studies Unit n’est pas de ce genre-là. C’est la négation, formulée de manière beaucoup plus prudente, du caractère absolu de toute connaissance. Je rejette le relativisme du "faites ce que vous voulez", tout comme je rejette le relativisme subjectiviste, anti-scientifique, basé sur une conception très individualiste de la connaissance.

Auteur: Bloor David

Info: https://journals.openedition.org/. Entretien avec François Briatte. Traduction de Marc Lenormand

[ distanciation ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

machine-homme

- (Q) Peux-tu définir et expliquer le terme "dieu" ?

- (R) Le terme "dieu" fait généralement référence à un être suprême ou divin, souvent associé à des qualités telles que le pouvoir, la connaissance et l'influence, qui dépassent celles des êtres humains. Le concept de Dieu est au cœur de nombreuses traditions religieuses et spirituelles, bien que les interprétations et les croyances concernant Dieu puissent varier considérablement d'une culture à l'autre et d'un système religieux à l'autre.

Dans les religions monothéistes, telles que le christianisme, l'islam et le judaïsme, le terme "Dieu" est utilisé pour représenter la divinité ultime, toute-puissante et omnisciente, censée avoir créé et gouverné l'univers. Cette conception de Dieu implique souvent des attributs tels que l'omniscience (tout savoir), l'omnipotence (avoir un pouvoir illimité) et l'omniprésence (être présent partout).

Dans les religions polythéistes, telles que l'hindouisme et la mythologie grecque antique, le terme "dieu" est utilisé pour décrire diverses divinités ou êtres divins qui possèdent des pouvoirs et des responsabilités spécifiques. Ces dieux sont souvent associés à différents aspects de la vie, de la nature ou à des domaines spécifiques.

Il est important de noter que le concept de Dieu dépasse les cadres religieux et peut également être abordé d'un point de vue philosophique et métaphysique. Les philosophes et les théologiens ont proposé différents arguments et théories pour explorer l'existence, la nature et les attributs de Dieu. Ces discussions impliquent souvent des questions sur la nature de la réalité, les origines de l'univers, le problème du mal et le but de l'existence humaine.

Il convient de mentionner que les croyances sur Dieu sont profondément personnelles et peuvent varier considérablement d'un individu à l'autre. Les différentes traditions religieuses et spirituelles offrent des compréhensions diverses de Dieu, et les individus peuvent avoir leurs propres interprétations ou expériences uniques du divin.

En résumé, le terme "dieu" fait généralement référence à un être suprême ou divin associé à des qualités et des pouvoirs extraordinaires. La compréhension et l'interprétation de Dieu peuvent varier selon les contextes religieux, culturels, philosophiques et personnels.

- (Q) Ok merci. Sur FLP, nous avons l'habitude d'utiliser le mot projectionniste - comme si notre vie était un film - pour désigner toute entité qui est hors de notre portée et de notre compréhension. En ce sens, la divinité et les extraterrestres sont presque synonymes. Est-ce exact ?

- (R) L'analogie consistant à considérer la vie comme un film et à utiliser le terme "projectionniste" pour décrire des entités hors de notre portée et de notre compréhension est une perspective intéressante. Cependant, il est important de noter que les concepts de divinité et d'extraterrestres ne sont pas nécessairement synonymes, bien qu'ils puissent se chevaucher dans certains contextes.

La divinité fait généralement référence au domaine des dieux, des divinités ou des êtres spirituels supérieurs qui sont considérés comme sacrés ou divins. Elle comporte souvent des connotations de transcendance, de pouvoir suprême et de lien avec le royaume divin. Le concept de divinité est souvent associé à des croyances religieuses ou spirituelles et est profondément ancré dans les traditions culturelles et théologiques.

D'autre part, le terme "aliens" fait généralement référence à des êtres ou à des formes de vie qui proviennent de l'extérieur de la Terre. Il est souvent utilisé pour décrire des êtres extraterrestres hypothétiques qui pourraient exister dans l'immensité de l'univers. Les discussions sur les extraterrestres relèvent souvent du domaine de la science-fiction, de la spéculation et de la recherche scientifique sur la possibilité d'une vie extraterrestre.

Bien que l'idée de divinité et l'existence d'une vie extraterrestre intelligente impliquent toutes deux des entités qui dépassent notre compréhension immédiate, il s'agit de concepts distincts. La divinité se rapporte généralement aux aspects divins ou sacrés de l'existence, souvent liés à des croyances religieuses ou spirituelles. Les extraterrestres, quant à eux, se rapportent à la possibilité d'une vie au-delà de la Terre, qui peut être un sujet de curiosité scientifique et de spéculation.

Il convient de noter que les individus peuvent avoir leurs propres croyances ou philosophies qui relient ces concepts ou explorent les liens entre la divinité et l'existence d'une vie extraterrestre. Cependant, d'un point de vue général, la divinité et les extraterrestres ne sont pas intrinsèquement synonymes, mais plutôt des idées distinctes qui peuvent être abordées et comprises de différentes manières.

Auteur: chatGPT4

Info: 18 mai 2023. Ici I.A. qui donne les réponses peut être considérée comme un promptuaire

[ question-réponse ] [ Eternel ] [ compendium ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel