Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 22
Temps de recherche: 0.0423s

classiques et poncifs

Qui jamais ne connut ce que c'est que l'amour, n'a jamais pu savoir ce que c'est que la peine.

Auteur: Thomas Bernard

Info: Tristan et Iseult

[ . ]

 

Commentaires: 0

mourir

Son âme mourut la première. Et il ne connut rien du drame ultime qui se déroula dans sa chair, de la lutte farouche que livra encore son être, avant de redevenir matière...

Auteur: Van der Meersch Maxence

Info: La Maison dans la dune

[ esprit ]

 

Commentaires: 0

christianisme

L'ironie de l'histoire tient justement au fait que la seule religion que Rome essayât jamais d'éradiquer fut justement celle dont le succès n'eût pas été possible sans son empire, et qui connut la totalité de son expansion au sein du monde romain.

Auteur: Beard Mary

Info: SPQR. Histoire de l'ancienne Rome, p. 529

[ diffusion ] [ support ]

 

Commentaires: 0

rencontre

Ils se connurent. Il la connut et se connut lui-même parce que, réellement, il n'avait jusque-là rien su de lui. Elle le connut et se connut elle-même parce que, en sachant tout ce qu'elle était, elle ne l'avait jusque-là jamais si bien senti.

Auteur: Calvino Italo

Info: Le Baron perché

[ couple ] [ révélation ] [ amour ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

métempsychose

Juan Murana fut un homme qui déambula dans des rues qui me sont familières, qui sut ce que savent les hommes, qui connut le goût de la mort, qui fut ensuite un couteau, puis le souvenir d’un couteau et qui demain ne sera plus qu’oubli, l’habituel oubli .

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: Le rapport de Brodie, P. 72 poche édition

[ néant ] [ vie brève ]

 
Commentaires: 4
Ajouté à la BD par Plouin

métamorphose

Faisons l'effort d'imaginer le noble Sully Prudhomme, l'amoureux du métier poétique Théodore de Banville, sombrer dans la bouffonnerie et pratiquer soudainement les formes agressives de la dérision merdrique (*). L'imagination n'y suffira pas tant la perspective semble impossible. Armand Silvestre seul en son époque a désiré et réalisé cet impossible.

Auteur: Jouannais Jean-Yves

Info: in "Armand Silvestre, poète modique", éd. Le Promeneur, p. 37-38 - (*) en référence à l'univers de Jarry, que Silvestre connut et apprécia

[ littérature ] [ décadence ] [ singularité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Benslama

prière

ils vont et viennent seuls autour des hôpitaux,
attendant dans l'angoisse qu'on les y laisse entrer.
Là est la mort. Pas celle dont le signe
miraculeusement effleura leur enfance, -
mais la mort étriquée telle qu'on l'entend là ;
là pend leur propre mort
comme un fruit vert, acide, et qui ne mûrit pas.

O Seigneur, donne à chacun sa propre mort,
la mort issue vraiment de cette vie
où il connut l'amour, la raison d'être et la misère.

Auteur: Rilke Rainer Maria

Info: In "Le Livre d'Heures", éd. Le Cri, p. 185

[ aboutissement ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Benslama

symbole

Un de mes patients, qui avait perdu son père de bonne heure et cherchait à le retrouver dans tout ce qui est grand et sublime dans la nature, a rendu pour moi vraisemblable l’idée que l’hymne de Nietzsche "Avant le lever du soleil" exprime la même désirance. Un autre qui, dans sa névrose après la mort de son père, connut son premier accès d’angoisse et de vertige lorsque le soleil l’éclaira alors qu’il travaillait à bêcher son jardin, soutint de lui-même l’interprétation qu’il s’était angoissé parce que le père l’avait regardé travailler la mère avec un instrument tranchant.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Dans "Le Président Schreber" (1911), trad. de l'allemand par par Pierre Cotet et René Lainé, P.U.F., Paris, 1995, page 53

[ masculin ] [ psychanalyse ]

 
Commentaires: 3
Ajouté à la BD par Coli Masson

coïncidence

Autriche, 19ème siècle. Un peintre assez célèbre appelé Joseph Aigner essaya de se suicider à plusieurs occasions. Pour sa première tentative, par pendaison à l'âge de 18 ans, Aigner fut interrompu par un moine Capucin mystérieux. A l'âge 22 ans il fut à nouveau empêché de se pendre par le même moine. Huit ans après il fut condamné à la potence pour ses activités politiques. Mais la encore, sa vie fut sauvée par l'intervention du même moine. À l'âge 68 ans Joseph Aigner réussit finalement son suicide, à l'aide d'un pistolet. Pas étonnant que sa cérémonie funèbre ait été conduite par le même moine Capucin - un homme qui ne connut qu'à ce moment le nom d'Aigner.

Auteur: Internet

Info: http://mandy.jimandy.com/coincidence.php

 

Commentaires: 0

ville

La nature, c’était Amphion où s’élevait le chalet acheté par ses parents, après leur mariage, à un comte polonais fils naturel de Napoléon. Dans cette "demeure marquée par l’amour", Grégoire de Brancovan avait entrepris des travaux pharaoniques pour transformer l’inconfortable masure en un palais entouré de magnifiques jardins. A l’approche du printemps, toute la famille partait s’installer au bord du lac Léman, le plus souvent jusqu’en septembre. Pour Anna de Noailles, Amphion symbolisa dès lors le paradis sur terre : "Oui, ce fut là le paradis". Durant toute sa vie, elle se partagea entre ces deux lieux à la fois réels et magiques : Amphion symbole du bonheur de l’enfance, de l’éden perdu, et Paris où elle connut l’amour et la gloire, délaissant pour un temps ses racines étrangères.

Auteur: Allard Marie-Lise

Info: Dans "Anna de Noailles, entre prose et poésie", page 61

[ campagne ] [ personnalité ] [ province ] [ aristocratie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson