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théologie

Luther lui-même n’était certes pas un homme moderne, pas plus qu’il n’était un protestant. Cela ne l’empêche pas d’être à l’origine du monde moderne, comme il est à l’origine du protestantisme. Et c’est justement ce qui fait l’immense intérêt de son cas, catholique, foudroyé, saint manqué, c’est dans une manière fausse et forcenée (et où, en réalité, le Moi devenait centre et règle souveraine) de se jeter sur certaines grandes antiques vérités trop oubliées autour de lui (confiance en J.-C. et mépris de soi, valeur de la conscience comme règle immédiate de nos actions, impossibilités pour l’homme déchu d’un état de perfection naturelle acquise sans la grâce du Christ, etc.) qu’on voit paraître en lui le principe des erreurs modernes.

Auteur: Maritain Jacques

Info: Notes sur Luther, page 610

[ christianisme ] [ malentendu ] [ conséquences ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

recul sur soi

La possibilité qu’offre la sociologie à toutes celles et ceux qui s’en saisissent de clarifier leur existence et de prendre conscience des processus qui les déterminent ne débouche pas automatiquement sur une libération immédiate, de même que la mise en mots des expériences dans le cadre de la psychothérapie ou de la cure analytique ne suffit souvent pas à guérir les patients de leurs maux ou de leurs souffrances. Ces expressions verbales et ces prises de conscience ne peuvent notamment pas stopper comme par miracle des logiques incorporées qui fonctionnent bien souvent en deçà de la conscience, comme des schémas récurrents, des habitudes qui reviennent inlassablement sans même avoir à y penser. Mais elles constituent certainement la condition initiale de possibilité d’un changement.

Auteur: Lahire Bernard

Info: La part rêvée, p. 213

[ inconscient ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

déroulement

Avant tout la conscience couvre un intervalle de temps, car si elle ne le faisait pas, nous ne pourrions avoir aucune connaissance de celui-ci, pas simplement une véritable méconnaissance mais aucune conception du tout à son sujet. Nous sommes donc obligés de dire que nous en sommes immédiatement conscients au travers d'un intervalle de temps infinitésimal. En fait, cette conscience infimement déployée est le sentiment direct de son contenu comme étalé. Dans un intervalle infinitésimal, nous percevons directement la séquence temporelle de son début, son milieu et sa fin.... Or cet intervale est suivit par un autre, dont le début est le milieu du premier, et dont le milieu est la fin du premier. Nous avons ici une perception immédiate de la séquence temporelle de son début, de son milieu et de sa fin, ou disons, des deuxième, troisième et quatrième instants.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: The Law of Mind (1892) First published in The Monist Vol. II, No. 4 (July 1892). Trad Mg

[ chronologie ] [ horizontalité ] [ durée ] [ oeil de l'esprit ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

élément distinct

Le mot individualité appliqué à une eccéité (qualité d'une chose d'être ici et maintenant telle qu'elle est) implique une conception unilatérale de la question, comme si unité et ségrégation étaient ici la caractéristique. Mais ce n'est pas le cas. L'unité ségrégative appartient à la conscience immédiate, à la qualité ; et où qu'elle apparaisse, voilà son origine réelle. La véritable caractéristique de cette unité est la dualité ; et ce n'est que lorsqu'un membre de la paire est considéré exclusivement qu'il apparaît comme une individualité.
Mais ce qui est communément présent à notre esprit lorsque nous parlons d'individualité est une manière positive de repousser la généralité. Nos pensées sont tellement imprégnées cette dernière, que nous regardons tout de son point de vue. Au lieu de penser à cette individualité telle qu'elle est en elle-même et pour elle-même, nous la considérons dans sa relation avec la généralité.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: Abstracts of 8 Lectures, 1897-8, Manuscript Id: MS [R] 942. From the Robin Catalogue

[ notion séparée ] [ dichotomie ] [ focalisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

positiver

Notre hémisphère droit concerne le moment présent. C'est immédiatement ici, tout de suite. Notre hémisphère droit pense images et il apprend de manière kinesthésique, via la sensation des mouvements des parties du corps. Des Informations sous forme de flux d'énergie qui passent simultanément par tous nos systèmes sensoriels. Et ensuite tout ça éclate dans l'énorme collage du présent.
Ce à quoi ce moment présent ressemble, son goût, à quoi il parait et sonne. Je suis énergie connectée à l'énergie tout autour de moi par la conscience de mon hémisphère droit. Nous sommes des êtres d'énergie connectés les uns aux autres par la conscience de nos hémisphères droits comme une famille humaine. Et juste ici, maintenant, nous sommes tous frères et soeurs sur cette planète, ici destinés à faire du monde une place meilleure. En ce moment nous sommes parfaits, nous sommes le tout. Et nous sommes magnifiques.

Auteur: Bolte Taylor Jill

Info: My Stroke of Insight: A Brain Scientist's Personal Journe

[ cerveau ] [ droit ] [ gauche ]

 

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âge d'or

Si nous envisageons l’histoire de l’humanité telle que l’enseignent les doctrines traditionnelles, en conformité avec les lois cycliques, nous devons dire que, à l’origine, l’homme, ayant la pleine possession de son état d’existence, avait naturellement par là même les possibilités correspondant à toutes les fonctions, antérieurement à toute distinction de celles-ci. La division de ces fonctions se produisit dans un stade ultérieur, représentant un état déjà inférieur à l’"état primordial", mais dans lequel chaque être humain, tout en n’ayant plus que certaines possibilités déterminées, avait encore spontanément la conscience effective de ces possibilités. C’est seulement dans une période de plus grande obscuration que cette conscience vint à se perdre ; et, dès lors, l’initiation devint nécessaire pour permettre à l’homme de retrouver, avec cette conscience, l’état antérieur auquel elle est inhérente ; tel est en effet le premier de ses buts, celui qu’elle se propose le plus immédiatement.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "Aperçus sur l'initiation", Éditions Traditionnelles, 1964, page 251

[ kali-yuga ] [ temps cyclique ] [ intermédiaire ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dasein

La rose est sans pourquoi, mais elle n'est pas sans raison. "Sans pourquoi" et "sans raison" ne disent pas la même chose. C'est seulement cela que la sentence en question devrait d'abord rendre plus clair. Le rose, pour autant qu'elle est quelque chose, ne sort pas du domaine où le très puissant principe (de raison) exerce sa puissance. Et pourtant la façon dont elle appartient à ce domaine est particulière, différente par conséquent de la manière dont nous autres hommes y séjournons. Bien courte, à vrai dire, serait notre pensée, si nous admettions que la sentence d'Angelus Silesius, n'a d'autre sens que d'indiquer la différence des manières dont la rose, dont l'homme, sont ce qu'ils sont. Ce que le sentence ne dit pas - et qui est tout l'essentiel - , c'est bien plutôt ceci qu'au fond le plus secret de son être, l'homme n'est véritablement que s'il est à sa manière comme la rose - sans pourquoi.

Auteur: Heidegger Martin

Info: A propos de "La rose est sans pourquoi" d'Angelus Silesius, dans "Le principe de raison", trad. André Préau

[ commentaire ] [ conscience immédiate ] [ support poétique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

monde inconnu

Si l’inconscient peut contenir tout ce qui est connu comme fonctions de la conscience, la possibilité s’impose qu’à la fin il possède également comme le conscient un sujet, c’est-à-dire une sorte de moi. Cette conclusion s’exprime dans la notion qu’on ne cesse d’utiliser, de subconscient. Toutefois ce dernier terme prête quelque peu à malentendu, puisqu’il désigne soit ce qui est "sous la conscience", soit un "bas" de la conscience, une conscience inférieure, c’est-à-dire une conscience secondaire. En même temps l’hypothèse d’un "subconscient" auquel vient immédiatement s’adjoindre un "supraconscient" laisse présager ce qui m’importe particulièrement ici, à savoir le fait que l’existence d’un second système psychique existait à côté de la conscience […] est d’une signification absolument révolutionnaire, étant donné que l’image que nous avons du monde pourrait s’en trouver transformée de fond en comble. Si nous pouvions faire passer dans la conscience du moi, ne serait-ce que les perceptions qui se reproduisent dans un second système psychique, nous obtiendrions la possibilité d’élargissements inouïs de l’image du monde.

 

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Les racines de la conscience", trad. Yves Le Lay, éd. Buchet-Chastel, Paris, 1971, pages 490-491

[ fantasme ] [ sujet supposé savoir ] [ polarisés ] [ déhiérarchisation ]

 
Mis dans la chaine

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Ajouté à la BD par Coli Masson

conscience immédiate

[…] l’expression "faire le vide dans son esprit" est mal interprétée si nous la comprenons dans le sens de débarrasser son esprit de toute pensée, puisque cette tâche est impossible à réaliser. En fait, il faut plutôt comprendre que cette expression, souvent invoquée dans le contexte de la méditation, ne signifie pas tant arrêter la pensée que faire le vide d’action et de distraction, arrêter le tumulte des pensées et se concentrer sur l’instant présent. Méditer, ce n’est pas arrêter toute pensée, ce qui est infaisable, mais s’arrêter de constamment s’agiter pour retrouver la sérénité intérieure ; c’est passer du mode "faire" au mode "être" ; c’est ne pas toujours ressasser le passé ou penser à l’après, mais se concentrer sur l’instant présent ; c’est se concentrer sur son souffle et être conscient de son corps et des objets qui nous entourent ; c’est éliminer le plein du bruit et de la fureur, c’est s’échapper du tapage, du chaos et des sensations turbulentes pour retrouver le vide de la pleine conscience et de la présence attentive.

Auteur: Trinh Xuan Thuan

Info: Dans "La plénitude du vide" pages 17-18

[ moment présent ] [ réceptivité ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

rêves

De nombreuses études chez l'animal montrent que les neurones de l'hippocampe et du cortex s'activent sans relâche au cours du sommeil. Leurs décharges neuronales "rejouent", à grande vitesse, les mêmes séquences d'activité que celles évoquées durant la journée précédente. Un rat court dans un labyrinthe, puis s'endort : les cellules de l'hippocampe qui codent pour les lieux de l'espace se réactivent immédiatement, avec une telle précision que l'on parvient à décoder quels endroits l'animal est en train d'explorer mentalement. Souvent, les décharges oniriques se déroulent plus vite que la réalité, parfois même en ordre inverse. Cette compression temporelle pourrait permettre au cerveau de traiter des informations dispersées dans le temps comme un seul épisode : accélérée, une séquence temporelle se transforme en une carte spatiale de neurones activés ou inhibés, qui permet la détection de régularités cachées, inaccessibles aux mécanisme normaux de l'apprentissage diurne. Quel qu'en soit le mécanisme ultime, il est clair que le sommeil est une période d'intense activité inconsciente qui consolide la mémoire et parfois, dans l'obscurité de la nuit, jette soudain la lumière sur des problèmes demeurés insolubles.

Auteur: Dehaene Stanislas

Info: Le code de la conscience

[ songes ] [ sciences ]

 

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