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nature sauvage

j’ai vu d’arbre en arbre

branche après branche

une cathédrale consumer

des forêts séculaires

jusqu’aux souches de la piété

Auteur: Dalembert Louis-Philippe

Info: Cantique du balbutiement, p.89

[ poème ] [ panthéïste ] [ animiste ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

laisser-aller

Il fallait s'en tenir à l'état de larve, se dispenser d'évoluer, demeurer inachevé, se plaire à la sieste des éléments, et se consumer paisiblement dans une extase embryonnaire.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: De l'inconvénient d'être né, Folio essais, p.129

[ bonheur homéostatique ] [ solution ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

ténèbres

La nuit sait tant de choses,
- mon esprit s'alourdit.
Souvent, j'ai vu les sables noirs
consumer les vertes prairies.
Dans le glacier grondent des failles
plus profondes que la mort.

Auteur: Sigurjónsson Jóhann

Info:

[ terreur ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mégapole

Dans les grandes villes, on se croise sans se regarder. Il a beau y avoir quantité d'habitants déracinés, les rues les brassent sans les rapprocher. Et cette solitude peut vite vous consumer.

Auteur: Perrier Pauline

Info: La Solitude des grandes villes

[ isolement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

prostituée

Les heures correspondaient à la durée du divertissement. Une heure dans le quartier des plaisirs équivalait en réalité à quarante-cinq minutes (...) Cette unité de quarante-cinq minutes dérive d'une vieille coutume. En effet, on calculait l'heure passée avec une "femme qui excelle dans les arts" sur le temps que met un bâton d'encens à se consumer, à savoir une quarantaine de minutes.

Auteur: Yuki Inoué

Info: Mémoires d'une geisha, Ed. Picquier poche 1997 page 59

[ anecdote ]

 

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danse

"Deux sortes de danseurs dit-il subitement. Mouvement parfait, technique parfaite. Et puis danseurs sur la musique, moins parfaits. Faire des erreurs. Mais la musique aller directement du corps vers public..." Il ne me dit pas dans quelle catégorie il se rangeait mais il me semble que, dans sa jeunesse, il avait appartenu au deux. Désormais avec l'âge et la maladie, il disait qu'il laissait à la musique le soin de consumer le peu qu'il restait de lui.

Auteur: Vidal Gore

Info: Parlant avec Noureïev en visite chez lui sur la toute fin de sa vie.

[ vieillesse ]

 

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prescience

J’ai vu monter les pins

Vers le ciel. Impassibles.

À travers les feux des soleils.

Déjà j’ai vu l’incendie

Qui les consumera.



Sur un oreiller blanc

Les monts-ancêtres ont appuyé leurs têtes

Et se sont tus. —

Les pins bruissent.

(À qui parlent-ils ?)



Je les ai vus,

Colonnes ardentes

Qui cheminaient — vers le ciel…



Mon corps en cendres s’est effondré.

Auteur: Kosovel Srecko

Info: J'ai vu monter les pins

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

terroir

La veillée de Noël était particulière. On avait mis de côté depuis l'été, une bûche de taille respectable, mal dégrossie, de foyard (hêtre) appelée keuche ou queuche. Après le souper, on plaçait la bûche dans la cheminée et on la laissait se consumer le plus longtemps possible : on veillait la keuche. On la recouvrait de cendres lorsqu'on partait à la messe de minuit pour ralentir sa combustion. On ne travaillait pas cette soirée-là car "les souris mangeaient le travail fait cette nuit-là". On conservait un charbon de la queuche pour protéger la maison contre un incendie, souvenir d'un certain paganisme des premiers chrétiens.

Auteur: Forgeot Jacqueline

Info: Guyonelle, Histoire et anecdotes d'un petit village de Haute-Marne

[ christianisme ] [ superstition ] [ bûche ] [ traditions ]

 

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trafic

...solitude définitive de l'autoroute où, pendant des heures, on ne voit pas âme qui vive, mais seulement un condensé d'humanité avec son besoin obsessionnel de mouvement et de victoire sur l'infini. Rien que des profils plats, des taches à peine corporelles derrière les vitres, des lucioles de mégots ou des doigts dans le nez. A moins d'arriver dans une station-service où tous ont l'air de victimes potentielles fatiguées et de voleurs alertes et affairés, où sur fond de ciel bleu marine les corps chauds des camions rappellent de gros rochers.
Tout cela est à peine vivant et semble consumer ses dernières forces, c'est en même temps un mouvement perpétuel mort dont le but reste de retenir l'éternité.

Auteur: Stasiuk Andrzej

Info: Fado, L'autoroute, p 8

[ encombrement ] [ proies ] [ prédateurs ]

 

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vanité

Sache que cela tient à la peur que les hommes ont les uns des autres, ils craignent que le génie de l’un n’aille consumer celui de l’autre, et c’est pourquoi, s’ils veulent bien ne pas se pleurer la nourriture et la boisson, ils sont jaloux de tout ce qui nourrit l’âme et ne peuvent souffrir qu’aucune de leurs paroles ou de leurs actions soit recueillie par d’autres en esprit et changée en flamme. Les insensés ! Comme si rien de ce que les hommes peuvent se dire était davantage que du bois à brûler, qui ne redevient feu que lorsqu’il a été saisi par le feu spirituel, tout comme il provient de la vie et du feu…

 

Auteur: Hölderlin Friedrich

Info: Lettre de Hölderlin à Diotima citée par Jaccottet (Remarques sans fin, Pléiade p 119)

[ inspiration ] [ compétition ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin