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basculement

En 1986, Vert Contact, le mensuel national des Verts, l’admet dans un article intitulé "Je dis oui" : "Le mouvement écolo continue de refuser le choix de l’efficacité". Mais, parce qu’il y a toujours un mais, l’électorat veut des gagnants. Nous sommes donc contraints de faire apparaître une nouvelle culture et pratique politique. Il ne faut plus avoir peur de la "perversion institutionnelle des sphères politico-administratives". Les Verts ne tarderont pas à s’infiltrer dans les exécutifs locaux dont l’élection à la proportionnelle leur est favorable.

Auteur: Tomjo

Info: Dans "L'enfer vert", page 26

[ historique ] [ consentement ] [ parti politique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

Je vois ce qui les offense et qui leur cause cet ennui contre celles qui ont les yeux un peu clairs aux affaires du monde; c'est que pour peu de soin qu'elles y apportent, elles se rendent plus capables de raison, plus prudentes en toutes choses, plus tempérées en leurs affections et qui conduiraient avec un jugement plus solide ce dont elles entreprendraient la charge, que si une misérable sujétion, à laquelle ils nous ont tyranniquement soumises ne nous ôtait les moyens de pratiquer les sciences, ils seraient contraints de quitter le maniement des affaires les plus importantes, pour nous en laisser l'autorité.

Auteur: Gournay Marie de

Info: citée par Maïté Albistur et Daniel Armogathe, Histoire du Féminisme Français

[ hommes-par-femmes ] [ jaloux ] [ inquiets ]

 

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servitude

Dans mon étude des sociétés communistes, je suis arrivé à la conclusion que le but de la propagande communiste n’était pas de persuader ou de convaincre, ni d’informer, mais d’humilier ; et donc, moins elle correspondait à la réalité, mieux c’était. Lorsque les gens sont contraints de se taire lorsqu’on leur raconte les mensonges les plus évidents, ou pire encore lorsqu’ils sont contraints de répéter eux-mêmes ces mensonges, ils perdent une fois pour toutes leur sens de la probité. Consentir à des mensonges évidents, c’est en quelque sorte devenir soi-même mauvais. La volonté de résister à quoi que ce soit est ainsi érodée, et même détruite. Une société de menteurs émasculés est facile à contrôler.

Auteur: Daniels Anthony

Info:

[ absurdistan ] [ subversion ] [ contrôle ] [ société de masse ]

 
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Ajouté à la BD par SFuchs

femmes-par-femmes

D'une certaine manière, Mme de Decker était la seule femme vraiment blanche au lycée Notre-Dame-du-Nil, car la mère supérieure et la soeur intendante n'étaient ni tout à fait des femmes ni tout à fait des Blanches : c'étaient des soeurs. Elles ne pouvaient se marier, elles n'auraient pas d'enfants, elles avaient perdu leurs seins. Elles étaient au Rwanda depuis si longtemps qu'on avait oublié leur couleur. Ni hommes ni femmes, ni blanches ni noires, elles étaient des êtres hybrides auxquels on avait fini par s'habituer comme, dans les paysages du Rwanda, les carrés de café ou les champs de manioc qu'au temps des belges on nous avait contraints de planter. Quant à Miss South, elle avait dû être une femme, mais elle n'était pas blanche, elle était rouge, c'était une Anglaise.

Auteur: Mukasonga Scholastique

Info: Notre-Dame du Nil

[ couleur ] [ religion ]

 

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portrait de dictateur

Rompu par une vie de complots à masquer ses traits et son âme, à se passer d'illusions, de pitié, de sincérité, à voir en chaque homme un obstacle ou un danger, tout chez lui était manœuvre, méfiance et obstination. La révolution, le parti, l’État, la guerre lui avaient offert les occasions et les moyens de dominer. Il y était parvenu, usant à fond des détours de l’exégèse marxiste et des rigueurs totalitaires, mettant en jeu une audace et une astuce surhumaines, subjuguant ou liquidant les autres. [...] Communiste habillé en maréchal, dictateur tapi dans sa ruse, conquérant à l’air bonhomme, il s’appliquait à donner le change. [...] Tous les Russes, attentifs et contraints, ne cessaient de l’épier. De leur part une soumission et une crainte manifestes, de la sienne une autorité concentrée et vigilante.

Auteur: Gaulle Charles de

Info: In Staline de François Kersaudy. En 1944 De Gaulle est à Moscou-

[ autocrate ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

alcool

Vers huit heures, s'amenaient les accros de service. Les yeux mouillés et le teint ocre, ils n'avaient pas besoin de commander. Léon connaissait leurs habitudes. Leurs préférences. Il déposait devant eux un ballon de rouge ou de blanc, rarement un demi, et il les observait porter le verre à leurs lèvres d'une main tremblante. Certains étaient contraints de se pencher sur le bar, incapables qu'ils étaient de soulever le ballon sans tout foutre par terre. Alors, le premier verre sifflé et un peu apaisés, ils s'imbibaient méthodiquement jusqu'à reprendre une apparence plus ou moins humaine. À partir de là, ils redevenaient presque eux-mêmes et se mettaient enfin à parler, sourire, pleurer. À vivre, quoi. Il y en a dans tous les bars, des comme ça, et à les voir, on ne trouve pas de grandes différences entre eux et les camés. Dope ou biberon, à grosses doses, c'est du pareil au même.

Auteur: Maravelias Eric

Info: La faux soyeuse

[ drogue ] [ médicament ]

 

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femmes-hommes

Définir l’anima comme étant le facteur éros nous contraint alors en permanence à prétendre que l’excitation sexuelle est un message de l’âme et ne peut être repoussée – car qui repousserait l’appel de son âme ? Nous sommes donc contraints de prétendre que les relations humaines mouvementées de même que les enthousiasmes délirants nous sont inspirés par l’anima, alors qu’en réalité, ils sont moins le fait de la moiteur de l’âme permettant la réflexion, que celui de la capture de l’âme par éros. Car ici, il nous faut admettre que si l’anima n’est pas l’éros, sa première inclination va cependant vers l’amour. Il est vrai qu’elle séduit : être allumé, enflammé, illuminé. Il est vrai qu’elle fait des avances, afin de faire se transformer la réflexion pure en connexion. Il est vrai qu’elle possède une gamme incroyable d’images voluptueuses afin de s’attirer l’éros, et ceci dans le but de ce que Platon appelait "génération" ou constitution de l’âme. Toutefois, bien que l’amour soit essentiel à l’âme, fait sur lequel insiste la théologie et que confirme la psychothérapie, et bien que l’âme soit ce par quoi nous recevions l’amour, il n’en est pas moins vrai que l’âme n’est pas l’amour.

Auteur: Hillman James

Info: Dans "Anima et animus", page 131

[ passion ] [ simultanéité trompeuse ] [ amalgame ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

inerties

J'ai toujours été insoumis, paresseux donc réfractaire actif... séditieux, fouteur de binz par fuite, refuge ou refus, et toutes autres justifications possibles pour conforter mon existence.

Ce matin je me suis trouvé une analogie avec le staphylocoque doré ; plus le système tente de me contrôler, me confiner, m'éliminer... plus je suis résistant, virulent et dangereux. Même conscient qu'au final je perdrai et disparaitai, comme tout système, mais bien plus rapidement. Avec cette "égoïste illusion" de faire partie de la minorité qui pose des questions moins superficielles, répétitives, casse-pieds et terre-à-terre que la plupart, insistant, plus je vieillis, sur la dangerosité de l'uniformisation, de la surpopulation et du vieillissement des hommes. Bref je ne crois pas à la déification d'un humain qui fonce avec allégresse dans le brouillard de la compétition et du progrès technologique, armé de bons sentiments anthropocentriques qui font de sa race une prédatrice stupide pusiqu'elle scie la branche sur laquelle elle est assise.

Disant ceci j'ai d'une part l'impression de parler comme tout le monde, et de l'autre, le sentiment être incapable d'adapter mon comportement. Les habitudes sont plus fortes que nous, ce ne sera que contraints et forcés que nous en changerons.

Auteur: Mg

Info: 8 oct. 2019. A l'orée 2022, influencé par mes lectures de Lynn Margulis, je m'identifie désormais encore mieux au spirochète.

[ sociologiques ] [ psychologiques ] [ sur son erre ] [ autoportrait ] [ confession ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

décadence

Aujourd’hui, au lieu de la découverte touchante et hésitante des corps lors des premiers émois, des études montrent que l’usage du Viagra s’est banalisé chez les jeunes mâles tétanisés par les exploits auxquels ils se sentent contraints pour satisfaire les exigences supposées de leur partenaire. Avec pour conséquence que, de plus en plus, la femme postmoderne "libérée" devra en réalité sa jouissance davantage à l’industrie pharmaceutique qu’au réel désir de partenaires pour lesquels l’acte sexuel est peu à peu ressenti comme une épreuve.
Cette pornocratie occidentale aura ainsi réussi à tout voler, à tout violer de la femme sans coups férir, à lui imposer que la généreuse visibilité et la disponibilité de son cul représentent de facto les seules preuves recevables de son émancipation, lui volant jusqu’à l’authenticité du désir qu’elle pense susciter, la renvoyant ainsi probablement à la condition la plus dégradante qu’elle ait jamais connue depuis l’aube des temps, et tout cela à l’insu de son plein gré.
Quant aux hommes, à qui l’on demande de surcroît d’être aujourd’hui des femmes comme les autres, de plus en plus nombreux sont ceux qui cherchent leur salut dans l’industrie pharmaceutique voire dans la poudre d’escampette, ou qui se contentent désormais de pornographie en rêvant des progrès forcément prometteurs de la robotique du plaisir.

Auteur: Internet

Info: In La frontière, le Système et le porno, sur entrefilets.com, nov.2016

[ plaisir ] [ web ]

 

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existence

Voilà la grande leçon que la dépressif apprend : Rien au monde n'est intrinsèquement irréfutable. Ce qui peut être réellement "dehors" ne peut se projeter comme une expérience affective. C'est un truc vide de sens, avec juste un prestige chimique. Rien n'est bon ou mauvais, désirable ou indésirable, ou quoi que ce soit d'autre, n'est qu'il est produit par des laboratoires en nous qui génèrent les émotions dont nous vivons. Et vivre de ses émotions, c'est vivre arbitrairement, c'est donner un sens inexact à ce qui n'a rien à voir avec soi. Mais quelle autre façon de vivre ? Sans ce moteur de l'émotion qui ne cesse jamais tout resterait au point mort. Il n'y aurait rien à faire, nulle part où aller, personne à connaître. Les alternatives sont claires : vivre faussement comme des pions de l'affect, ou vivre dans les faits comme un dépressif, ou une personne reconnue comme telle. Combien il est avantageux que nous ne soyons pas contraints de choisir, aucun des deux n'étant excellent. Un regard vers l'existence humaine est preuve suffisante que notre espèce ne sera jamais libérée de l'emprise de cette émotivité qui l'ancre dans des hallucinations. Ce n'est peut-être pas une façon de vivre, mais opter pour la dépression, c'est choisir de ne plus exister comme nous le savons très bien.

Auteur: Ligotti Thomas

Info: The Conspiracy Against the Human Race

[ illusion ]

 

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Ajouté à la BD par miguel