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conjugaison

En allemand comme en français, ce fameux verbe être est loin d’être un verbe simple, et même d’être un seul verbe. Il est évident que la forme suis n’est pas de la même racine que es, est, êtes, et que fut, et il n’y a pas non plus stricte équivalence avec la forme été. Si fut a son équivalent en latin, ainsi que suis et la série de est, été vient d’une autre source, de stare. La répartition est également différente en allemand où sind se groupe avec bist, alors qu’en français la deuxième personne est groupée avec la troisième. On a à peu près dégagé pour les langues européennes trois racines, celles qui correspondent à sommes, à est et à fut, que l’on rapproche de la racine phusis en grec, qui se rapporte à l’idée de vie et de croissance. Pour les autres, M. Heidegger insiste sur les deux faces, Sten, qui se rapprocherait de stare, se tenir debout tout seul, et Verbahen, durer, ce sens étant tout de même rattaché à la source phusis. Pour M. Heidegger, l’idée de se tenir droit, l’idée de vie et l’idée de durer seraient donc ce que nous livrerait une analyse étymologique complétée par l’analyse grammaticale, et ce serait d’une espèce de réduction et d’indétermination jetée sur l'ensemble de ces sens, que surgirait la notion d'être.

[...] Je dois dire qu’une analyse de cet ordre est plutôt de nature à élider, à masquer ce à quoi essaie de nous initier M. Heidegger, à savoir ce qui est absolument irréductible dans la fonction du verbe être, la fonction purement et simplement copulatoire.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre III", "Les psychoses", éditions du Seuil, 1981, page 472

[ implications philosophiques ] [ effets signifiants ] [ comparaison ] [ linguistique ] [ fonction motrice ] [ rhème ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

couple

La question n’était plus vraiment celle du rôle tenu par les partenaires, ce qui comptait c’était la "fréquence des pulsions d’intimité" (FPI). Au début de leur relation, dix ans plus tôt, Gros Ours avait une FPI de 3, et Petit Lapin une FPI de 2. En d’autres termes, Gros Ours ressentait des pulsions une fois tous les trois jours, sa FPI était donc de 3 ; Petit Lapin éprouvait quant à lui des pulsions tous les deux jours, sa FPI était donc de 2. Par "pulsion d’intimité", on entendait un élan amoureux, une attirance érotique. Sans une pulsion d’intimité de part et d’autre, pas de sexe. Mais FPI sonnait trop "médical". Dans le langage courant, on parlait plus volontiers de "rythme sexuel". La fréquence avec laquelle avaient lieu les rapports sexuels se calculait en multipliant les rythmes sexuels des deux partenaires ; dans le cas de Gros Ours et de Petit Lapin : 3 × 2 = 6, soit une "nuit de gala sexuel" tous les six jours. Ces nuits de gala correspondaient à des nuits de sexe où les pulsions d’intimité des deux amants coïncidaient. Si Petit Lapin voulait forcer Gros Ours à entrer en intimité, cela revenait à "coller un visage chaud sur un cul froid" : il essuyait un refus. Mais avec le temps, les relations entre les deux époux étaient devenues plus fades, comme un plat trop souvent servi ayant perdu toute saveur. Le rythme sexuel de Gros Ours était désormais de 7, et celui de Petit Lapin de 3. Soit 3 × 7 = 21. Leur nuit de gala ne se déroulait donc que tous les vingt et un jours.

Auteur: Ta-Wei Chi

Info: Perles

[ copulatoire ] [ libido descendante ]

 
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Ajouté à la BD par miguel