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néoténie

Le rapport de l’homme - enfin ce qu’on appelle de ce nom - avec son corps, s’il y a quelque chose qui souligne bien qu’il est imaginaire, c’est la portée qu’y prend l’image, et au départ j’ai bien souligné ceci, c’est qu’il fallait pour ça quand même une raison dans le réel, et que la prématuration de Bolk... c’est pas de moi, c’est de Bolk, moi j’ai jamais cherché à être original, j’ai cherché à être logicien ...c’est qu’il n’y a que la prématuration qui l’explique cette préférence pour l’image, qui vient de ce qu’il anticipe sa maturation corporelle, avec tout ce que ça comporte bien sûr, à savoir qu’il ne peut pas voir un de ses semblables sans penser que ce semblable prend sa place, donc naturellement qu’il le vomit. Ouais...

Auteur: Lacan Jacques

Info: La Troisième, 1er novembre 1974

[ conséquences ] [ explication ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

fuite

Notre propre corps a été colonisé par le signifiant, rendu Autre, inaccessible sans la médiation du langage... que nous reste-t-il comme possibilité de commémorer ce paradis perdu de n’avoir jamais existé? comment s’imaginer encore toucher à une transcendance proprement humaine?

La sexualité.

La passion sexuelle, en tant que pulsion "non-morte", apparaît souvent sous la forme de sa "détermination oppositionnelle" (pour le dire avec les mots de Hegel): l'obstacle qui nous empêche d'être de "purs esprits", nous ramenant inlassablement à notre contingence corporelle...

Dans la cure psychanalytique, les fantasmes sexuels permettent à l’analysant d'approcher son fantasme fondamental qui, lui, n’est rien de sexuel, faisant écran au Réel insupportable dont il est, comme tout un chacun, affligé, la sexuation opérée par le signifiant qui scinde l’être du sujet.

Je suis où je ne pense pas, je pense où je ne suis pas.

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Sur Facebook, 22 mai 2019

[ chiasme ] [ psychanalyse ] [ cogito ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

finitude corporelle

Cet enfant est en train de vivre ce qui s’appelle, dans notre jargon de psychanalystes, la "castration primaire du garçon", c’est-à-dire que, s’il est avantagé à ses yeux du point de vue de la forme sexuée de son corps parce qu’il a une verge, il n’est pas du tout content de n’avoir que cela, parce qu’il voudrait à la fois être mâle dans ses génitoires et avoir la prérogative de mettre des bébés au monde comme les femmes : il voudrait tous les signes de puissance à la fois. Ce qu’il y a de terrible chez nous, humains, c’est que nous ne pouvons être que d’un seul sexe et que nous ne pouvons que fabuler les plaisirs et les désirs de l’autre sexe. C’est pour cela que les hommes et les femmes ne se comprennent jamais. C’est déjà bien quand ils peuvent s’entendre !

Auteur: Dolto Françoise

Info: Dans "Lorsque l'enfant paraît", tome 2, éditions du Seuil, 1978, pages 128-129

[ hommes-femmes ] [ malentendu ] [ totalité impossible ] [ filles-garçons ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

démystification

On aborde toujours l'inconnu avec plus de prudence la première fois. Ainsi, il apparait beaucoup plus expansif qu'il ne l'est réellement. Lors d'une seconde visite, la connaissance du terrain contracte de façon dramatique la perception des distances.

Qui ne s'est jamais promené dans un parc inconnu et n'a senti qu'il était immense, puis y est retourné pour découvrir que ce parc est en fait bien plus petit que le l'avait laissé croire la première impression ?

Quand nous retournons dans des endroits que nous avons fréquentés enfant, il n'est pas rare de trouver combien tout parait plus petit. Cette expérience a trop souvent été attribuée aux différences physiques entre l'enfant et l'adulte. En fait, elle est davantage liée aux dimensions épistémologiques qu'aux dimensions corporelles : la connaissance agit comme de l'eau chaude sur la laine. Elle rétrécit le temps et l'espace.

Auteur: Danielewski Mark Z.

Info: La Maison des feuilles

[ grandir ] [ connaitre ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

standardisation

L'intuition de (Diane ) Arbus était juste : dans l'espace politique et culturel occidental, le corps anormal est cerné de contraintes paradoxales. On réclame tolérance et compassion à son égard, on proclame son égalité parmi les corps, en même temps qu'un flux continu de représentations célèbre une hiérarchie des perfections corporelles et soumet des difformités réelles ou imaginaires à une stigmatisation par défaut. (...) le XXe siècle a été un moment d'extension sans pareille du pouvoir de normalisation, de renforcement sans précédent des normes bureaucratiques, médicales et publicitaires d'encadrement du corps individuel. Le corps anormal y a été l'objet d'un immense effort correctif que les développements de la médecine ont porté à son stade terminal (...).
La chirurgie esthétique et sa clientèle inventent une multiplicité d'imperfections en attente de scalpel, elles réécrivent la norme corporelle en y injectant sans cesse de nouvelles "difformités".

Auteur: Courtine Jean-Jacques

Info: Histoire du corps : Tome 3, Les mutations du regard. Le XXe siècle

[ morphologie ] [ chair ]

 

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vie intérieure

Comment définissez-vous les émotions et en quoi se distinguent-elles des sentiments ?
- Les émotions sont des états du corps et de l’esprit. Les psychologues ont tendance à oublier le corps parce qu’ils se concentrent davantage sur les sentiments quand ils interrogent les gens dans le cadre d’une enquête. Les émotions sont des états du corps en réaction à l’environnement. Elles se manifestent notamment par une modification de la tension artérielle, de la température corporelle, du rythme cardiaque. Quand nous décrivons nos émotions, nous faisons souvent référence à nos viscères, nous parlons par exemple de notre ventre ou de notre cœur. Il y a un grand spectre d’émotions, mais les principales sont la peur, la colère, l’amour… Les sentiments relèvent davantage d’une évaluation subjective, et toutes les émotions ne parviennent pas au stade du sentiment. Les sentiments supposent à la fois d’éprouver des émotions et de les interpréter.

Auteur: Cashin-Garbutt April

Info: https://www.books.fr/frans-de-waal-confusion-emotions-sentiments/

[ différence ] [ définis ] [ émois ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

Cet échange électrique de regards accrut sa température corporelle et aviva parallèlement le feu de son imagination, ouvrant tout un monde de possibilités excitantes, avec l'anxiété irrépressible de la petite fille qui vient de découvrir, auprès d'un maître en la matière, ce que c'est que le jeu.
Alors elle ne voulut plus retenir ses yeux de descendre des lèvres béantes, charnues, humides vers la gracieuse pomme d'Adam, vers les belles épaules, vers le torse brun, musclé, tendu sous la chemise [...], vers les mains sereines qui s'avançaient , de se laisser tomber en piqué vers l'abîme, depuis ce trampoline de la tentation, cette incroyable sensation de se laisser tomber... de s'abandonner au pressentiment du corps, de ne pas écouter son cerveau, de se laisser tomber...jusqu'à ce que le scanner du regard prenne feu devant cette bosse entre les jambes, cette bosse saillante, érigée en son honneur [...]

Auteur: Beccaria Lola

Info: Laisse-toi faire

[ amour ] [ abandon ] [ érotisme ] [ excitation ] [ séduction ]

 

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évolution individuelle

La pluralité des existences peut seule expliquer la diversité des caractères, la variété des aptitudes, la disproportion des qualités morales, en un mot toutes les inégalités qui frappent nos regards. En dehors de cette loi, on se demanderait en vain pourquoi certains hommes possèdent le talent, de nobles sentiments, des aspirations élevées, alors que tant d’autres n’ont en partage que sottise, passions viles et instincts grossiers. Que penser d’un Dieu qui, en nous assignant une seule vie corporelle, nous aurait fait des parts aussi inégales et, du sauvage au civilisé, aurait réservé aux hommes des biens si peu assortis et un niveau moral si différent ? Sans la loi des réincarnations, c’est l’iniquité qui gouverne le monde… Toutes ces obscurités se dissipent devant la doctrine des existences multiples. Les êtres qui se distinguent par leur puissance intellectuelle ou leurs vertus ont plus vécu, travaillé davantage, acquis une expérience et des aptitudes plus étendues.

Auteur: Denis Léon

Info: Après la mort, pages 164-166

[ justification ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

parapsychique

Interrogé par son nom terrestre sur son séjour dans le monde céleste il répondit qu’il était maintenant sur le chemin de pralaya ou chemin du retour mais qu’il était encore soumis à jugement entre les mains de certaines entités assoiffées de sang qui règnent au niveau astral inférieur. En réponse à la question portant sur ses premières impressions sur le grand passage dans l’au-delà il dit qu’au début il lui semblait voir comme en un miroir et confusément mais que ceux qui ont trépassé voyaient s’ouvrir à eux des possibilités supérieures de développement atmique. À la question de savoir si la vie là-haut ressemblait à notre expérience corporelle il répondit qu’il avait su par des êtres maintenant mieux établis que lui dans l’esprit que leurs demeures étaient équipées de tout le confort moderne, avec talafane, asasar, achadafad, watarklasat, et que les adeptes les plus avancés étaient plongés jusqu’au cou dans les vagues de la voluptuosité la plus pure.

Auteur: Joyce James

Info: Ulysse, p 375 (Gallimard 2004)

[ décorporation ] [ éveil ] [ prêche ] [ niveaux vibratoires ] [ mystères ] [ onirisme ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin

confusion catégorielle

Et ce qui achève notre impuissance à connaître les choses, est qu’elles sont simples en elles-mêmes, et que nous sommes composés de deux natures opposées et de divers genre, d’âme et de corps. [...]

De là vient que presque tous les philosophes confondent les idées des choses, et parlent des choses corporelles spirituellement et des spirituelles corporellement. Car ils disent hardiment que les corps tendent en bas, qu’ils aspirent à leur centre, qu’ils fuient leur destruction, qu’ils craignent le vide, qu’elle a des inclinations, des sympathies, des antipathies, qui sont toutes choses qui n’appartiennent qu’aux esprits. Et en parlant des esprits, ils le considèrent comme en un lieu, et leur attribuent le mouvement d’une place à une autre, qui sont choses qui n’appartiennent qu’aux corps.

Au lieu de recevoir les idées de ces choses pures, nous les teignons de nos qualités, et empreignons [de] notre être composé toutes les choses simples que nous contemplons.

Auteur: Pascal Blaise

Info: Pensées, 72-199

[ projection anthropomorphique ] [ objectivité impossible ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson