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crépuscule

L'incendie de ciel s'était éteint, laissant de longs lambeaux de nuages s'étirer sur la nuit comme des traînées de cendre pourpres. Je ne voyais des montagnes que leur silhouettes géantes soutenant la pénombre. Quelques lumières scintillaient sur leurs flancs, et les phares d'une voiture qui montait pouce par pouce vers un col le franchirent pour disparaître de l'autre côté de la vallée. Puis la nuit se fit calme au point de sembler exclure toute velléité de mouvement : nous étions des insectes pris dans l'ultime cristallisation d'une coulée d'ambre.

Auteur: Millar Kenneth Ross Macdonald

Info: Noyade en eau douce

[ décor ] [ couchant ] [ obscurité ]

 

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voyage

Le hurlement des trains déchire la vallée. Les longs couchants sont rouges. Les noms magiques de la vallée se sont égrenés Manteca, Madera, tous les autres. Bientôt le crépuscule est arrivé, un crépuscule de grappes, un crépuscule de raisins noirs sur les plantations de mandariniers et les longs champs de melons, le soleil couleur des raisins pressés, tailladé de bourgogne, les champs couleur de l'amour et de tous les mystères d'Espagne. J'ai passé ma tête à la vitre, pour respirer à pleins poumons l'air parfumé. C'était le plus beau moment.

Auteur: Kerouac Jack

Info: Sur la route: Le rouleau original, page 266

[ couchant ] [ littérature ]

 

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crépuscule

Au fur et à mesure que le soleil déclinait, la mer changeait de couleur, passant du gris foncé à un gris clair qui virait au blanc acier, presque la couleur du platine, et sur toute la surface de l'eau s'allumaient des étincelles jaune citron. Les vagues projetaient des ombres portées. A la lumière du soleil couchant on aurait dit des îles en constante métamorphose sur un marais doré qui dansait. D'après Fred c'était tout aussi beau quand il pleuvait. "Tout est gris, disait-il, à perte de vue, la mer, le ciel, partout du gris."

Auteur: Valens Anton

Info: Poisson

[ couchant ]

 
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crépuscule

Au soir, le soleil se coucha dans la mer, rouge comme le sang. L'ombre gagna la lande et les collines, avalant les maisons, les bateaux, la végétation. Dans le firmament, au moment où le soleil disparut à l'horizon, les pins maritimes tordus par le vent se dressèrent très haut, comme des étendards. Et entre les cupressus du promontoire d'Argoat, dans la brise du soir, une ombre sembla se mouvoir. Une voile noire. Immense et insaisissable. Mais pour celui ou celle qui pouvait l'apercevoir, il était évident qu'elle dansait parmi les arbres et le vent.

Auteur: Grand Emmanuel

Info: Terminus Belz

[ couchant ]

 

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crépuscule

La tartane que maitre Nino Mo avait baptisée Filippa du nom de sa première femme doublait le petit môle de Porto Empédocle au milieu du flamboiement de l'un de ces magnifiques couchers de soleil méditerranéens qui font frissonner et palpiter l'étendue infinie des eaux comme en un délire de clartés et de couleurs. Les vitres des maisons aux tons vairés sont en feu ; la falaise marneuse du plateau contre laquelle le gros bourg est adossé tandis que resplendit comme de l'or le soufre en tas sur la longue plage ; et seule fait contraste l'ombre de l'antique forteresse de mer sombre et carrée au bout du môle.

Auteur: Pirandello Luigi

Info: La morte et la vivante, p 89

[ couchant ]

 

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crépuscule

Bientôt la nuit amenait ses ombres sur la terre ; en mer, les matelots sur leur navire avaient fixé leur regard sur Héliké et les étoiles d'Orion ; déjà, le voyageur et le gardien de portes aspiraient au sommeil ; même la mère qui avait perdu ses enfants sombrait dans une profonde torpeur ; plus d'abois de chiens à travers la ville, plus de rumeur sonore, le silence régnait sur les ténèbres toujours plus noires. Mais le doux sommeil n'envahit pas Médée ; car les soucis en foule, dans sa passion pour l'Aisonide, la tenait en éveil : elle craignait la brutale fureur des taureaux qui devaient le faire périr d'une mort pitoyable dans la jachère d'Arès.

Auteur: Apollonios de Rhodes

Info: Les Argonautiques

[ couchant ] [ transition ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

crépuscule

Entre-temps le soleil a disparu derrière la crête du K2, et l'air s'est fait piquant. Tout a rapidement changé autour de nous, comme si par enchantement nous nous trouvions transportés ailleurs. Il y a peu de temps encore, chaque pli de la montagne avait un relief et resplendissait, maintenant tout s'est fait opaque, froid et sévère. La montagne est devenue étrangère et hostile, et nous nous sentons immensément fragiles. Je n'ai jamais perçu avec une telle intensité la force du K2 et de tout cet Himalaya qui m'entoure. Depuis une vingtaine de jours je vis dans la zone de la mort, mais c'est seulement maintenant que l'ivresse des 8 000 mètres est en train de s'emparer de moi. Je crois que j'ai peur.

Auteur: Bonatti Walter

Info: Montagnes d'une vie

[ alpinisme ] [ altitude ] [ couchant ]

 

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paysage

Autant se taire et regarder dehors, par la fenêtre, les velours gris du soir prendre déjà l’avenue d’en face, maison par maison, d’abord les plus petites et puis les autres, les grandes enfin sont prises et puis les gens qui s’agitent parmi, de plus en plus faibles, équivoques et troubles, hésitants d’un trottoir à l’autre avant d’aller verser dans le noir.
Plus loin, bien plus loin que les fortifications, des files et des rangées de lumignons dispersés sur tout le large de l’ombre comme des clous, pour tendre l’oubli sur la ville, et d’autres petites lumières encore qui scintillent parmi des vertes, qui clignent, des rouges, toujours des bateaux et des bateaux encore, toute une escadre venue là de partout pour attendre, tremblante, que s’ouvrent derrière la Tour les grandes portes de la Nuit.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Dans "Voyage au bout de la nuit"

[ description ] [ urbain ] [ dérisoire ] [ couchant ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

crépuscule

Le jour achevait de baisser, et un calme presque sinistre régnait sur cette plage déserte. Le mouvement de la mer s'élevant et s'abaissant au large sur le banc s'opérait sans bruit ; et dans l'espace qui était le plus rapproché de nous, l'eau gisait silencieuse, obscure, et sans un souffle de vent pour l'animer, des masses de varech à l'aspect verdâtre flottaient à la surface des flaques d'eau ; l'écume stagnante apparaissait de loin en loin, éclairée par les dernières lueurs du jour, qui s'éteignaient sur les grandes pointes de rochers, sortant hors de l'eau, au nord et au sud.
Nous étions à l'heure de la marée ; pendant que je regardais ainsi vaguement et dans l'attente, la face roussâtre des affreux Sables-Tremblants commença à frissonner et à s'agiter, seul et lugubre indice du mouvement dans ce lieu désolé.

Auteur: Collins William Wilkie

Info: Pierre de lune

[ couchant ] [ océan ]

 

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contemplation

Assis sur le sable, le dos appuyé au tronc d'un casuarina, j'allumai une cigarette et ferrmai les yeux. Dans une heure le soleil se coucherait, mais comme cela devenait habituel dans ma vie, je n'éprouvais aucune impatience et n'avais aucune expectative. Ou plutôt je n'avais presque rien : et presque sans le presque ! Tout ce qui m'intéressait à ce moment-là, c'était le plaisir de voir arriver le crépuscule, ce cadeau de l'instant fabuleux où le soleil s'approche de la mer argentée du golfe et dessine un sillage de feu à sa surface. Au mois de mars, avec la plage pratiquement déserte, la promesse de cette vision m'apportait une sorte de sérénité, un état proche de l'équilibre qui me réconfortait et me permettait de croire encore à l'existence palpable d'un petit bonheur, fait à la mesure de mes maigres ambitions.

Auteur: Fuentes Leonardo Padura

Info: L'homme qui aimait les chiens

[ couchant ]

 

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