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couple

L'une des découvertes les plus impressionnantes fut celle de l'origine de l'énergie des étoiles, qui leur permet de continuer à brûler.

L'un des hommes qui a fait cette découverte était sorti avec sa petite amie le soir où il avait compris que des réactions nucléaires devaient se produire dans les étoiles pour qu'elles brillent.

Elle lui a dit : "Regarde comme les étoiles scintillent !". Il a répondu : "Oui, et je suis le seul homme au monde à savoir pourquoi elles brillent".

Elle s'est contentée de lui rire au nez, pas impressionnée de sortir avec le seul homme qui, à ce moment-là, savait pourquoi les étoiles brillent. C'est triste d'être seul, mais c'est ainsi dans ce monde.

Auteur: Feynman Richard Phillips

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[ incompréhension ] [ humour ] [ science ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

couple

Je suis arrivé de Paris au printemps 1884 et me suis retrouvé en contact étroit avec lui (Thomas Edison). Nous faisions des expériences jour et nuit, à l'exception des vacances. Son existence était faite d'une alternance de périodes de travail et de sommeil dans le laboratoire. Il n'avait aucun hobby, ne s'intéressait à aucun sport ou amusement d'aucune sorte et vivait dans le plus grand mépris des règles d'hygiène les plus élémentaires. Il ne fait aucun doute que s'il n'avait pas épousé plus tard une femme d'une intelligence exceptionnelle, qui a fait de sa préservation l'unique objectif de sa vie, il serait mort il y a de nombreuses années des conséquences d'une négligence pure et simple. Tellement puissante et incontrôlable était sa passion pour le travail.

Auteur: Tesla Nikola

Info: in 'Tesla Says Edison Was an Empiricist', The New York Times (19 Oct 1931), 25.

[ équilibre ] [ efficacité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

couple

Ce n'est pas quand le sexe s'est éteint entre un homme et une femme qu'ils peuvent vraiment s'aimer, non. Je veux parler d'affection. Je veux dire qu'être affectueux avec quelqu'un (car on est surtout affectueux de soi) c'est espérer, c'est être déçu, c'est vivre à l'intérieur d'un autre coeur. Quand je pense à mon passé et cette douleur à cause du sexe, cet amour comme un renard sauvage prêt à mordre, l'antagonisme qui était là comme un jumeau de l'amour... et le contraste de tout ça avec l'affection, tellement profonde et unique entre deux personnes qui ont vécu une vie ensemble (et dont l'une doit mourir avant), je trouve que l'affection de loin plus riche. C'est que je voudrai retrouver. Non pas ces douteuses couleurs d'arc-en-ciel.

Auteur: Bagnold Enid

Info:

[ tendresse ] [ complicité ]

 

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couple

A son avis, l'essence de ces maris consistait en ceci qu'ils devaient être, pour ainsi dire, des "éternels maris" ou, pour mieux dire, qu'ils devaient être dans la vie uniquement des maris, et rien d'autre. Un homme de ce genre-là naît et grandit seulement pour se marier, et, une fois marié, pour se transformer en un complément de sa femme, même dans le cas où il pourrait avoir son propre caractère à lui, indiscutable. Le principal signe distinctif de ce genre de mari, c'est l'ornement qu'on sait. Il ne peut pas être cocu, exactement comme le soleil ne peut pas ne pas briller ; et non seulement il n'est jamais en état de le savoir, mais, même, il n'est jamais en état de l'apprendre, d'après les lois de sa propre nature.

Auteur: London Jack

Info: La Route : Les Vagabonds du rail

[ déséquilibre ] [ hommes-par-femme ] [ supérieure ]

 

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couple

Nous avons passé la soirée dans la bonne humeur ; à présent, nous nous entendons très bien tous les deux. Mon Dieu, comme je serais heureuse, si cela pouvait durer ! Je crois qu’il m’aime réellement, tout particulièrement ces derniers temps, et que je n’ai pas à craindre maintenant qu’il vienne à en aimer une autre. Le soir, nous avons évoqué le passé, mon amour, ma joie lorsqu’il était venu chez nous, et bien d’autres choses encore. Nous avons eu ainsi une conversation calme et amicale. J’ai eu mal au côté et au bout du pied. Fedia [Fiodor Dostoïevski], très anxieux, m’a alors demandé ce que j’avais ; il m’a entourée de couvertures ; il est même allé me chercher un verre d’eau, afin de m’épargner la peine de marcher pieds nus sur le carreau froid.

Auteur: Dostoïevski Anna Grigorievna Snitkine

Info: "Journal (1867)", traduit du russe par Jean-Claude Lanne, éditions des Syrtes, Genève, 2019, entrée du 28 septembre 1867

[ découverte ] [ harmonie ] [ tendresse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

couple

Avant de se coucher, Shinji, assis sur la natte, le buste droit, son sabre posé devant lui, avait fait à sa femme un discours militaire. Une femme qui devient femme de soldat doit savoir que son mari peut mourir à tout moment, et résolument l'accepter. Ce pourrait être demain. Ou le jour d'après. Mais, dit-il, peu importe quand, était-elle absolument ferme dans sa résolution de l'accepter ? Reiko se leva, ouvrit un tiroir du secrétaire et y prit le plus cher de ses nouveaux trésors, le poignard que lui avait donné sa mère. Revenue à sa place, elle posa sans un mot le poignard devant elle, comme son mari avait posé son sabre. Ils se comprirent en silence aussitôt, et le lieutenant ne chercha plus jamais à mettre à l'épreuve la résolution de sa femme.

Auteur: Mishima Yukio

Info: Dojoji et autres nouvelles

[ japon ] [ fidélité ] [ tradition ] [ suicide ]

 

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couple

Un moment, c’est Ivan et moi ; un autre moment, nous ; tout de suite après, toi et moi. Deux êtres qui n’ont aucun projet en commun, qui ne cherchent ni la coexistence ni l’accès à une autre vie, ni la rupture, ni l’accord sur une langue privilégiée. Nous nous passons d’interprète, je n’apprends rien sur lui, ni lui sur moi. Nous ne pratiquons pas d’échanges de sentiments, nous n’avons pas de positions de force, nous n’attendons aucune livraison d’armes pour la défense de nos personnes. Le terrain est léger, fertile, ce qui tombe sur mon sol prospère, en me propageant dans les mots je propage Ivan lui-même, j’engendre une race nouvelle, de notre union naît ce que Dieu a voulu :

Oiseaux de feu

Azurites

Flammes filantes

Gouttes de jade

Auteur: Bachmann Ingeborg

Info: Malina

[ liberté ] [ poésie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

couple

[…] ces individus qui apparaissent comme les "porteurs" de la nouvelle économie psychique, vous les voyez immanquablement organiser, eux aussi, un impossible. Pas toujours le même, ça peut varier, mais même avec eux, il y a et il y aura toujours un impossible. Prenons la liberté sexuelle par exemple. Ce que nous pouvons vérifier dans notre pratique, c’est qu’elle aura comme conséquence, pour les partenaires, qu’ils auront en fin de compte le souci de se ménager un inconfort. De chercher systématiquement à mettre en place ce qui ne va pas, qui fait conflit, ou qui fait difficulté. Parce que, au fond, ce qu’ils veulent, c’est légitimer cette liberté. Il y a de ce côté-là, ce qui est d’ailleurs traditionnel, une tentative d’aménager des "réels", des impossibles, mais désormais à travers des procédés quelque peu erratiques, souples, mobiles.

Auteur: Melman Charles

Info: Dans "L'homme sans gravité", pages 112-113

[ désir ] [ problèmes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

couple

Aimer quelqu'un, c'est comme emménager dans une maison, disait Sonja. Au début, on tombe amoureux de la nouveauté. On s'étonne chaque matin que tout cela ne vous appartienne, comme si on craignait qu'on n'annonce qu'il y a eu méprise, que nous ne sommes en réalité pas autorisés à habiter une si belle demeure. Puis les années passent et la façade se ternit, le bois se fissure par endroit, et on commence à aimer la maison moins pour sa perfection que pour ses imperfections. On apprend par coeur chacun de ses coins et recoins ; comment éviter de coincer la clé dans la serrure quand il fait froid ; quelles lattes du parquet ploient quand on marche dessus ; comment ouvrir la penderie sans faire grincer la porte. Ce sont tous ces petits secrets qui font que c'est notre maison.

Auteur: Backman Fredrik

Info: Vieux, râleur et suicidaire : La vie selon Ove

[ temps ] [ complicité ] [ littérature ] [ analogie ]

 

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couple

Quand elle traversait, nue, le sol carrelé de la salle de bain et me bousculait au passage d’un air distrait et nerveux à la fois ; quand elle se masturbait au lit le matin, cuisses symétriquement écartées, malaxant son pubis comme si elle roulait à n’en plus finir entre ses doigts quelque bouton vénérien ; quand elle se pulvérisait du déodorant sous les bras, au creux de ces tendres cavités qui restaient des univers mystérieux ; quand elle m’accompagnait à la voiture en faisant jouer plaisamment ses doigts sur mon épaule gauche –en de tels instants, tous ses gestes, toutes ses émotions constituaient un message chiffré dont le sens se trouvait quelque part dans le dur décor chromé de nos esprits. Seul un accident au cours duquel elle trouverait la mort pourrait libérer tout ce langage codé en réserve dans son corps.

Auteur: Ballard James Graham

Info: Crash !

[ femmes-par-hommes ] [ intimité ]

 

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