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sport

L'effort les assomme : ils vont tous lentement, mais tête baissée, tel le boeuf qui s'apprête à recevoir le coup du boucher.

Auteur: Londres Albert

Info: Les coureurs du Tour à l'assaut des Pyrénées, Le Petit Parisien, 3 juillet 1924

[ vélo ]

 

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hommes-par-homme

Il était travailleur, jamais on ne l'avait vu désoeuvré à l'atelier ni même boire un verre de trop au bistrot, poli avec ses clients et avec les demoiselles, tout l'opposé de ces coureurs de jupons qui ne pensent qu'avec leur deuxième cerveau.






Auteur: Raufast Pierre

Info: La variante chilienne, p 73

[ obsédés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

compétition

Lorsqu'un groupe de coureurs cyclistes fonce derrière ce lièvre invisible, ce lièvre mécanique, d'acier froid, qu'est la victoire, vous sentez passez devant vous, sur la route ou la piste, le souffle vivant et chaud d'un groupe d'hommes lancés à la poursuite du plus haut rêve, de la plus noble ambition du genre humain.

Auteur: Malaparte Curzio

Info: Les deux visages de l'Italie, Coppi et Bartali, Sport Digest, 1947

[ vélo ]

 

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métaphore

Killeen saisissait toujours mal la différence entre les Volts, ces esprits puissants qui habitaient les mécas, et les Amps, cette mystérieuse intuition du flux flux rapide qui, il ne savait comment, aidait les Volts à trouver leur chemin dans le monde des machines. Les Volts incarnaient l'intention, les Amps étaient les coureurs qui la mettaient en œuvre, contre les Ohms. Il craignait bien de ne jamais percer un jour ces choses.*

Auteur: Benford Gregory

Info: Le Centre Galactique, tome 4 : Marées de lumière. Jolie catachrèse poétique dans laquelle ne manquent que les watts, qui, des 4 mots-propriétés fondamentaux de l'électricité, est celui qui quantifie/définit la puissance d'un courant dans un temps donné. Par exemple un éclair représente-assemble, en quelques micro-secondes 100 millions de volts (1), 200 000 ampères (2) et 20 milliards de watts (3). 20 GW émis du ciel vers la terre, celle-ci représentant les ohms (4), résistance ou dispersion ultime de la puissance accumulée dans le ciel, puis délivrée vers le sol. (note de MG)

[ électrique ] [ magnétisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

animal

Il lui était advenu une aventure cocasse durant le Tour des Flandres. Alors que les coureurs en file indienne roulaient à toute allure sur un "cyclable", il fut soudain éjecté, et tomba k.o. sur la route. Une vache qui broutait tranquillement l'herbe sur l'accotement l'avait assommé d'un coup de queue ! Le temps pour Van Sleembrouck de recouvrer ses esprits, le peloton était loin. Il s'ébroua et se dirigea vers le bovin : "J'ai soif, mon bidon est vide, et j'aime le lait !" Puis il entreprit de traire la vache.

Auteur: Chany Pierre

Info: La Fabuleuse histoire du cyclisme, O.D.I.L., 1975, p. 348

[ vélo ] [ anecdote ]

 

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langue française

...tandis que le Pardailhan s'appliquera à servir les mets bien saucés à la Périgourdine aux riches saveurs léguées à tous par bienfaisant démiurge pour gourmets compassés dont il n'est bon bec que coureurs affamés si fait que derechef vous sommassiez ceux-ci et les invitassiez pour qu'ensemble nous nous plaçassions à la grande table et en appréciassions le plus que parfait en don de nos oracles et qu'ainsi nous mangeassions et bussions de conserve puis que sans jamais nous ne zézayassions nous conclussions enfin ce besogneux méli-mélo car tel l'aède antique chantant Perséphone et son retour au Printemps le vénérable réapparaît pour revivifier ses nouvelles escapades en Périgord Noir.

Auteur: Stenger Gérard

Info: Bouissière A., Le bar du subjonctif

[ subjonctif ]

 

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course de fond

Il ne manquait jamais le marathon. Il ne s'intéressait pas aux vainqueurs, ces super-héros qui couraient après des records du monde et dont les semelles claquaient sur l'asphalte des ponts et des avenues extra-larges de New-York. (...)

Lui, il aimait les coureurs sonnés, qui traînaient les pieds dès le trente-septième kilomètre en tirant la langue comme des labradors. Qui franchissaient la ligne d'arrivée coûte que coûte, les pieds en sang dans leurs Nike. Les trainards et les boiteux qui ne couraient pas sur la route mais dans les profondeurs d'eux-mêmes, qui allaient jusqu'au bout de leur caverne avant de remonter à la surface avec ce qu'ils y avaient trouvé.

Auteur: Whitehead Colson Arch Chipp

Info: Nickel Boys

[ dépassement ] [ viennent-ensuite ] [ anonymes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cyclisme

Au dernier jour des longues courses, une petite goutte de tristesse venait parfois se diluer dans le soulagement d'en avoir fini. La fatigue n'est jamais pure, elle comporte ce soupçon de bile qui teinte la joie des aboutissements, la peur du silence qui suit les activités intenses. Les lundis matin sont souvent difficiles pour les coureurs. On a passé plusieurs semaines dans l'agitation et le bruit, on s'est jeté à l'assaut des pentes dans la foule fournaise, on traversé avec les autres d'interminables paysages striés par la pluie silencieuse, on s'est engouffré à pleine vitesse dans l'ombre menaçante des tunnels de montagne et des sous-bois, entre les barrières métalliques de la dernière ligne droite, et puis plus rien. Lundi, à la maison, la solitude et ses acouphènes. Chez les parents lorsqu'on est jeune, puis chez soi. Une épouse qui a manqué, mais dont ni la voix ni l'étreinte ne comble l'incomblable.

Auteur: Haralambon Olivier

Info: Le versant féroce de la joie

[ après-coup ] [ vacuité ] [ contraste ]

 

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voyage

Le train éveilla des gares suisses, de style gothique, dont les vitraux tremblèrent. Le Simplon, durant vingt-neuf minutes, donna l'audition d'une grande symphonie de fer, puis, sur des chaussées, on passa les rizières du Piémont jusqu'à une station qui finissait sur rien, sur une grande citerne d'ombre, de silence, et ce fut Venise. Au réveil, une bise de zinc faucha les maïs de la plaine croate. La Serbie s'annonçait par ses porcs, rayés noir et blanc comme des coureurs, et qui dévoraient, renversée dans le fossé, une carcasse de wagon dont ne restaient que les roues et le signal d'alarme. On échangea contre les fleuves d'autres fleuves passés sur des barrages flexibles comme un osier, tandis que, voisines, les piles de l'ancien pont décapité dans les retraites, émergeaient. A Vinkopje, les Roumains en velours furent détachés du train, dans la nuit glacée. Après Sofia, les maisons portèrent leurs piments qui séchaient, frères des vignes vierges. Éclairées par le soleil levant, labourées par les boeufs, les plaines bulgares affichaient une prospérité symbolique, comme sur les vignettes des timbres-poste ou au revers des monnaies. Enfin, après la traversée du désert de Thrace, sous un ciel d'étoiles mais où nos yeux, habitués aux constellations d'Occident, cherchaient en vain l'étoile polaire, ne reconnaissaient plus le Chariot qui au ras du sol prenait cette fois une route terrestre, dans une brèche de la muraille byzantine, la mer de Marmara s'élargit.

Auteur: Morand Paul

Info: Ouvert la nuit

[ Europe ] [ littérature ]

 

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sport

Courir le rendait heureux, à tout le moins le soulageait, et épargnait aux autres son agitation infernale et son despotisme. Courir, dans la merveilleuse odeur des feuilles, dans les exhalaisons d’écorce. Briser les petites branches sur le sentier, sentir glisser son pied sur la boue quand la pente se fait plus forte. Le plaisir des premiers essoufflements qui font trembler la voix dans le martèlement irréversible de la foulée. Le danger joyeux du rire qui risque de ralentir la course. Se sentir emporté en avant, aspiré par le vide qu’on crée devant soi. Sentir la chaleur de son visage épouser la fraîcheur des brumes, et ses cheveux coller aux tempes. Les nuances des labours, l’immensité de la Flandre. Apercevoir de fines haleines à sang chaud monter du sol, d’entre les taillis morts. Bombés, les chemins pavés. Le revers des maisons, et leurs petites cours qu’on ne voit autrement que du train. Trébucher, le regard perdu dans les glèbes molles ou les ornières gelées, sur toutes les surprises et les brusqueries malicieuses du paysage, qui désagrégèrent les petites meutes de coureurs et en dissipent la chaleur organique. Les bifurcations qu’il ne faut pas manquer, où le chemin s’engouffre sous les arbres et oblige à courir l’un derrière l’autre. L’allure qui se tend, le pouls qui s’étrangle et se fait bruyant. Ne pas céder sa place, s’imposer du coude, en riant puis sans rire. N’accorder de larmes qu’à la vitesse et à l’air froid.

À la bouche, le gout ferreux du sang.

Toute mélancolie bue, le versant féroce de la joie.

Le sentiment époumoné de sa supériorité.

Auteur: Haralambon Olivier

Info: Le versant féroce de la joie

[ dépense physique ]

 

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