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crépuscule

La lumière faiblissait rapidement. L’obscurité approchait. Le noir ondulant du ciel, le noir transparent de la terre. Seule la ville renversée de Tokyo, qui émettait une lueur phosphorescente d’un gris blanchâtre, brillait toujours plus fort.
Le paysage des ruines vint vaguement se dessiner sur cet arrière-plan. Des murs délabrés restés debout au milieu des espaces brunâtres calcinés, des troncs d’arbres dénudés, des tramways en train de brûler. Le ciel tout entier tourbillonnait violemment. Il entendait résonner des cris.

Auteur: Keizo Hino

Info: L'île des rêves

[ mégapole ]

 

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crépuscule

En fin d’après-midi, la pluie cessa et, aussitôt, comme par miracle, le monde se transforma en cuivre brillant.
Le soleil qui amorçait sa descente venait de passer sous la dalle des nuages et, comme pour se faire pardonner son absence de tout le jour, il illuminait le grand lac d’eau jaune de tous ses feux. L’air lui-même, chargé de gouttelettes, s’était mis à briller de l’intérieur. On se serait cru dans un monde magique, au milieu d’un nuage de poussière d’or.

Auteur: Poncet Thierry

Info: HAIGH, Le Secret des Monts Rouges

[ couchant ]

 

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crépuscule

Quelque chose en lui, qui ne fut pas dit à ce moment-là, lui rappela d'autres moments perdus de son enfance, non loin de là, mais dans un autre village anonyme et poussiéreux, au bord du fleuve, dont le lit grossissait l'été grâce aux apports silencieux et cachés de ruisseaux et de pentes et qui, tout à coup, resplendissait devant lui, baigné par la lumière moribonde du jour, suspendu pour toujours dans un sortilège de silence et coulant éternellement, étrange et obscur comme le temps.

Auteur: Tizón Héctor

Info: La Beauté du monde

[ réminiscence ]

 

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crépuscule

J'étais encore dans les bois lorsqu'est tombée la nuit, et avec elle, une soudaine fraîcheur. Le silence a semblé s'approfondir, et une sourde mélancolie m'a étreint. Bien des choses remuaient dans mes limbes. Sentiment de solitude, vague angoisse, retour des peurs de mon enfance, sensation du peu que représente toute vie, crainte des menaces qui nous cernent, idées noires à voir approcher la mauvaise saison... c'était l'automne qui faisait irruption en moi avec ses soleils éteints, ses brumes, ses journées atones, ses feuilles pourrissantes...

Auteur: Juliet Charles

Info: La lumière des saisons

[ soir ] [ spleen ]

 

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crépuscule

Adam regarda vers les bois. Les premières ombres commençaient à descendre. La profondeur des bois augmentait de plus en plus, et des voûtes successives, évocatrices d'ombre et de fraîcheur, se faisaient de plus en plus noires jusqu'à ce point central où l'ombre se coagulait en obscurité. Tout en regardant vers ces profondeurs, Adam songea à la tranquillité. Il songea à la paix. Il songea au temps qui s'enfonçait dans une obscurité de plus en plus profonde pour entrer dans la fraîcheur de la paix.

Auteur: Robert Penn Warren

Info: La Grande Forêt

[ couchant ]

 

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crépuscule

Et l'obscurité s'infiltre dans le ciel seconde après seconde, jusqu'au moment où les ombres ne tombent plus mais s'élèvent du sol pour remplir l'air. Les êtres humains se retirent dans leurs maisons et abandonnent la nuit aux créatures qui la peuplent : criquets, chouettes, serpents. Un monde qui n'a pas changé depuis des centaines de millions d'années s'éveille et s'active, comme si la lumière du jour, les humains et les évolutions du paysage avaient été une illusion. Plus personne ne marche dans les rues.

Auteur: Stedman M. L.

Info: Une vie entre deux océans

[ fondu-enchaîné ]

 

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crépuscule

L'incendie de ciel s'était éteint, laissant de longs lambeaux de nuages s'étirer sur la nuit comme des traînées de cendre pourpres. Je ne voyais des montagnes que leur silhouettes géantes soutenant la pénombre. Quelques lumières scintillaient sur leurs flancs, et les phares d'une voiture qui montait pouce par pouce vers un col le franchirent pour disparaître de l'autre côté de la vallée. Puis la nuit se fit calme au point de sembler exclure toute velléité de mouvement : nous étions des insectes pris dans l'ultime cristallisation d'une coulée d'ambre.

Auteur: Millar Kenneth Ross Macdonald

Info: Noyade en eau douce

[ décor ] [ couchant ] [ obscurité ]

 

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crépuscule

Le jour s'achève sous un ciel muet. Le forgeron lève les yeux vers les rougeurs du couchant. À l'ouest une estampe d'ombres sur le ciel, et les nuages embusqués, avec leur provision de pluie. Le vent exhale de longs soupirs, les feuilles tiennent fermement aux branches, seul l'automne les décrochera. Le monde s'enfonce dans la nuit, les oiseaux enfouissent la tête sous leur aile. Il règne un grand silence jusqu'à ce que les nuages crèvent, et un déluge descend sur la terre impassible, la vieille terre tremblante qui tourne le dos au soleil déclinant.

Auteur: Lynch Paul

Info: Un ciel rouge, le matin, p.282-283

 

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crépuscule

Au fur et à mesure que le soleil déclinait, la mer changeait de couleur, passant du gris foncé à un gris clair qui virait au blanc acier, presque la couleur du platine, et sur toute la surface de l'eau s'allumaient des étincelles jaune citron. Les vagues projetaient des ombres portées. A la lumière du soleil couchant on aurait dit des îles en constante métamorphose sur un marais doré qui dansait. D'après Fred c'était tout aussi beau quand il pleuvait. "Tout est gris, disait-il, à perte de vue, la mer, le ciel, partout du gris."

Auteur: Valens Anton

Info: Poisson

[ couchant ]

 
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crépuscule

Au soir, le soleil se coucha dans la mer, rouge comme le sang. L'ombre gagna la lande et les collines, avalant les maisons, les bateaux, la végétation. Dans le firmament, au moment où le soleil disparut à l'horizon, les pins maritimes tordus par le vent se dressèrent très haut, comme des étendards. Et entre les cupressus du promontoire d'Argoat, dans la brise du soir, une ombre sembla se mouvoir. Une voile noire. Immense et insaisissable. Mais pour celui ou celle qui pouvait l'apercevoir, il était évident qu'elle dansait parmi les arbres et le vent.

Auteur: Grand Emmanuel

Info: Terminus Belz

[ couchant ]

 

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