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suspense

Avec "Alien" j'ai simplement compris que comme membre du public, ce que TU NE VOIS PAS effraie plus que ce que tu vois. Dans les films d'horreur, les frayeurs qui attrapent vraiment le public et renforcent la tension ne viennent pas du monstre qui saute hors de l'ombre ! La terreur vient des périodes creuses entre ces scènes spectaculaires. Périodes lors desquelles les personnages parlent et planifient - dans l'attente de quelque chose qui va leur sauter dessus !

Auteur: O'Bannon Dan

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[ recette ] [ cinéma ]

 

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humour

A Marseille, un vieillard est assis sur un banc et regarde 2 employés municipaux qui travaillent dans le parc voisin.
L'un creuse un trou avec sa pelle et l'autre passe derrière lui en rebouchant les trous.
2 heures plus tard, le vieillard étonné demande au premier : "Oh mais oh, vous faites quoi là depuis 2 heures ? Toi tu creuses et lui il rebouche?"
Le second répond : "Mais ouais mais celui qui plantait les fleurs est malade"

Auteur: Internet

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[ absurde ]

 

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voix

Au début, j'avais du mal à croire que Maïra pouvait être un assassin. Au pire une moucharde, une délatrice. Mais quand elle a dit : ou je te tue toi aussi, elle n'avait pas l'air de plaisanter. Surtout à cause du "ou" et du "aussi", qui sonnaient comme des pierres creuses, avec des coups de tonnerre dedans, des chiens sauvages ; tout était possible. Et à voir la facilité avec laquelle elle m'avait jeté dehors, rien d'étonnant à ce qu'elle soit prête à faire bien pire.

Auteur: Bruzzone Felix

Info: Les Taupes

[ inflexion ] [ ton ] [ révélateur ] [ musique ] [ menace ]

 

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portrait

Tout, dans son apparence, contredisait sa réputation d’excellence : son visage hâve, ses cheveux clairsemés, ses paupières creuses, sa petite taille, ses épaules tombantes, son ventre mou et rond comme un ballon, ses éternels pulls de goitreux, surmontés de bretelles qui maintenaient comme un vieux cabas ses pantalons élimés et trop larges. Sa façon de s’asseoir à l’extrême bord des fauteuils profonds, buste penché en avant et mains à plat sur ses genoux serrés, ainsi que ses yeux globuleux qui semblaient boire ses interlocuteurs davantage que les regarder.

Auteur: Lombard David A.

Info: La tamanoir

 

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Ajouté à la BD par miguel

nature

Abandonné à son triste sort, fouillis inextricable, le jardin était retourné à l'état sauvage, un peu comme des animaux de cirque qui auraient oublié les tours qu'on leur a appris. La plante que tout le monde appelle patchouli du peuple (parce qu'elle prolifère au Kérala autant que le communisme) étouffait les plantes exotiques. Seule la vigne vierge arrivait encore à pousser, à l'image des ongles sur les orteils d'un cadavre. Elle se faufilait dans les narines des nains roses et s'épanouissait dans leurs têtes creuses, leur donnant l'expression de quelqu'un qui hésite entre l'étonnement et l'éternuement.

Auteur: Arundhati Roy

Info: Le Dieu des Petits Riens

[ littérature ] [ jungle ]

 

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personnes âgées

L’égalité ne doit pas faire oublier que toutes les tranches de vie ne se "valent" pas […] Pourquoi ne pas leur réserver des horaires aux heures creuses dans les supermarchés ? Affréter des taxis dont le coût serait pris en charge pour les déplacements essentiels ? Prévoir des livraisons à domicile de nourriture et de biens de première nécessité ? Vérifier l’installation informatique des plus anciens pour leur assurer une relation au moins virtuelle avec leur famille ? Ou encore, dans le cas d’une réouverture des salles de spectacle, mettre en place des sessions réservées aux plus fragiles, et d’autres aux moins vulnérables ?

Auteur: Launay Odile

Info: Libération, 01.02.2021

[ réclusion ] [ ségrégation ] [ invisibilisation ] [ vieux ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

postérité

La nuit s’efface. Les étoiles s’éloignent. Voici que les dernières courtisanes sont rentrées avec les amants. Et moi, dans la pluie du matin, j’écris ces vers sur le sable.

Les feuilles sont chargées d’eau brillante. Des ruisseaux à travers les sentiers entraînent la terre et les feuilles mortes. La pluie, goutte à goutte, fait des trous dans ma chanson.

Oh ! que je suis triste et seule ici ! Les plus jeunes ne me regardent pas ; les plus âgés m’ont oubliée. C’est bien. Ils apprendront mes vers, et les enfants de leurs enfants.

Voilà ce que ni Myrtalê, ni Thaïs, ni Glykéra ne se diront, le jour où leurs belles joues seront creuses. Ceux qui aimeront après moi chanteront mes strophes ensemble.

Auteur: Louys Pierre Louis dit Pierre

Info: "La pluie au matin", in "Chansons de Bilitis"

[ transmission ] [ mélancolie ] [ éphémère ] [ gagnants ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

obligation

Le devoir est une chose triste, laide, inventée pour abêtir et duper les hommes. Rien que le mot est disgracieux. Il éveille la contrainte, l'ennui. Il n'y a que les sots pour le prendre au sérieux. Regardez la figure niaise d'un homme qui se félicite d'accomplir son devoir. Voyez comme sont peu aimables les femmes qui n'ont jamais oublié leur devoir. Rappelez-vous toutes les phrases hypocrites et creuses avec lesquelles on célèbre le devoir. Il en est du devoir comme de la vertu : chose et mot, c'est haïssable. Le plaisir est bien autrement important. Il ne faut jamais hésiter à le faire passer avant. La vie est si courte, si rapide ! Serons-nous encore là demain ? Il faut détester tout ce qui, sous une forme ou une autre, s'oppose au plaisir.

Auteur: Léautaud Paul

Info: Le théâtre de Maurice Boissard, Oeuvres, Mercure de France 1988, p.1639

[ négatif ]

 

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veillée mortuaire

Pendant les cinquante années de sa vie, [ma mère] ne se reposa pas une seule fois, elle ne se croisa pas une seule fois les bras ; elle travaillait et s’évertuait comme une fourmi, mais sans aucune utilité, ce que nul ne dira d’une fourmi. Un ver infatigable la rongeait nuit et jour. Une fois seulement je la vis parfaitement tranquille, et cela dans son cercueil, le lendemain de sa mort. Aussi son visage me semblait-il vraiment exprimer un silencieux étonnement. On aurait dit que ses lèvres à demi fermées, ses joues creuses et ses yeux paisiblement immobiles respiraient ces paroles : "Qu’il fait bon ne pas bouger !" Oui, certes, il est bon de se dépouiller enfin de l’accablante conscience de la vie, de la sensation continue et inquiète de l’existence !

Auteur: Tourguéniev Ivan

Info: Le Journal d'un homme de trop

[ maman morte ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

patriotisme

Nous avons vu qu'il n'existait aucune définition de l'identité nationale qui soit acceptée par l'ensemble des chercheurs ou des experts. Cette absence de consensus découle du fait que cette expression n'est pas un concept scientifique mais appartient au langage politique. Or, toutes les notions politiques sont, par définition, des enjeux de lutte entre les partis en compétition. Il en va de "l'identité nationale" comme des "valeurs républicaines". Le succès de ces formules vagues et creuses tient justement au fait que chacun peut les définir comme bon lui semble. Mais si chaque citoyen définit les mots selon son bon vouloir et ses intérêts, alors il n'y a plus de communication possible. Seuls règnent les rapports de force et la vérité appartient à celui qui parle le plus fort; c'est à dire à celui qui contrôle les médias.

Auteur: Noiriel Gérard

Info: A Quoi Sert l'Identité Nationale

[ relatif ]

 

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