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rapports humains

Je ne sais pas pour vous mais, au début de ma vie, il n'y avait que deux sortes de personnes dans mon univers : celle que j'adorais et celles que je détestais. Mes meilleurs amis et mes pires ennemis. Ceux pour qui je suis prête à tout donner et ceux qui peuvent aller crever. Ensuite on grandit. Entre le noir et le blanc, on découvre le gris. On rencontre ceux qui ne sont pas vraiment des amis mais que l'on aime quand même un peu et ceux que l'on prend pour des proches et qui n'arrêtent pas de vous planter des couteaux dans le dos.

Auteur: Legardinier Gilles

Info: Demain j'arrête

[ grandir ] [ perdu ]

 

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camp de concentration

Imre Kertész apprendra l'instinct de survie à tout prix, il fera ce que l'on appelle le "musulman", pour aller au-delà de l'horreur et ne pas rejoindre tous ces corps voués au feu et au gaz. Pour garder en lui, profond une goutte d'énergie pour ne pas crever là comme les autres. Il se refermera sur lui-même, deviendra un bloc de silence et de peur intérieure. À la libération du camp, avec un pâle sourire, il demanda des cigarettes, puis demanda de toucher la mitraillette de ses libérateurs. Il l'arracha et alla calmement, presque sans haine, abattre une douzaine de ses tortionnaires. Puis il rendit, toujours avec ce pâle sourire la mitraillette fumante aux soldats.

Auteur: Pressnitzer Gil

Info: Sur espritsnomades.com

[ vengeance ] [ thérapie ] [ exutoire ]

 

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guerre

Dans une ambulance, en 1917, j'ai parlé grec avec un blessé allemand, il avait étudié les comédies d'Aristophane à Heidelberg, et, en grec, nous avons récité un dialogue concasse entre deux grenouilles, plein d'onomatopées, et nous avons juré de tout faire pour qu'il y ait un jour la paix. Il m'a offert son couteau de poche. Je l'ai toujours. Cela peut sembler naïf. Il faut comprendre qu'on avait coupé deux jambes à côté de nous, l'air était infesté, avec cette odeur de pourriture douceâtre si caractéristique, nous avions vu mourir des camarades, et c'est parce qu'il citait Aristophane que je ne l'ai pas considéré, sur son grabat, comme un boche tout juste bon à laisser crever pour qu'on ait plus d'eau.

Auteur: Goetz Adrien

Info: Villa Kérylos

[ amitié ] [ ww1 ]

 

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révolution

De ce qu'un petit-fils d'Adam venu au monde sans malice est juste bon à rincer des bouteilles ou à balayer les lieux, il ne s'ensuit pas logiquement qu'on doive le laisser crever de faim toute sa vie. C'est à l'homme à réparer, lorsque ses moyens le lui permettent, les petites injustices du bon Dieu. Si la pitié le lui conseille, son intérêt le lui commande, car plus un être est près de la bête, plus ses représailles sont à redouter, le jour - fatal - où lui parvient enfin la notion de l'iniquité dont il est l'innocente victime et où ses yeux viennent à s'ouvrir sur la disproportion des parts. Payer ce qu'on doit est le meilleur moyen de ne pas s'exposer à payer un jour plus que son dû.

Auteur: Courteline Georges

Info: Philosophie, Robert Laffont Bouquins 1990 <p.811-812>

 

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amour impossible

... vous savez bien que je n'en voudrai pas de cet homme car je ne veux que ce que je ne peux pas avoir, comme vous par exemple, je vous veux parce je ne vous aurai jamais, c'est simple et sans issue, c'est désespérément logique, le désir qui ne connaît de réalité que lui-même, et vous voyez bien que je mérite la mort pour cet entêtement de rat qui ne sait pas rebrousser chemin, pour cet acharnement de bestiole aveugle qui finira par crever d'avoir trop avancé, vous verrez bien, je mourrai de ce compromis que je ne veux pas faire, et tant pis pour tous les hommes sains et équilibrés qui m'aimeront et tant pis pour moi surtout qui en aimerai d'autres, on finit tous par mourir de la discordance de nos amours.

Auteur: Arcan Nelly

Info: Putain

[ suicide inexprimé ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

technicisation

Oh ! dans la prochaine inévitable guerre, les tanks lance-flamme pourront cracher leur jet à deux mille mètres au lieu de cinquante, le visage de vos fils bouillir instantanément et leurs yeux sauter hors de l’orbite, chiens que vous êtes ! La paix venue vous recommencerez à vous féliciter du progrès mécanique. "Paris-Marseille en un quart d’heure c’est formidable !" Car vos fils et vos filles peuvent crever : le grand problème à résoudre sera toujours de transporter vos viandes à la vitesse de l’éclair. Que fuyez-vous donc ainsi, imbéciles ? Hélas ! C’est vous que vous fuyez, vous-mêmes – chacun de vous se fuit soi-même, comme s’il espérait courir assez vite pour sortir enfin de sa gaine de peau… On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure.

Auteur: Bernanos Georges

Info: Dans "La France contre les robots"

[ déshumanisation ] [ fuite en avant ] [ accélération ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

philosophe

Michel Onfray, j'ai un problème. C'est un boomer, il a été à gauche pendant je ne sais pas combien d'années, là il se réveille après avoir bouffé je ne sais pas combien de milliers de fromages à 150 euros dans des soirées de boomers avec des Médocs à 250 balles. "Bon, y a un problème avec la France, moi je regarde ça depuis mon 200m² en Normandie, sans doute que l'Islam a un grand rôle à jouer dans les siècles à venir pour l'Europe." Lui il s'en bat les couilles, il est en fin de course. Il lui reste 20 ans à tirer. Il va crever d'un énorme infarctus de gros boomer qui a bouffé beaucoup trop de gras et qui a jamais fait de sport de sa vie donc il s'en bat les couilles. [...] Donc si tu veux, son espèce de misérabilisme de boomer me fatigue.

Auteur: Papacito Gil Jimenez Ugo

Info: https://www.youtube.com/watch?v=j9DlLXg_Bac&t=8726s

[ vacherie ] [ déconnecté ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mort originale

Crever de rire, que pouvait-on imaginer de mieux, finalement ? Quelle plus belle sortie pour ceux qui n’attendent plus rien ? Tellement moins solennelle que le suicide, tellement moins vulgaire aussi. Monsieur avait essayé, plusieurs fois, dans des cinémas où l’on projetait des films dits "comiques". Il était bon public, comique troupier, vaudeville, burlesque, tout lui plaisait, il était toujours le premier à s’esclaffer, il en pleurait presque, mais comme, par peur de la foule, il n’assistait qu’aux séances où les spectateurs étaient clairsemés, en début d’après-midi généralement, son enthousiasme retombait vite, le silence de la salle le glaçait peu à peu, un sentiment d’effroyable tristesse finissait par l’envahir, et il désertait bien avant la séance. Alors, il traînait pendant des heures dans les rues de Rowena, faisant de brèves escales dans les cafés, puis il rentrait se coucher, même s’il faisait encore jour. Bref, la grande vie. C’était tellement difficile de mourir de rire.

Auteur: Martinet Jean-Pierre

Info: "L'ombre des forêts", éditions L'Atteinte, Metz, 2022, pages 169-170

[ frénésie ] [ échec ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

agonie

Sa tête tomba en arrière dans la main de l'homme. Les muscles du cou ne la soutenaient plus, Arthur sentait le crâne peser dans sa paume. Elle le regardait toujours.
Trop jeune pour arriver à partir en paix ; la peur, plus forte que tout, de crever seule sans savoir pourquoi.
- Je peux rien faire pour toi, petite.
Son coeur battait encore et elle le suppliait, avant qu'elle ne puisse plus entendre, de dire quelque chose. Bowman approcha sa main de son visage. La jeune fille, voyant les doigts se poser sur ses yeux, eut un sursaut de panique.
- Chhh. C'est pas moi qu'il faut regarder. Faut pas avoir peur. C'est ton moment, petite. Respire. Y a plus rien d'autre. Juste encore un peu d'air.
Son corps se détendit. Sa poitrine se souleva lentement, puis Arthur sentit sur sa main l'air expulsé de la bouche, un petit souffle tiède, qui s'arrêta (...)

Auteur: Varenne Antonin

Info: Trois mille chevaux vapeur

[ dernier soupir ]

 

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mécanisme

Quant un vieux con comme Will Durant déclare : "Dans ma jeunesse j'était épris de liberté alors que dans ma vieillesse je souligne l'ordre, car j'ai fait la grande découverte que la liberté est un produit de l'ordre." On ne le comprend que trop bien. En clair, il veut pouvoir vieillir et crever tranquille, bien protégé, avec du pognon s'il vous plait. Tout ceci lui étant garanti par une jeunesse "aux ordres" des vieux cons installés. Le reste il s'en tape.
Oh qu'il a raison, ah que c'est beau !! Regardez un peu où nous en sommes... Surtout dans les pays du sud européen. Bonjour le renouvellement, et surtout, bravo pour l'adaptation aux temps nouveaux. Car c'est bien connu, les jeunes sont des cons désordonnés, ceux qui créent les guerres.
Ben voyons. Ces vieux trouducs sont la cause de principale de ce tryptique resucé de notre pauvre Histoire mondiale de primates frustrés : conservation, nécrose, guerre. En cycles continus. Et aujourd'hui, c'est pire.

Auteur: Mg

Info: 9 mars 2013

[ conflit ]

 

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