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puberté

Et puis, cette année-là, mon corps avait beaucoup changé. Tout s'était arrondi. Mes seins, bien sûr, mais aussi mes cuisses, mes hanches, mes fesses. Je ne savais pas trop quoi faire de tout ça. je n'y prêtais pas trop attention. Mais je voyais bien que le regard des autres changeait en même temps que mes formes.

Auteur: Adeline Dieudonné

Info: La vraie vie

[ métamorphose ]

 

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deuil

Lucinda était morte, et ce rappel le giflait constamment, vagues gelées de l'océan contre ses cuisses. Il ne pouvait que patauger plus loin. Plus profondément, jusqu'à ce que la vérité bouillonne dans sa bouche, salée, misérable. Plus profondément, jusqu'à ce qu'il soit inutile de chercher les rives parce qu'il savait que Lucinda ne s'y tiendrait pas.

Auteur: Kukafka Danya

Info: Dans la neige

[ suicide amoureux ] [ désespoir ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

abandon

L'océan mouille mes chevilles et s'en va; il mouille mes genoux, mes cuisses; il enlace ma taille de son bras doux, fait le tour de mes seins, se noue à mon cou, étreint mes épaules. Alors je m'y plonge tout entière. Je me livre à lui, à son battement puissant, à sa tendre possession, sans la moindre réserve.

Auteur: Rulfo Juan

Info: Pedro Páramo

[ baignade ]

 

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poème

La mer chaude
étire une langue indolente
vers des cuisses dorées
sur un sable de braise.

La paralysie caniculaire sévit.
Derrière l'obscurité des lunettes
le cerveau a de hauts loupés
comme des avions blessés.

Le soleil est sauvage
et il ne faut pas en parler,
mais la terre est un fourneau,
et l'Etna sur le feu
fume du goulot.

Auteur: Vesaas Tarjei

Info: Vie auprès du courant, QUARANTE DEGRES A CATANE

[ plage ] [ chaleur ] [ été ]

 

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oralisation poétique

Lorsque je récite un poème, ce n’est pas pour être applaudi mais pour sentir des corps d’hommes et de femmes, je dis des corps, trembler et virer à l’unisson du mien, virer comme on vire, de l’obtuse contemplation du bouddha assis, cuisses installées et sexe gratuit, à l’âme, c’est-à-dire à la matérialisation corporelle et réelle d’un être intégral de poésie.

Auteur: Artaud Antonin

Info:

[ incarnée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

impuissance

Bon ! Tout est prêt ! Les invitations...
Mais si l'on vient ! Que faire, Automédon ?
Regarde-le voyons ! C'est une vraie salade !
Oui, lui jadis rompu aux tendres exercices
Est recroquevillé au fin fond de tes cuisses.
Il a l'air bien malade !
On rira si tu prends la mer en ce moment
Car tu es un marin démuni d'instrument.

Auteur: Automédon

Info: L'homme sans rame

[ poème ]

 

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enfance

Je pense à ma maman Antonietta. Le soir, au lit, je collais mes pieds froids contre sa cuisse. Elle s’énervait : "Tu me prends pour ton radiateur ? Enlève-moi ces bouts de morue de là !" Mais après, elle m’attrapait les pieds et les réchauffait entre ses mains, orteil par orteil. Et je m’endormais, mes doigts de pied au chaud entre ses doigts de main.

Auteur: Ardone Viola

Info: Le Train des enfants pp 70-71

[ mère-fille ] [ chaleur ] [ contact physique ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

prostituée

Un papillon nocturne me suivit à l’intérieur et alla se poser sur le néon. Quand l’homme commença à gémir, l’insecte se mit à battre frénétiquement des ailes contre le tube d’éclairage. Je portais déjà dans mon ventre un embryon issu d’un spermatozoïde dont j’ignorais l’origine et j’écartais encore les cuisses pour un inconnu que je regardais droit dans les yeux. Je tendis l’oreille au bruit paisible de la rivière. L’eau devait être presque tiède.

Auteur: Yi-seol Kim

Info: Bienvenue

[ gravide ]

 

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complicité

Avez-vous déjà eu une personne à vous toute seule ? Marie s'assoyait près de moi, son genou s'enfonçait dans ma cuisse, et elle n'était nulle part ailleurs. Elle était complètement avec moi. Elle avait des idées qu'elle ne partageait qu'avec moi. Elle avait des plans qu'elle n'échafaudait que dans l'air devant nous. Quand nous étions côte à côte.

Si vous avez déjà eu ça, vous savez que c'est très beau. Vous savez aussi que ça ne dure pas.

Auteur: Panneton Amélie

Info: Petite Laine

[ amitié ] [ exclusivité ]

 

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fruits de mer

Étalage d’huîtres et de coquillages. Liquide insondable qui submerge d’une coulée sale des poutres sales en les nettoyant, qui tombe de la plus haute console, dévale entre les montagnes verruqueuses de coquillages roses, passe entre les cuisses et les ventres des bouddhas vernissés, devant les coupoles jaunes de citrons, débouche en bouillonnant dans le marécage des cressons et traverse la forêt des petits drapeaux français pour finalement arroser notre gosier come la meilleure épice pour l’animal frissonnant.

Auteur: Benjamin Walter

Info: Marseille in Sens unique, Paris, Maurice Nadeau, 1978, page 314

[ marché ] [ description ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson