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propriété

[...] toutes les pages de l'histoire le crient - les premiers possesseurs du sol n'ont pas été des cultivateurs, mais des conquérants.

Auteur: Guesde Jules Bazile

Info: Çà et là, Paris, M. Rivière 1914 De la propriété, p.14

[ . ]

 

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cultivateurs autonomes

Les cultures d'évasion du Nouveau Monde rendirent l'économie de l'évasion aussi tentante que sa politique. Les fonctionnaires coloniaux en vinrent à stigmatiser le manioc et le maïs comme étant des cultures d'indigènes paresseux dont le but principal était de se soustraire au travail. Dans le Nouveau Monde également, ceux dont le travail consistait à pousser la population vers le travail salarié ou vers la plantation déploraient les cultures permettant à une paysannerie libre de conserver son autonomie. Les propriétaires d'Hacienda en Amérique centrale affirmaient qu'avec le manioc, il suffisait au paysan d'un fusil de chasse et d'un hameçon pour cesser de travailler régulièrement pour un salaire.

Auteur: Scott James C.

Info: The Art of Not Being Governed: An Anarchist History of Upland Southeast Asia

[ indépendance ] [ liberté ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

scientifique-par-scientifique

C'est une mauvaise chose que les jeunes cultivateurs de la science oublient et déplorent ce que leurs prédécesseurs ont fait ; mais c'est manifestement la tendance de Huxley et de ses amis... Il est tout à fait vrai que Huxley était amer contre l'évêque d'Oxford, mais je n'étais pas présent lors du débat. Peut-être l'évêque a-t-il été imprudent de s'aventurer dans un domaine où aucune éloquence ne peut remplacer la nécessité d'une connaissance précise. Les jeunes naturalistes se sont déclarés en faveur des vues de Darwin, tendance que j'ai déjà observée à Leeds il y a deux ans. J'en suis désolé, car je considère que le livre de Darwin est tout à fait dépourvu de philosophie*.

Auteur: Whewell William

Info: Lettre à James D. Forbes (24 juillet 1860). Trinity College Cambridge, Manuscrits de Whewell. * A l'époque le terme philosophie était très associé aux sciences physiques

[ évolutionnisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

oenologie

On voit, par tout ce que nous venons d'exposer, combien il seroit nécessaire que l'on fît des observations semblables en différens pays. Ces observations nous feroient voir, peut-être, dans tel ou tel climat les deux termes extrêmes de la première fermentation sensible, plus rapprochés ou plus éloignés qu'ils ne le sont dans le cas particulier de nos expériences. Les variétés que pourroient présenter les degrés intermédiaires, seroient encore un objet de recherches intéressantes, qui répandroient un grand jour sur l'art de faire & de gouverner les vins ; & dans un objet si important pour les Cultivateurs, ils verroient leurs doutes éclaircis, leurs pratiques justifiées ou détruites, & ils ne se plaindroient plus de l'inaction des Physiciens.

Auteur: Poitevin Jacques Alexandre

Info: in "Mémoires de l'Académie royale des sciences", 1770, p. 632

[ étude comparée ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

paysan

Cette visite à Gilles Roch et son exploitation donne du baume au coeur. Rencontrer des gens qui trouvent des solutions conciliant éthique, écologie, qualité de la vie et durabilité, ça fait plaisir. Des maraîchers cultivateurs qui ont compris quelques trucs : valeur du temps, respect, organisation, abnégation, patience... Un travail qui concilie aussi tout ça avec une quête nécessaire de la performance - mais pas à tout prix-, c'est à dire en évitant certaines recettes suicidaires de la production agricole de masse (chimiques en particulier).
Au final un dur labeur qui s'occupe de gérer la production de végétaux comestibles via une adaptation constante à l'incroyable équilibre en mouvement qui définit le vivant. Et générer ainsi une agriculture qui respecte autant le sol, les consommateurs... que l'avenir.

Auteur: Mg

Info: 13 déc. 2016, à propos du domaine des Biolettes, à Ballens, dans le canton de Vaud

[ bio ] [ nature ]

 

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sens esthétique

La terre la mer, les animaux poissons ou oiseaux, le firmament du ciel et des planètes, les forêts montagnes et fleuves ne sont pas des thèmes mineurs... mais les gens attendent du poète qu’il dise plus que la beauté et la dignité qui s’attachent toujours aux objets muets du réel...ils attendent de lui qu’il indique le sentier menant de la réalité à leur âme. Les hommes les femmes voient suffisamment bien la beauté... certainement aussi bien que lui. La ténacité passionnée des chasseurs, des bûcherons, des lève-tôt, des cultivateurs de jardins vergers et champs, l’amour des femmes saines pour la forme masculine, les navigateurs, les conducteurs de chevaux, la passion pour la lumière pour le dehors, tout cela est un signe multiple et varié de la perception infaillible de la beauté et de l’existence du poétique chez les gens qui vivent à l’extérieur. Ils n’ont pas besoin de l’assistance des poètes pour la percevoir...

Auteur: Whitman Walt

Info: Dans "Feuilles d'herbe", Préface à la première édition, traduction Jacques Darras, éditions Gallimard, 2002, page 730

[ transfigurateur ] [ sentiments communs ] [ révélateur ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

afrique

En 1986, l'anthropologue américain Beverly Strassman s'installa chez les Dogons, tribu du Sud-Est du Mali, près des collines du Bandiagara. Ces pasteurs cultivateurs vivent toujours selon un mode ancestral comportant la polygamie des hommes. Selon leurs croyances religieuses, les femmes sont impures quand elles ont leurs règles, ce qui perturbe les Esprits. Aussi leur impose-t-on de séjourner pendant cette période dans une hutte à l'écart du village : la "maison des femmes". Les femmes continuent de travailler dans les champs, mais sont le reste du temps confinées dans la hutte, dans l'obscurité. Les hommes peuvent voir qui est dans la hutte et quand.
Cette pratique n'a pas seulement une fonction religieuse, elle permet aussi aux hommes de s'assurer de leur paternité : ils sont sûrs qu'une femme qui sort de la hutte n'est pas enceinte. La maison des femmes permet également aux hommes de contrôler la fidélité de leurs femmes. Une femme qui ne séjournerait pas à la hutte alors qu'elle n'aurait pas eu de rapports sexuels avec son mari dans le mois est considérée avec suspicion : l'absence de règles peut révéler qu'elle a trompé son mari.

Auteur: Vignal Philippe

Info: L'enfer au féminin

[ tradition ] [ menstruation ]

 

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