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déclaration d'amour

Mon front pâle est sur tes genoux
Mon front pâle est sur tes genoux
Que jonchent des débris de roses ;
O femme d'automne, aimons-nous
Avant le glas des temps moroses !

Oh ! Des gestes doux de tes doigts
Pour calmer l'ennui qui me hante !
Je rêve à mes aïeux les rois,
Mais toi, lève les yeux, et chante.

Berce-moi des dolents refrains
De ces anciennes cantilènes
Où, casqués d'or, les souverains
Mouraient aux pieds des châtelaines.

Et tandis que ta voix d'enfant,
Ressuscitant les épopées
Sonnera comme un olifant
Dans la danse âpre des épées,

Je penserai vouloir mourir
Parmi les roses de ta robe,
Trop lâche pour reconquérir
Le royaume qu'on me dérobe.

Auteur: Merrill Stuart

Info: Recueil : Petits poèmes d'automne

[ poème ]

 

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déclaration d'amour

Chère amie [...], j'ai une importante communication à vous faire. Voici ce que c'est... Mon nom est Archibaldo Olson Barnabooth, de Campamento ; j'ai vingt-trois ans ; mon revenu annuel est d'environ dix millions huit cent soixante mille livres sterling. Ma famille, originaire de Suède, vint s'établir au commencement du XVIIIe siècle dans la vallée de l'Hudson. Mon père, jeune encore, émigra en Californie, puis à Cuba, enfin dans l'Amérique du Sud où il fit fortune. Je suis orphelin, sans frère ni soeur, absolument libre de vivre où je veux et comme je veux. Je suis donc pourvu d'amples moyens, et absolument indépendant, et d'une famille honorable. C'est pourquoi j'ose vous dire : voulez-vous êtes ma femme ?

Auteur: Larbaud Valery

Info: A.O. Barnabooth, III Journal intime, oeuvres, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, page 123

[ mariage ]

 

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déclaration d'amour

Je vous écris - quoi d'autre à dire ? J'ai tout dit si je vous écris.(...) Par quel hasard être venu ? Dans mon désert, dans mon silence, je ne vous aurai pas connu, j'aurai pu vivre en souffrance. (...) Non, tu entras, je fus certaine, un froid brasier emplit mes veines, je lus dans l'âme : Le voilà! (...) Qui donc es-tu, es-tu un ange ou un démon au charme étrange ? : résous le doute qui me prends. Peut-être que tout cela est vide, l'erreur d'un coeur encore candide ! Mon sort, peut-être, est différent... mais soit ! Accepte mon offrande : mes jours sont tiens, si lourds qu'ils soient. Je suis en larmes devant toi.

Auteur: Pouchkine Alexandre

Info: Eugène Onéguine, Lettre de Tatiana à Eugène

[ coup de foudre ]

 

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déclaration d'amour

Mais si je meurs, je demande à celui qui trouvera ce cahier d'avoir la gentillesse de le remettre à Mun Yujeong [...] Si elle refuse ce cahier, je voudrais qu'on lui transmette juste ceci : le temps que nous avons passé ensemble [...] c'est grâce à ses quelques heures par semaine que j'ai pu supporter toutes les humiliations et toutes les douleurs [...] Grâce à vous, j'ai pu avoir des moments précieux, chaleureux... et heureux. Si vous le permettez, je voudrais vous dire que je voulais... réconforter de toute ma vie votre âme blessée. Et si Dieu le permet, j'aimerais vraiment dire un dernier mot que je n'ai jamais prononcé de toute ma vie... Je vous aime.

Auteur: Ji-Young Gong

Info: Nos jours heureux

 

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déclaration d'amour

Si tu veux que je meure entre tes bras, m'amie,
Trousse l'escarlatin de ton beau pellisson
Puis me baise et me presse et nous entrelassons
Comme, autour des ormeaux, le lierre se plie.

Dégraffe ce colet, m'amour, que je manie
De ton sein blanchissant le petit mont besson :
Puis me baise et me presse, et me tiens de façon
Que le plaisir commun nous enivre, ma vie.

L'un va cherchant la mort aux flancs d'une muraille
En escarmouche, en garde, en assaut, en bataille
Pour acheter un nom qu'on surnomme l'honneur.

Mais moy, je veux mourir sur tes lèvres, maîtresse,
C'est ma gloire, mon heur, mon trésor, ma richesse,
Car j'ai logé ma vie en ta bouche, mon coeur.

Auteur: Belleau Rémi

Info: Recueil : La Bergerie

[ poème ]

 

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déclaration d'amour

Viens, ma belle Florelle, où l'ombre noir tremblote,
Sur les bords mousselus des antres ténébreux.
Il fait trop chaud ici, cherchons les bois ombreux,
Le profond des vallons ou quelque fraîche grotte.

Entrons sous ce rocher, viens tôt que je suçote
Le coral de ta bouche, embrassons-nous tous deux,
Éteignons nos ardeurs, jouissons dans ce creux
De nos douces amours, çà que je te baisote !

Défais ton lacet blanc, montre ton sein à nu,
Mon coeur, embrasse-moi, lance dru et menu
Ta langue sur la mienne, hâte-toi, ma chère âme,

Mon dieu, je n'en puis plus ! De plaisir je me pâme,
Las ! Mon âme s'enfuit, puisque tu meurs aussi,
Mourons lèvre sur lèvre, heureux qui meurt ainsi !

Auteur: Habert Isaac

Info:

[ poème ]

 

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déclaration d'amour

J’ai descendu, t’offrant le bras, au moins un million d’escaliers,

et maintenant que tu n’es plus là c’est le vide à chaque marche.

Même ainsi notre long voyage a été court.

Le mien dure encore, et je n’ai plus besoin

de correspondances, de réservations,

des pièges, des déboires de qui croit

que la réalité est celle qu’on voit.



J’ai descendu des millions d’escaliers en t’offrant le bras,

et non parce que quatre yeux y voient sans doute mieux.

C’est avec toi que je les ai descendus, sachant que, de nous deux,

les seules prunelles vraies, malgré leur épais voile,

c’étaient les tiennes.

Auteur: Montale Eugenio

Info: Poésies, Tome 4 1962-1970

[ deuil ] [ humilité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déclaration d'amour

Ange aimé, quelle douce soirée que celle d'hier ! Que de richesse dans ton cher coeur ! Ton amour est donc inépuisable, tout comme le mien ! Chaque mot m'a apporté de nouvelles joies, et chacun de tes regards en étendait la profondeur. L'expression calme de ta physionomie donnait un horizon sans bornes à nos pensées ! Oui, tout était alors infini comme le ciel, et doux comme son azur. La délicatesse de tes traits adorés se reproduisait, je ne sais par quelle magie, dans tes jolis mouvements. Je savais que tu étais tout amour, mais j'ignorais encore combien tu étais si gracieuse. Tes mots vibrent toujours dans mon oreille, ils s'y roulent et s'y jouent encore. Ange du ciel, je t'envoie un doux baiser.

Auteur: Balzac Honoré de

Info: Louis Lambert 1832

 

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déclaration d'amour

Ma bouche aura des ardeurs de géhenne
Ma bouche te sera un enfer de douceur et de séduction
Les anges de ma bouche trôneront dans ton coeur
Les soldats de ma bouche te prendront d'assaut
Les prêtres de ma bouche encenseront ta beauté
Ton âme s'agitera comme une région pendant un tremblement de terre
Tes yeux seront alors chargés de tout l'amour qui s'est amassé dans les regards de l'humanité depuis qu'elle existe
Ma bouche sera une armée contre toi une armée pleine de disparates
Variée comme un enchanteur qui sait varier ses métamorphoses
L'orchestre et les choeurs de ma bouche te diront mon amour
Elle te le murmure de loin
Tandis que les yeux fixés sur la montre j'attends la minute prescrite pour l'assaut.

Auteur: Apollinaire Guillaume

Info: Chef de section

[ poème ]

 

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déclaration d'amour

Tu m'as rendu la vue, Amour, je le confesse
De grâce que c'estoit à peine je sçavoy,
Et or toute la grâce en un monceau je voy,
De toutes parts luisant en ma grande maîtresse.

Or de voir et revoir ce trésor je ne cesse,
Comme un maçon qui a quelque riche paroi
Creusé d'un pic heureux qui recèle sous soi
Des avares ayeux la secrète richesse.

Or j'ay de tout le bien la connaissance entière,
Honteux de voir si tard la plaisante lumière :
Mais que gagne je, Amour, que ma vue est plus claire,

Que tu m'ouvres les yeux, et m'affines les sens ?
Et plus je vois de bien, et plus de maux je sens :
Car le feu qui me brûle est celui qui m'éclaire.

Auteur: La Boétie Etienne de

Info: Recueil : Vers françois

[ poème ]

 

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