Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 7
Temps de recherche: 0.0376s

déconner

Dire des idioties, de nos jours où tout le monde réfléchit profondément, c’est le seul moyen de prouver qu’on a une pensée libre et indépendante.

Auteur: Vian Boris

Info:

[ liberté ] [ plaisanter ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

exister

Tu obtiendras de l'attention et les gens seront plus inclinés à t'écouter si tu peux faire en sorte que leur réponse soit : "c'est pas vrai?!" ou au moins : "sans déconner!?"

Auteur: Boardman Gael

Info:

[ parler ] [ capter ] [ dépayser ] [ surprendre ]

 

Commentaires: 0

religion

Missionnaire: lorsqu'on a qu'un crucifix à proposer à la place d'un totem, mieux vaudrait faire preuve d'un peu plus d'humilité à l'égard des croyances que l'on méprise... et rester à la maison au lieu d'aller déconner chez les autres!

Auteur: Bermudes Jacques des

Info:

[ christianisme ] [ prosélyte ] [ débile ]

 

Commentaires: 0

riposte

Même les interprétations vraisemblantes du monde ne sont plus à la hauteur de la situation. Le vraisemblable est une récompense que notre non-réel ne mérite pas. Déconner plus haut que cette époque sera une tâche de longue haleine. Et vomir sera penser. Rien n’est terminé. Les choses amusantes ne font que commencer.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels I - Rejet de greffe", page XVII

[ retour du refoulé ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

être humain

Il est un fait important (et bien connu) que les choses ne sont pas toujours conformes aux apparences. Par exemple, sur la planète Terre, l'homme a toujours considéré qu'il était plus intelligent que les dauphins sous prétexte qu'il avait inventé toutes sortes de choses - la roue, New York, les guerres, etc. - tandis que les dauphins quant à eux n'avaient jamais rien su faire d'autre que déconner dans l'eau et plus généralement prendre du bon temps. Mais, réciproquement, les dauphins s'étaient toujours crus bien plus intelligents que les hommes - et précisément pour les mêmes raisons.

Auteur: Adams Douglas

Info: Le Guide du voyageur galactique : Tome 1, H2G2

[ animal ] [ supériorité ] [ relatif ] [ homme-animal ] [ humour ]

 

Commentaires: 0

autodérision

Ce qui caractérise la psychanalyse, c’est qu’il faut l’inventer. L’individu ne se rappelle de rien. On l’autorise à déconner. On lui dit : "Déconne, déconne mon petit ! ça s’appelle associer. Ici personne ne te juge, tu peux déconner, à ton aise". Moi, la psychiatrie, je l’appelle la déconniatrie. Mais, pendant que le patient déconne, qu’est-ce que je fais ? Dans le silence ou en intervenant – mais surtout dans le silence -, je déconne à mon tour. Il me dit des mots, des phrases. J’écoute les inflexions, les articulations, où il met l’accent, où il laisse tomber l’accent… comme dans la poésie.
J’associe avec mes propres déconnages, mes souvenirs personnels, mes élaborations quelconques. Je suis presque endormi, il est presque endormi. On dit au type "Déconne!". Mais ce n’est pas vrai, il s’allonge, il veut avoir raison, il fait des rationalisations, il raconte des histoires précises du réel : "Mon père par ci, ma mère par là…" Et il ne déconne jamais. Par contre, moi, je suis obligé de déconner à sa place. Et avec ce déconnage que je fais – à partir de l’accent et de la musique de ce qu’il dit, davantage que de ses paroles – je remplis mon ventre. Et alors, de temps en temps, je me dis : tiens, si je lui sortais ça maintenant, une petite interprétation ?

Auteur: Tosquelles François

Info: https://vimeo.com/167991974

[ décrochage ] [ affects joyeux ] [ réinvention ] [ poids des mots ] [ attention flottante ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

sport

Je suis passé devant un magasin où des télés diffusaient l'US Open. Pendant quinze secondes, j'ai cru que c'était un jeu vidéo tellement ça cognait. Aujourd'hui, le tennis, c'est un bras de fer, c'est hyper physique. La notion de finesse n'existe plus. Les gens disent que Federer joue en finesse. Non, Federer joue relâché, mais il ne joue pas en finesse. Il cogne au service, il fracasse en coup droit, il fracasse en revers, et de temps en temps il fait un slice ou une amortie quand il en a marre. Il n'y a plus cette notion de surprise. C'est à qui tapera le plus fort, à qui sera le plus résistant.
Mais alors c'est impressionnant, ça joue tellement bien, ça me fait halluciner. Il y a quelques semaines, on m'a demandé ce que je pensais du niveau. J'ai répondu : à mon meilleur, meilleur, meilleur niveau, contre Djokovic, je ne gagne pas un jeu. D'ailleurs, en Serbie, un journaliste a mal fait la traduction et a balancé l'interview en écrivant : "Noah a dit que s'il jouait Djokovic, Djokovic ne ferait pas un jeu." J'ai fait les titres des journaux télévisés en Serbie toute une journée !
Le bond en avant physique opéré ces dernières années vous surprend-il ?
Déjà, pendant la période Agassi-Sampras, je me demandais jusqu'où ils iraient. Là, ils jouent pareil, sauf qu'ils font dix centimètres et dix kilos de plus, et les mecs progressent encore. Nadal, au départ, c'était un joueur uniquement défensif, et maintenant il contre-attaque. Si tu joues court, il a un slice en revers magnifique. Techniquement, c'est fantastique. Les mecs continuent à évoluer, et ce n'est pas fini. Parce qu'il n'y a pas encore eu de Michael Jordan du tennis, un mec de 2,02 mètres, souple, avec le toucher et la puissance. Aujourd'hui, aux Etats-Unis, ces énergumènes vont direct au basket. Mais c'est ça, le tennis de demain. Et là, je pense que ça pourra de nouveau passer par le service-volée.
Y a-t-il un joueur qui vous fasse vibrer aujourd'hui ?
Dans une autre vie, je vais monter un circuit où on aura le droit de gueuler, d'insulter tout le monde, d'être comme on a envie d'être. On a tué le jeu en installant, il y a quinze ou vingt ans, une espèce de code de conduite parce qu'il ne fallait pas heurter les oreilles du jeune public américain qui ne pouvait pas entendre "fuck" ou "shit". Du coup, la génération qui est arrivée ensuite a appris le tennis avec ces règles qui ont tué l'âme du jeu.
Lorsque j'étais joueur, le public était plus proche de nous, plus concerné par notre jeu, parce qu'il nous connaissait, nous entendait gueuler. McEnroe a fait une carrière par ses gueulantes. Les gens aimaient le voir parce qu'ils se disaient : "Il va y avoir le bordel." McEnroe n'existerait pas aujourd'hui, il ne pourrait pas jouer.
Il y a deux ou trois ans, la finale du double messieurs avait lieu sur le Central, et la finale du double des légendes sur le court n° 1. Le Central était vide, le court n° 1 était bourré. Les gens voulaient voir McEnroe. Ça délirait. Il y avait de la vie. Le code de conduite a enlevé la vie. Aujourd'hui, tu ne connais pas la voix des joueurs, tu ne sais pas qui ils sont, quelle est leur personnalité. Pourtant ils en ont une. Djokovic, il ne demande qu'à déconner, mais ce n'est plus possible : il y a des flics partout qui te mettent des points de pénalité. Et le public a assimilé tout ça. Tu dis "merde" et tu te retrouves avec tout un stade qui siffle. Il faut du politiquement correct. Tout le monde pareil, c'est ça qui plaît aux diffuseurs américains comme CBS.
En France, le politiquement correct, en ce moment, c'est le "Hollande bashing". Vous aviez soutenu sa candidature pendant la campagne présidentielle. Un an plus tard, faites-vous partie des électeurs déçus ?
Déçu de quoi ? Je ne m'attendais pas à ce que, du jour au lendemain, tout le monde ait du boulot et se mette à danser Saga Africa. Hollande a été élu largement, et le lendemain de son élection les gens râlaient déjà. C'est la crise. Il faut qu'on se serre la ceinture et qu'on y aille tous ensemble. Sincèrement, je ne pense pas que la situation du pays soit la faute de Hollande. Personne ne pourrait faire mieux à sa place. Il arrive, le match est pourri, les balles sont pourries, le court est pourri, les arbitres sont corrompus, et le public a envie qu'il paume.

Auteur: Noah Yannick

Info:

[ évolution ] [ tennis ]

 

Commentaires: 0