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angoissé

Tant que l'homme sera mortel, il ne sera jamais décontracté.

Auteur: Allen Woody

Info:

[ Conscient ] [ tendu ] [ être humain ]

 

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mourir

Quand à la mort je suis plutôt décontracté à son égard. Depuis mon très jeune âge je l'ai intégrée comme faisant part du marché, la garantie non écrite qui est jointe à notre certificat de naissance.

Auteur: Monkhouse Bob

Info:

[ inévitable ]

 

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civilisation humaine

Quand on a le même sens réel des proportions que moi, on réalise sur la que l'humanité n'est qu'une espèce de maladie de peau d'une boule de terre et qu'aucun effort au-delà de la subsistance, de l'abri et de l'amusement décontracté ne vaut la peine.

Auteur: Sprague de Camp Lyon

Info: The Exalted 1940

[ virus ] [ triade ] [ pessimisme ]

 

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illusion

Parfois on aimerait pouvoir changer sa gueule. Rajouter quelques cheveux, ôter un peu de gras, affiner ses traits. Virer les lunettes. Être plus sûr de soi, plus charismatique ... Être décontracté, danser comme un dieu ... Bref, on se surprend à imaginer l'éphèbe sportif qu'on n'a pas été ... Mais en ce qui me concerne, une chose est sûre ... c'est que je n'aurais jamais pu blairer un branleur pareil.

Auteur: Boulet alias Roussel Gilles

Info: Notes, Tome 1 : Born to be a larve : Juillet 2004-Juillet 2005

[ miroir ] [ rapports humains ]

 

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ostracisme

Un cours sur les goitres (goïteurs, en anglais), parce que je ne vois vraiment pas comment je pourrais renverser la tendance de trois mille ans de civilisation où d'abord on lapide les goitreux, ensuite on les met à l'isolement en les associant aux crétins, puis on les traite à l'hôpital. Touche autobiographique : j'habite dans les Alpes (basses - les Basses-Alpes) : d'où sensibilité accrue - ou cliché ? On a supprimé tous les goitreux ; en quinze ans, je n'en ai pas vu un seul (population non grata, pour le moins). À bien y réfléchir, je n'ai pas croisé un seul crétin non plus - ah si, une fois, un garçon volumineux avec une tête énorme ; il aura échappé à l'eugénisme (détendu, dans nos sociétés, un eugénisme décontracté). Il n'y a pas beaucoup de goitreux dans les livres. Il n'y a pas de chars nazis dans les corsos fleuris. Ça m'a frappée, hier, en assistant au défilé des chars alors que j'étais venue chercher dans la foule un goitreux échappé au carnage. Un cours est toujours une enquête.

Auteur: Quintane Nathalie

Info: "Cours sur les goitres", paru dans la revue "Nioques", n°11, p.137

[ pédagogie ] [ tare ] [ ironie ] [ bienséance ] [ glande thyroïde ] [ tumeur ] [ malformation pathologique ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

sociologie du sexe

Tu vas dire que c’est une obsession chez moi, mais j’ai demandé à l’Allemande ce que les Noirs avaient de plus que les Blancs. C’est vrai, c’est frappant, à force : les femmes blanches préfèrent coucher avec des Africains, les hommes blancs avec des Asiatiques. J’ai besoin de savoir pourquoi, c’est important pour mon travail. — Il y a aussi des Blancs qui apprécient les Noires… observai-je. — C’est moins courant ; le tourisme sexuel est beaucoup moins répandu en Afrique qu’en Asie. Enfin, le tourisme en général, à vrai dire. — Qu’est-ce qu’elle t’a répondu ? — Les trucs classiques : les Noirs sont décontractés, virils, ils ont le sens de la fête ; ils savent s’amuser sans se prendre la tête, on n’a pas de problèmes avec eux. » Cette réponse de la jeune Allemande était certes banale, mais fournissait déjà les linéaments d’une théorie adéquate : en somme les Blancs étaient des Nègres inhibés, qui cherchaient à retrouver une innocence sexuelle perdue. Évidemment, cela n’expliquait rien à l’attraction mystérieuse que semblaient exercer les femmes asiatiques ; ni au prestige sexuel dont jouissaient, selon tous les témoignages, les Blancs en Afrique noire. Je jetai alors les bases d’une théorie plus compliquée et plus douteuse : en résumé, les Blancs voulaient être bronzés et apprendre des danses de nègres ; les Noirs voulaient s’éclaircir la peau et se décrêper les cheveux. L’humanité entière tendait instinctivement vers le métissage, l’indifférenciation généralisée ; et elle le faisait en tout premier lieu à travers ce moyen élémentaire qu’était la sexualité. Le seul, cependant, à avoir poussé le processus jusqu’à son terme était Michael Jackson : il n’était plus ni noir ni blanc, ni jeune ni vieux ; il n’était même plus, dans un sens, ni homme ni femme. Personne ne pouvait véritablement imaginer sa vie intime ; ayant compris les catégories de l’humanité ordinaire, il s’était ingénié à les dépasser.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Plateforme

 

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Ajouté à la BD par Bandini