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psychiatrie

C'est dans l'"Esquisse d'une psychologie scientifique" (1895) que Freud décrit pour la première fois le moi en tant qu'instance psychique différenciée. Lieu d'attention, mais également de la mise en jeu des stratégies défensives, cette instance a une fonction à la fois limitante et contenante à l'égard des stimuli externes et des excitations internes.
[...] cette première définition d'un moi comme instance psychique ouvre la possibilité non seulement de concevoir l'existence du processus de refoulement à l'oeuvre dans l'hystérie et la névrose obsessionnelle, mais aussi de se représenter la problématique de l'envahissement et du débordement dans certains cas de psychose.

Auteur: Gortais Jean

Info: Processus de la schizophrénie. Ecrit avec Catherine Azoulay

[ ego ] [ introspection ]

 

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définition

Le névrosé est un malade qui se soigne avec la parole, et avant tout avec la sienne. Il doit parler, raconter, s'expliquer lui-même. Freud définit la psychanalyse comme l'assomption de la part du sujet de sa propre histoire, dans la mesure où elle est constituée par la parole adressée à un autre. La psychanalyse est le règne de la parole, il n'y a pas d'autre remède. Freud expliquait que l'inconscient n'est pas tant profond qu'inaccessible à l'approfondissement conscient. Et il disait que dans cet inconscient, celui qui parle est un sujet dans le sujet, transcendant le sujet. La parole est la grande force de la psychanalyse.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Entretien accordé en 1974 au magazine italien Panorama, traduit de l'italien par Paul Lemoine

[ efficacité ] [ moyen d'action ] [ réflexion de soi-même ] [ névropathe ] [ phobique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

psychologie jungienne

Tandis que l’on se fraye un chemin à travers ses œuvres volumineuses en cherchant à dégager de la masse de définitions qui varient sans cesse une formulation claire et sans équivoque de ses principes psychologiques, on commence à reconnaître qu’en dépit de l’imprécision et de l’inconsistance de son exposé, deux tendances s’affirment indubitablement dans tous ses écrits : premièrement, un désintérêt pour toutes les réalisations accomplies par l’homme moderne qui frise le mépris ; et deuxièmement une volonté qui ne fléchit jamais de construire un système psychologique qui contredise les théories de Freud sur chaque point important. Même les névroses de l’homme moderne sont considérées par Jung avec un mépris mal dissimulé. 

Auteur: Glover Edward

Info: A propos de C. G. Jung, dans "Freud ou Jung ?", trad. Lucy Jones, P.U.F., Paris, 1954, page 50

[ critique ] [ réactionnisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

vocabulaire

Le mot "cigarette" peut éveiller chez certains une envie difficile à contrôler, et chez d'autres le dégoût. "Tahiti" évoque une destination de rêve, mais si vous y avez perdu un être cher dans un accident de plongée lors de vos dernières vacances, ce nom aura pour vous un fort potentiel de douleur. La signification des mots n'est pas purement intellectuelle : elle est souvent "viscérale", chacun de nous en a déjà fait l'expérience, et, au premier chef, dans le cas des jurons ! Le rapport que nous entretenons avec le monde se profile aussi dans ces détails : les mots ne sont pas qu'une affaire de définition partagée, mais aussi de vécu intime.

Auteur: Routier Cédric

Info: Les nouveaux psys : Ce que l'on sait aujourd'hui de l'esprit humain

[ vécu ] [ symbole ] [ charge affective ] [ expérience ] [ mémoire ]

 

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définition

Preuve [Lat. probatio, All. Probe ; Fr. preuve ; Ital. prova.] Argument qui suffit à enlever tout doute réel dans l'esprit qui l'appréhende.

Il s'agit soit d'une démonstration mathématique, soit de la déduction plausible d'une probabilité si élevée qu'aucun doute réel ne subsiste, soit d'une preuve inductive, c.-à-d. expérimentale. Aucune présomption ne peut constituer une preuve. Sur la nature de la preuve, voir : Lange, Logische Studien, qui soutient que la preuve déductive doit être mathématique, c'est-à-dire qu'elle doit dépendre de l'observation d'images diagrammatiques ou de schémas systématiques. La preuve mathématique fait généralement appel à l'expérimentation sur des images ou autres signes, tout comme la preuve inductive fait appel à l'expérimentation extérieure.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: Proof. In J. M. Baldwin (Ed.), Dictionary of Philosophy and Psychology, Vol. II (pp. 359). London: Macmillan and Co. Peirce 1902

[ affirmation ] [ prouver ]

 

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agnostique

Lors de l'entrerien qui devait lui ouvrir les portes du département des psyOps, la responsable du recrutement avait demandé Jamy sa religion, et la psychologue avait répondu : "je n'en n'ai pas". La femme avait insité : "donc, vous êtes athée" jouant de son stylo comme si elle avait eu une case à remplir sur un questionnaire imaginaire. Jamy Pudlowaki avait haussé les épaules : Je m’en fous, Dieu, pour moi, c’est comme les bridge : je n’y pense jamais. Donc, je ne me définis pas par le fait que je me fous du bridge, et je ne me réunis pas non plus avec des gens qui discutent du fait qu’il se foutent eux aussi du bridge.

Auteur: Le Tellier Hervé

Info: L'anomalie, pp 180-181

[ définition ]

 

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source

[Je suppose] qu’il existe une abstraction centrale inconnue parce qu’inconnaissable, mais qui nous est cependant révélée sous une forme impure par des formulations comme "contenant" ou "contenu" -et que c’est à cette abstraction centrale seule que peut être appliqué correctement le terme d’ "élément psychanalytique" ou que peut être affecté le signe ♀♂. Cette définition montre clairement que l’élément psychanalytique supposé n’est pas observable. En ce sens, il ressemble assez au concept kantien de chose en soi -il n’est pas connaissable mais ses qualités primaires et secondaires le sont. Mais c’est aussi ce qui le différencie du concept de chose en soi. Les phénomènes de contenant et de contenu sont connaissables en tant que qualités secondaires.

Auteur: Bion Wilfred Ruprecht

Info: Éléments de la psychanalyse

[ inatteignable ] [ ontologie ]

 

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théorie freudienne

Sa métapsychologie, tentant de définir l’essence de l’être, la définit comme Eros, contrairement à sa définition traditionnelle comme Logos. L’instinct de mort affirme le principe de non-être (la négation de l’être) contre Eros (l’affirmation de l’être). La fusion des deux principes, omniprésente dans l’œuvre de Freud, correspond à la fusion métaphysique traditionnelle de l’être et du non-être. Il est vrai que la conception freudienne d’Eros se réfère surtout à la vie organique. Cependant, comme but de l’instinct de mort, la matière inorganique est si profondément liée à la matière organique […] qu’il semble qu’on puisse se permettre de donner à cette conception un sens ontologique général. L’être est essentiellement le penchant au plaisir, la volonté de plaisir. 

Auteur: Marcuse Herbert

Info: Dans "Eros et civilisation", trad. de l'anglais par Jean-Guy Nény et Boris Fraenkel, éditions de Minuit, Paris, 1963, page 114

[ psychanalyse-philosophie ] [ résumé ]

 

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rapports humains

L'hypersensibilité n'est pas anormale. Il n'existe pas de "modèle d'homme ou de femme normaux qui ne soit pas un idéal ; donc, par définition, inaccessible". (L.Israël, op.cit., p 196). En revanche, chaque groupe social édicte des règles normatives, mettant à l'écart, à la marge ou au-dehors les personnes qui ne s'y plient pas. C.G. Jung avait coutume de d'affirmer que c'est l'excès d'adaptation, donc, de soumission aux injonctions familiales et aux coutumes sociales, qui produit nos déséquilibres psychiques. (C.G.Jung, l'homme à la découverte de son âme, Albin Michel 1987). L'hypersensibilité n'y fait pas complètement exception, bien qu'elle vienne justement signifier la lutte pour ne pas se soumettre aux consensus et aux idéaux, pour ne pas s'adapter.

Auteur: Tomasella Saverio

Info: Hypersensibles : Trop sensibles pour être heureux ?

[ psy ] [ rebelle subjectivité ]

 

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psychose

Les Monuments, la plupart des gens ne savent pas que ce sont des poètes. Quand ils délirent, on appelle ça des "décompensations psychotiques". Je remplace par "poétiques", je préfère. Je trouve que ça évoque mieux le poids du Verbe chez ces gens qui ont dû décider en urgence d’un truc inaugural afin de pouvoir se tenir debout face aux vivants.

Mais il faut les protéger, les Monuments. Pas vraiment contre leur folie – parce qu’au fond la plupart d’entre eux savent mieux y faire que nous, à condition qu’on les entende –, mais contre ce qu’on peut leur vouloir. Cette façon de prétendre édulcorer la maladie mentale au nom d’une inclusion dont la définition même passe par le rejet de ce qui les caractérise.

Auteur: Pépin Laurent

Info: Monstrueuse féerie

[ psychiatrie ]

 
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