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lire

La lecture est une drogue incomparable, parce que, plus qu'à la médiocrité de notre vie, elle nous permet d'échapper à la médiocrité de notre âme.

Auteur: Gomez Davila Nicolas

Info: Dans "Le réactionnaire authentique" page 35

[ délaissement ] [ élargissement de l'horizon ]

 

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délaissement de soi

Le vrai moyen de connaissance serait plutôt : "Oublie-toi toi-même", oublie-toi toi-même pour être absorbé dans le spectacle qui s'offre à toi et qui est infiniment plus intéressant.

Auteur: Claudel Paul

Info: "Mémoires improvisées", Gallimard, Paris, 1954, page 198

[ anti-ego ] [ anti-introspection ] [ observateur ]

 

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affronter l'épreuve

Il y en a qui se sont perdus en allant au désert parce que par la pensée ils étaient dans le monde, il y en a d’autres qui se sont sauvés car, tout en étant dans le monde, par la pensée ils étaient dans le désert.

Auteur: Sainte Synclétique

Info: Vie de sainte Synclétique, Spiritualité orientale n° 9, Éd. abbaye de Bellefontaine, p. 87.

[ renoncement ] [ délaissement de soi ] [ christianisme ] [ chiasme ]

 
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vacuité

Nos contemporains ont perdu la faculté de contempler les choses. Ils ont désappris l'art de perdre intelligemment son temps. Si je devais faire mon propre bilan, alors je devrais dire que je suis le résultat de mes heures perdues. Je n'ai exercé aucun métier et j'ai gaspillé énormément de temps. Mais cette perte de temps a été réellement un gain. Seul l'homme qui se tient à l'écart, qui ne fait pas comme les autres, garde la faculté de vraiment comprendre quelque chose.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Glossaire : contemplation ; tiré de l'entretien avec Georg Caryat Focke de 1962.

[ délaissement ] [ marginalité fertile ]

 
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priorités profanes

Ce monde qui offre quelques petits avantages temporels, on le sert avec une grande ardeur ; et moi qui promets des biens immenses, éternels, je ne parviens pas à toucher le cœur de l’homme.

Quel est l’homme qui me sert et m’obéit en tout comme on sert le monde et ses maîtres ? Tu entreprends facilement de longs voyages, pour en retirer de maigres avantages, mais pour la vie éternelle, tu hésites à faire un pas. Tu recherches parfois un gain médiocre qui exige de toi de nombreux efforts ; sur une vaine promesse, tu ne crains pas de te fatiguer jour et nuit. Mais pour mériter un bien incomparable, une récompense infinie, un honneur suprême et une gloire sans fin, tu n’acceptes pas d’endurer la moindre fatigue !

Auteur: Hemerken Thomas a Kempis

Info: Dans "L'imitation du christ", traduction du latin de Dominique Ravinaud SSP revue et mise à jour par Marcel Driot osb, Médiaspaul éditions, Paris, 2012, pages 114-115

[ superficialité ] [ délaissement de dieu ]

 
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zen

Sarvakarmaphalatyâga… Ayant sur une feuille de papier, écrit en grosses lettres ce mot envoûtant, je l’avais, il y a bien des années, accroché au mur de ma chambre de façon à pouvoir le contempler à longueur de journée. Il resta là pendant des mois, puis je finis par l’enlever pour m’être aperçu que je m’attachais de plus en plus à sa magie et de moins en moins à son contenu. Pourtant ce qu’il signifie : détachement du fruit de l’acte, est d’une importance telle que celui qui s’en pénétrerait véritablement n’aurait plus rien à accomplir puisqu’il serait parvenu à la seule extrémité qui vaille, à la vérité vraie, qui annule toutes les autres, dénoncées comme vides, elle-même vide d’ailleurs – mais vide conscient de lui-même. Imaginez une prise de conscience supplémentaire, un pas encore vers l’éveil, et celui qui l’effectuera ne sera plus qu’un fantôme.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Dans les "Oeuvres" page 1410

[ symbole ] [ délaissement ] [ distanciation ]

 

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littérature

La poésie, en ce qui me concerne, c'est un état.

C'est un état avant d'être un langage. Et je reste persuadée qu'on ne l'atteint pas sans avoir traversé, dans sa vie, un moment où l'on est forcé de renoncer à tout. Un moment où il n'est plus possible de se dire qu'on maîtrise les choses et les événements, encore moins les êtres si on avait cette prétention, ce moment où tout nous échappe et où l'on échappe aussi à soi-même.

Cet état est aux antipodes de cette expression qu'on entend aujourd'hui à tout bout de champ et qui est d'ailleurs l'expression favorite de notre président : "On ne lâche rien".

Quand je l'entends dans la bouche de quelqu'un, je vois un chien qui grogne à l'intérieur de cette personne, les crocs serrés autour de son os. J'attends les aboiements. 

Auteur: Berr Karen Mary

Info:

[ transformation ] [ traumatisme ] [ nouveau regard ] [ délaissement ]

 
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christianisme

Plus l’âme se "rapproche" de Dieu, c’est-à-dire plus la conscience de la Réalité infinie devient présente, plus aussi s’accusent les limites ontologiques de notre propre finitude. Plus la soif de Dieu s’accroît, plus elle devient "infinie", si l’on peut dire, plus aussi l’âme ressent l’étroitesse de sa "prison existentielle". Comment un cœur simplement humain pourrait-il contenir un pareil amour ? Mais comment cet amour infini de l’Infini pourrait-il ne pas jaillir d’un cœur simplement humain, sous peine de ne plus exister du tout ? C’est alors qu’il se produit une conversion de l’amour lui-même qui est sans doute le mystère le plus haut de la Ténèbre spirituelle, que préfigure et réalise pour notre salut le Christ en croix "abandonné de Dieu". La créature, ne pouvant point faire qu’elle ne soit créature, renonce à son propre dépassement, d’une certaine manière "renonce à Dieu pour l’amour de Dieu", renonce au désir d’atteindre Dieu, désir qui pourtant est sa vie et son être même, non parce qu’Il serait "inaccessible", mais parce qu’elle comprend que c’est l’Amour divin lui-même qui a voulu cette finitude de la créature. Epousant dans une union mortelle et crucifiante la Volonté créatrice de l’Amour divin, elle accepte de n’être que néant, elle veut sa propre finitude ontologique au Nom de la Volonté finie, en s’identifiant par grâce à cette Volonté, parce qu’il n’y a pour elle aucun autre moyen de s’accepter totalement comme créature que de se vouloir d’une Volonté incréée.

Auteur: Borella Jean

Info: "Situation du catholicisme aujourd'hui", éditions L'Harmattan, Paris, 2023, pages 159-160

[ créature-créateur ] [ impossible ] [ délaissement ]

 

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abandon de soi

Ne ressentir jamais aucun trouble, n’éprouver aucune peine dans son cœur, aucune souffrance dans son corps, tout cela n’appartient pas à la vie présente : c’est l’état du repos éternel.

Ne t’imagine donc pas avoir trouvé la véritable paix lorsque tu ne rencontres aucune contrariété ou lorsque tu ne te heurtes à aucune opposition, ni avoir atteint à la perfection lorsque tout se réalise selon tes désirs.

Ne te crois pas non plus devenu l’objet d’un amour spécial quand tu éprouves la douceur d’une vive dévotion, car ce n’est pas par là que l’on reconnaît l’homme véritablement épris de verti, ni en cela que consiste le progrès de l’âme.

En quoi donc consiste-t-il, Seigneur ?

A te livrer de tout ton cœur à la volonté divine, sans te poser de questions d’aucune sorte, à aucun moment, de sorte que tu embrasses d’un même regard les biens et les maux et que tu m’en rendes grâce indistinctement.

Si tu demeures si ferme, si constant dans l’espérance que, privé intérieurement de tout réconfort, tu prépares ton cœur à résister à des épreuves plus dures encore, si tu ne cherches jamais à te justifier comme si tu ne méritais pas de tant souffrir, mais si tu reconnais au contraire ma justice et si tu loues ma sainteté dans tout ce que j’ordonne, alors tu es dans la bonne voie, la véritable voie de la paix, et tu peux avec assurance revoir mon visage dans l’allégresse i(Jb 33, 26).

Et si tu parviens à un parfait renoncement à toi-même, sache que tu jouiras alors d’une paix aussi complète qu’il est possible sur cette terre d’exil.

Auteur: Hemerken Thomas a Kempis

Info: Dans "L'imitation du christ", traduction du latin de Dominique Ravinaud SSP revue et mise à jour par Marcel Driot osb, Médiaspaul éditions, Paris, 2012, pages 162-163

[ délaissement de l'ego ] [ acceptation ]

 

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délaissement égotique

Refusant l’obéissance à la règle et aux lois de Dieu et de l’Église, ils [les Frères du Libre Esprit] trahissent la mission la plus élevée de l’existence humaine, celle-là même pour laquelle Dieu l’a créée : ils refusent à Dieu la possibilité d’expérimenter la finitude et la relativité, et ce refus est véritablement satanique : ils rejettent la finitude et la limite que Dieu a voulues comme l’ordre même de l’existence créée. Ils croient ainsi les dépasser : illusion et tromperie qui se trompe elle-même [...]. Concluons donc que le seul dépassement possible de la finitude, pour l’être créé, c’est son acceptation. 

[...]

La solution libertaire est une impasse, puisqu’elle soumet la créature à la dictature de ses désirs, et une contradiction puisqu’elle nie la réalité relative de cette créature. Au contraire, la désappropriation de la volonté [...] réalise la liberté de la volonté et accomplit la raison d’être de l’état de créature, la justifie d’être ce qu’elle est, puisqu’elle devient alors le lieu sans lequel Dieu ne peut opérer. [...]

Ainsi, tout véritable ami de Dieu est appelé, à l’imitation de Jésus-Christ, à offrir son humanité pour qu’elle devienne le lieu de l’opération divine. C’est là le secret de l’homme déifié et l’enseignement le plus profond de la Theologia teutsch

[...]

Voilà ce que l’Anonyme Francfortois entend nous rappeler. Il nous enseigne que le oui est plus profondément libérateur que le non, que le consentement à la limite est plus grand et vient de plus haut que la révolte contre la règle et le refus de la finitude. Car d’où peut surgir, en effet, la puissance de ce consentement, sinon de l’Infini ? Seul le Plus "peut" le moins. Briser les formes, c’est perdre l’essence ; s’y soumettre est œuvre d’amour.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, pages 175 à 179

[ réceptivité ] [ sophisme de la liberté ] [ réfutation ]

 

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