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incompréhension

Cela lui semblait tellement illogique de punir un pauvre criminel pour avoir fait quelque chose que la civilisation lui a appris à faire afin qu'il puisse avoir quelque chose que la civilisation lui a appris à vouloir. Cela lui semblait aussi mal que si on avait pendu l'arme qui avait tué l'homme.

Auteur: Himes Chester

Info: Yesterday Will Make You Cry

[ délinquant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

souffrance

J'ai fait observer ailleurs que le substrat physiologique de l'émotion et de la sensation douloureuse peut être dissocié par des médicaments comme le Valium, qui suppriment l'aspect affectif de la douleur mais laissent intacte la sensation de douleur elle-même. On pourrait dire alors qu'on "ressent" de la douleur, mais qu'on s'en moque.

Auteur: Ciavaldini André

Info: Prise en charge des délinquants sexuels

[ médicament ] [ distanciation ]

 

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vocabulaire

Un apache est un indien du sud des Etats Unis. Un journaliste, en 1902, a utilisé ce nom de tribu indienne pour désigner les jeunes délinquants de Paris et de sa banlieue. Le mot a été repris par tous. Il est longtemps resté en usage jusqu'à ce qu'il soir remplacé. Plus tard, on a dit "blousons noirs" ou "racaille".

Auteur: Jacquet Frédérique

Info: Jeanne de la Zone

[ relatif ] [ racisme ] [ canaille ] [ fripouille ] [ vaurien ]

 

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empathie

En général, la police s'occupait assez bien des criminels et de leurs victimes, mais oubliait trop souvent une catégorie pourtant importante : les écorchés. L'une de ses missions étant la prévention, la police faisait une grave erreur en négligeant ces gens, car bien souvent, [...], la ligne séparant les écorchés des criminels était bien mince. L'un était souvent la genèse de l'autre.

Auteur: Senécal Patrick

Info: Les sept jours du talion

[ délinquant ] [ révolte ]

 

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abdication

[...] l’aveu est une manifestation de la conscience morale qui a acquis l’usage de la parole. Le délinquant prend conscience de la signification de son méfait en le commettant à nouveau à travers la parole. Son sentiment de culpabilité muet que la société ne pouvait pas discerner commence ainsi à céder la place à un autre plus proche de la normale. Ayant fait librement étalage d’une partie de son besoin de punition, le criminel a en outre reconnu qu’il méritait un châtiment.

Auteur: Reik Theodor

Info: Dans "Le besoin d'avouer", traduit de l'américain par Sylvie Laroche et Massimo Giacometti, Payot, Paris, 1973, page 242

[ symbolisation ] [ conscientisation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

question

Les statistiques montrent que la nature de la criminalité anglaise revient à ses habitudes les plus anciennes. Dans un pays où tant de gens aspirent au statut et à la richesse, les petites contrariétés peuvent susciter des comportements violents disproportionnés. Nous sommes frustrés parce que nous nous sentons impuissants, invisibles, inaudibles. Nous aspirons à la célébrité, mais elle n'est pas facile à obtenir, alors nous nous contentons de la notoriété. L'envie et l'amertume sont à l'origine d'une nouvelle race de délinquants, remplaçant les anciens motifs que sont la pauvreté et le besoin d'évasion. Mais comment résoudre des crimes qui n'ont plus de motifs traditionnels ?"

Auteur: Fowler Christopher

Info: Ten Second Staircase

[ criminalité ] [ motivation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

tueur

Car comme le dit l'expert-psychiatre, le Dr Michel Dubec, qui a examiné plusieurs tueurs en série, à l'image d'un Guy Georges, les délinquants sexuels "ne peuvent pas avoir envie de se soigner puisqu'il trouve un équilibre dans une activité sexuelle, quelle qu'elle soit. Ils sont donc satisfaits. Ils ne peuvent avoir conscience d'un mal qu'ils font à autrui mais qui leur fait plaisir. On ne peut pas se considérer malade de quelque chose dont on ne souffre pas. Le problème est donc de mettre ces personnes en situation de frustration. Et ce préalable ne relève pas de la psychiatrie mais de la fonction judiciaire." ... [...]

Auteur: Bourgoin Stéphane

Info: Serial Killers: Enquête mondiale sur les tueurs en série

[ pervers ] [ thérapie ]

 

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littérature

Je m'appelle Ilyès. À Saint-Denis, on me connaît sous le surnom du Marseillais. Je suis capable de griller le code d'une carte bleue en un clin d'oeil. Une fois mon travail réalisé, je peux dépenser sans compter. J'ai assumé mes conneries et vu le paquet de fric que cela m'a rapporté, la mise en parenthèses de ma liberté en valait le prix. Saint-Denis a été le théâtre de mes premiers coups. J'ai été assez malin pour passer les diplômes du crime, les autres candidats se sont retrouvés à vendre de la came ou du shit. Certains sont morts, d'autres se sont perdus entre les allers-retours au placard. Au fond de moi, je sais que ma sortie n'est que provisoire et que je vais reprendre la direction de la maison d'arrêt à la moindre erreur.

Auteur: Santaki Rachid

Info: Les anges s'habillent en Caillera

[ banlieue ] [ conscience ] [ délinquant ]

 

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racisme

Les personnages néonazis représentés dans ce livre correspondent aux stéréotypes que l'on associe généralement aux suprémacistes blancs dans notre société : un homme sans éducation, pauvre, délinquant, dans un milieu rural. (...) Il serait irresponsable de ne pas souligner que ce type d'individus ne représente qu'une facette de la peste suprématiste blanche profondément ouvertement et insidieusement enracinée dans notre pays et notre société.

Il n'y a pas que les hommes blancs ruraux qui portent des tatouages de swastikas, qui adoptent ces croyances haineuses et les appliquent. Il peut s'agir d'un collègue. D'un voisin. D'un membre de votre famille.Du politicien pour lequel vous avez voté. Du fils des voisins, ce jeune garçon bien habillé qui tond votre pelouse. Cette haine ne se limite pas au Sud, ni aux régions rurales minées par la pauvreté de ce pays. Elle est partout, un poison cousu dans la matière même de ce pays ; sa fondation, son passé et son présent. Et il faut la combattre, la dénoncer et l'éradiquer partout, en particulier lorsque vous bénéficiez de la puissance conférée par le privilège blanc, comme moi. 

Auteur: Sharpe Tess

Info: Mon territoire. Note de l'auteure en fin de roman

[ états-unis ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

éducation

L'exaltation de l'enfant-roi, mode actuelle s'il en est, rend impossible une action véritable sur les jeunes délinquants. Notons que cette croyance postmoderne est absolument sans précédent historique... Le nazisme hitlérien fut, historiquement, la première idéologie à exalter l'adolescence, à donner l'adolescence comme modèle de référence. Les jeunesses hitlériennes "Hitlerjugend" n'admiraient pas les adultes, elles s'auto célébraient. On comprend cette dérive. Le nazisme déteste la culture et magnifie l'instinct ; or l'instinct est adolescent. Les jeunesses hitlériennes apprenaient à détester l'ordre adulte... Le culte de la jeunesse reste au milieu de nous comme un héritage caché du nazisme. Et pas seulement sous la forme un peu ridicule d'un "jeunisme" de pub... La relation maître-élève existait depuis l'antiquité... L'idée que nous aurions plus à apprendre des jeunes qu'à leur enseigner pulvérise la relation éducative de base. Or cette relation est constitutive de la civilisation... L'idéologie de l'"enfant-roi" mine les fondements de la société... Les jeunes de la rue ont besoin d'adultes à imiter. Ils ont besoin de maîtres... Quand ils n'en trouvent pas les adolescents constituent, au mieux, des bandes de loubards (ceux-là au moins ont de la vitalité); au pire, des pseudo-bandes tout aussi infantiles, affaissées et déprimées des "Loft Story".

Auteur: Barreau Jean-Claude

Info: Bandes à part

[ enfant-roi ]

 

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