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découragement

La plupart des gens renoncent à leurs projets. Au premier petit obstacle, ils baissent les bras et ils essaient de démolir ceux qu’ils voient sur le point de réussir là où ils ont échoué.

Auteur: Cheng Jack

Info: See you in the cosmos

[ rancoeur ] [ rapports humains ] [ frustration ]

 

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banlieue

Depuis vingt ans, la prise politique est débranchée. Plus la demande d'Etat s'intensifie, plus l'hostile défection se manifeste. Si démolir des tours change l'image extérieure de la cité, qu'en est-il de l'image à l'intérieur.

Auteur: Laé Jean-François

Info: Dans l'oeil du gardien

[ sociologie ]

 

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misère

Ils ne seraient pas des héros s'ils étaient infaillibles, en fait ils ne seraient pas des héros s'ils n'étaient de misérable chiens malheureux, les parias de la terre, sans compter que la seule raison de construire une idole est de la démolir à nouveau.

Auteur: Bangs Lester

Info:

[ grandeur ] [ révolte ]

 

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moteur

L’idée d’un possible 3e livre de Bukowski chez Loujon en 67 ou début 69 est sans doute ce qui m’empêche de tomber raide mort dans la rue. Juste l’éventualité que ça se fasse est une motivation suffisante pour continuer à démolir des murs de papier, coucher avec des femmes qui me débectent et marcher sous ce putain de tableau d’affichage au soleil avec des trous dans mon âme et dans mes poches.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Sur l'écriture", lettre à Joe et Lou Webb, 11 juillet 1966

[ raison de vivre ] [ courage ] [ espérance ] [ publication ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

analyste-sur-analyste

A chaque instant il [Jung] sort des rails de l’observation scientifique et se transforme en fondateur de religion. Son souci principal n’est pas la théorie de la libido, mais le salut de la communauté chrétienne. […] Il est évident que Jung n’a jamais voulu (ni pu) se laisser démolir par un patient. Il n’a donc jamais analysé, mais il est resté, pour ses patients, le sauveur qui se laisse baigner par les rayons de sa ressemblance à Dieu ! 

Auteur: Ferenczi Sándor

Info: Dans "Correspondance Freud-Ferenczi 1908-1914", trad. par le groupe de traduction du Coq-Héron, composé de Suzanne Achache-Wiznitzer, Judith Dupont, Suzanne Hommel, Christine Knoll-Froissart, Pierre Sabourin, Françoise Samson, Pierre Thèves, Bernard This, Calmann-Lévy, 1992, lettre du 25 octobre 1912

[ gourou ] [ critique ] [ vacheries ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

administration

Tout fonder sur les statistiques, sur les chiffres nus, comme c'était facile ! Derrière un bureau, en une heure, on peut tout résoudre avec des chiffres. Et tout démolir. Tout résoudre, oui, ce serait possible si les hommes étaient des machines standardisées, si une multitude de traits individuels, d'efforts, de passions, de traditions ne les rendaient pas différents; si des siècles d'éducation dans tel ou tel domaine n'avaient cultivé en eux des capacités spécifiques, ne les avaient pas rendu plus ou moins aptes à gérer l'État ou à le détruire.

Auteur: Bànffy Miklós

Info: Vos jours sont comptés

[ classement ]

 

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coïncidence

En 1883, Henry Ziegland interrompit ses rapport avec sa petite amie qui, dans sa détresse, se suicida. Le frère de la fille chassa Ziegland et lui tira dessus. Alors, croyant avoir tué Ziegland, le frère se suicida. En fait, Ziegland n'était pas mort. La balle avait seulement frôlé son visage, se logeant dans un arbre. Des années après, Ziegland décida de couper le même arbre, qui avait toujours la balle à l'intérieur. L'arbre énorme semblait si gros qu'il décida de le démolir avec de la dynamite. L'explosion propulsa la balle dans la tête de Ziegland, le tuant.

Auteur: Internet

Info: http://mandy.jimandy.com/coincidence.php

[ anecdote ] [ curiosité ]

 

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manipulation

Vous avez peut-être remarqué que le pouvoir fait un travail considérable sur les mots. Je ne sais pas si cela vous a frappés. Il y a des mots qui disparaissent et il y a des mots qui apparaissent. Vous avez lu George Orwell, "1984"? Il y en a peut-être parmi vous qui ont lu ça? Le ministère qui fait la guerre, on l'appelle "le ministère de la paix", celui qui gère la pénurie s'appelle "le ministère de l'abondance", etc. Chez nous, par exemple, vous aviez un ministère "du travail" qui défendait le droit du travail, puis c'est devenu un ministère "du travail et de l'emploi", avec deux directions dont une défendait le droit du travail et l'autre l'attaquait (au nom de l'emploi, de n'importe quel emploi), et aujourd'hui vous n'avez plus qu'un ministère "de l'emploi et de la solidarité" dont le but est de démolir le droit du travail au nom de la "cohésion sociale".

Auteur: Lepage Franck

Info: Incultures : Tome 1, L'éducation populaire, Monsieur, ils n'en ont pas voulu... ou Une autre histoire de la culture

[ terminologie ] [ subversion ] [ damnatio memoriae ] [ narration officielle ] [ orientation sémantique ]

 

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misanthrope

Quant à ma vie, elle était toujours aussi lamentable qu'au jour de ma naissance. Une seule chose avait changé : maintenant, et ce n'était jamais assez souvent, je pouvais boire de temps en temps. Boire était la seule chose qui permettait de ne pas se sentir à jamais perdu et inutile. Tout le reste n'était qu'ennuis qui ne cessaient de vous démolir petit à petit. Sans compter qu'il n'y avait rien, mais alors ce qui s'appelle rien d'intéressant dans l'existence. Les gens vivaient en deçà d'eux-mêmes, les gens étaient prudents, les gens étaient tous pareils. "Et dire qu'il va falloir continuer à vivre avec tous ces connards jusqu'au bout", pensai-je. "Nom de Dieu !" Et en plus, ils avaient tous des trous du cul et des organes sexuels ! Et des bouches ! Et des aisselles ! Et tout ça chiait et bavardait et était aussi mortellement ennuyeux que de la merde d'âne. Les filles ? Elles étaient belles de loin, lorsque le soleil jouait dans leurs cheveux ou brillait au travers de leurs robes. Mais à s'approcher d'elles et à les écouter couler de la cervelle par la bouche, on n'avait plus envie que d'aller s'enterrer sous une colline ou se cacher avec un fusil mitrailleur pour s'en protéger. Il était évident que je ne serais jamais capable d'être heureux, de me marier et d'avoir des enfants. Et pourquoi l'aurait-il fallu alors que je n'étais même pas foutu de me trouver un boulot de plongeur dans un restaurant ?

Auteur: Bukowski Charles

Info: Souvenirs d'un pas grand-chose, p 354 en Livre de Poche

[ déprime ]

 

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barbarie

Pour finir, parlons d’autre chose, parlons de l’ "humain".

 C’est là un vocable, et sans doute un concept aussi, qu’on réserve pour les temps des grands massacres. Il faut la pestilence, Lisbonne et une boucherie religieuse majeure, pour que les êtres songent à s’aimer, à foutre la paix au jardinier d’à côté, à être simplissimes.

C’est un mot qu’on se renvoie aujourd’hui avec une fureur jamais égalée. On dirait des dum-dum.

Cela pleut sur les milieux artistiques avec une abondance toute particulière. C’est dommage. Car l’art ne semble pas avoir besoin du cataclysme, pour pouvoir s’exercer.

Les dégâts sont considérables déjà. Avec "Ce n’est pas humain", tout est dit. À la poubelle.

Demain on exigera de la charcuterie qu’elle soit humaine.

Cela, ce n’est rien. On a quand même l’habitude.

Ce qui est proprement épouvantable, c’est que l’artiste lui-même s’en est mis.

Le poète qui dit : Je ne suis pas un homme, je ne suis qu’un poète. Vite le moyen de faire rimer amour et congés payés.

Le musicien qui dit : Je donnerai la sirène à la trompette bouchée. Ça fera plus humain.

Le peintre qui dit : Tous les hommes sont frères. Allons, un petit cadavre.

Le philosophe qui dit : Protagoras avait raison.

Ils sont capables de nous démolir la poésie, la musique et la pensée pendant cinquante ans. 

 

Auteur: Beckett Samuel

Info: Dans "Le monde et le pantalon"

[ humanitarisme ] [ hypocrisie ] [ belle âme diabolique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson