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femme

Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets.
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.

Auteur: Rimbaud Arthur

Info: Comédie en trois baisers

[ dénudée ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déclaration d'amour

Tu es le soleil jaune, m'éblouissant,
tu es les bourgeons verts qui annoncent le printemps,
tu es la pleine lune dénudée, qui se lève.

Auteur: Norris Ken

Info: Hôtel Montreal de

[ poème ]

 

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nudité

Le XIXe siècle verra triompher ce paradoxe : le siècle qui admet – avec un sourire complice – qu'une femme pose nue pour un peintre tolère mal qu'elle se déshabille devant son médecin.

Auteur: Bologne Jean-Claude

Info: Histoire de la pudeur

[ décence ] [ dénudée ]

 

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détestation

Je hais l’hiver, parce que l’hiver hait la chair. Partout où il la trouve dénudée, il la châtie, il la fouaille, comme un prédicateur puritain. Le froid est une leçon de morale, de l’inspiration la plus haineusement janséniste.

Auteur: Tournier Michel

Info: Le Roi des Aulnes

[ saison ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

C'est en effet que partout, dans toutes les sociétés connues, ce sont les hommes qui manipulent les images de femmes, tout particulièrement de femmes dénudées, et ceci n'est pas un signe d'une quelconque prépondérance féminine, mais seulement une des traductions les plus ordinaire de la domination masculine.

Auteur: Testart Alain

Info: La déesse et le grain : Trois essais sur les religions néolithiques

[ attraction ] [ visuel ]

 

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langage

Il y a, dans la parole, quelque chose de futile, de médiocre, et même […] d’affété. Par contraste, comme la gravité de la Nature et de son silence vous font tressaillir, quand vous êtes face à face avec elle, non distrait, devant une crête dénudée, ou parmi la désolation des montagnes antiques.

Auteur: Huxley Aldous

Info: Les portes de la perception

[ inutile ] [ dérisoire ]

 

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moraline moderne

Mais à la recherche du droit chemin, la peur de vivre ou le divertissement touristique sont loin d’être les seules façons de rendre nos arbres de vie squelettiques. La recherche de la sécurité, la paresse et le conditionnement social ont tout autant tendance à rendre nos vies dénudées, sans pour autant les débarrasser d’écueils.

Auteur: Guillemant Philippe

Info: Dans "La route du temps" pages 28-29

[ développement personnel ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

visionnaires

J'imagine le monde spirituel (non pas le spiritualisme fade des professeurs de philosophie) comme un paysage pouvant être perçu par les sens – mais un paysage torturé pas des fièvres, faisant éclater les lignes comme des cris, synthétisant les couleurs en une nouvelle couleur, inconnue, brûlant le regard et s'offrant à lui comme une cuisse dénudée au sens de la procréation.

[…] naquit l'art de cet étrange Urmuz. Lui et [Mihai] Eminescu, par leurs tourments et par leur fin tragique, par l'acharnement à ne trouver aucun confort dans l'existence, sont les seuls chez nous à avoir élevé les pulsations de la littérature au niveau où les aura poussées Edgar Poe outre-Atlantique et en France le panoptique bizarre des poètes maudits.

Auteur: Bogza Géo

Info: In Urmuz le précurseur, 1930, traduit du roumain par Șerban Cristovici

[ génies incompris ] [ écrivains ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

postérité

J'ai rencontré un voyageur venu d'un pays antique

Qui disait : Deux vastes jambes de pierre, sans tronc

Se dressent dans le désert. Près d'elles, sur le sable

A moitié enfoncé, un visage brisé gît. Son froncement de sourcils

La lèvre ridée et le rictus de froideur impérieuse

Disent que son sculpteur a bien lu ces passions

Qui survivent encore, marquées sur ces choses sans vie,

La main qui s'est moquée d'eux et le coeur qui les a nourris ;

Et sur le piédestal, on peut lire ces mots :

Mon nom est Ozymandias, roi des rois :

Regardez mes œuvres, Puissants, et désespérez !".

Il ne reste rien d'autre. Autour de la décomposition

De cette épave colossale, sans limites et dénudée,

Les sables solitaires et plats s'étendent au loin. 

 

I met a traveller from an antique land

Who said: Two vast and trunkless legs of stone

Stand in the desert. Near them on the sand

Half sunk, a shatter'd visage lies, whose frown

And wrinkled lip and sneer of cold command

Tell that its sculptor well those passions read

Which yet survive, stamp'd on these lifeless things,

The hand that mock'd them and the heart that fed;

And on the pedestal these words appear:

"Mon nom est Ozymandias, roi des rois :

Regardez mes œuvres, Puissants, et désespérez !".

Il ne reste rien d'autre. Autour de la décomposition

De l'épave colossale, sans limites et dénudée,

Les sables solitaires et plats s'étendent au loin. 

Auteur: Shelley Percy Bysshe

Info: Ozymandias d'Égypte - Trad Mg

[ dérisoire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

âge de fer

Le houtouktou de Narabanchi me raconta ceci quand je lui fis une visite à son monastère au commencement de 1921 :

— Quand le Roi du Monde apparut devant les lamas, favorisés de Dieu, dans notre monastère, il y a trente ans, il fit une prophétie relative aux siècles qui devaient suivre. La voici :

"De plus en plus les hommes oublieront leurs âmes et s’occuperont de leurs corps. La plus grande corruption régnera sur la terre. Les hommes deviendront semblables à des animaux féroces, assoiffés du sang de leurs frères. Le Croissant s’effacera et ses adeptes tomberont dans la mendicité et dans la guerre perpétuelle. Ses conquérants seront frappés par le soleil mais ne monteront pas deux fois ; il leur arrivera le plus grand des malheurs, qui s’achèvera en insultes aux yeux des autres peuples. Les couronnes des rois, grands et petits, tomberont : un, deux, trois quatre, cinq, six, sept, huit… Il y aura une guerre terrible entre tous les peuples. Les océans rougiront… la terre et le fond des mers seront couverts d’ossements… des royaumes seront morcelés, des peuples entiers mourront… la faim, la maladie, des crimes inconnus des lois, que jamais encore le monde n’avait vus.

Alors viendront les ennemis de Dieu et de l’Esprit divin qui se trouvent dans l’homme. Ceux qui prennent la main d’un autre périront aussi. Les oubliés, les persécutés, se lèveront et retiendront l’attention du monde entier. Il y aura des brouillards et des tempêtes. Des montagnes dénudées se couvriront de forêts. La terre tremblera… Des millions d’hommes échangeront les chaînes de l’esclavage et les humiliations, pour la faim, la maladie et la mort. Les anciennes routes seront couvertes de foules allant d’un endroit à un autre. Les plus grandes, les plus belles cités périront par le feu… une, deux, trois… Le père se dressera contre le fils, le frère contre le frère, la mère contre la fille. Le vice, le crime, la destruction du corps et de l’âme suivront… Les familles seront dispersées… La fidélité et l’amour disparaîtront… De dix mille hommes, un seul survivra… il sera nu, fou, sans force et ne saura pas se bâtir une maison ni trouver sa nourriture…

Il hurlera comme le loup furieux, dévorera des cadavres, mordra sa propre chair et défiera Dieu au combat… Toute la terre se videra. Dieu s’en détournera. Sur elle se répandra seulement la nuit et la mort. Alors j’enverrai un peuple, maintenant inconnu, qui, d’une main forte, arrachera les mauvaises herbes de la folie et du vice, et conduira ceux qui restent fidèles à l’esprit de l’homme dans la bataille contre le mal. Ils fonderont une nouvelle vie sur la terre purifiée par la mort des nations. Dans la centième année, trois grands royaumes seulement apparaîtront qui vivront heureux pendant soixante et onze ans. Ensuite il y aura dix-huit ans de guerre et de destruction. Alors les peuples d’Agharti sortiront de leurs cavernes souterraines et apparaîtront sur la surface de la terre."

Auteur: Ossendowski Ferdynand

Info: Dans "Bêtes, hommes et dieux", traduit de l’anglais par Robert Renard, éditions Phébus, Paris, 1995, pages 306-307

[ manvantara ] [ cycles temporels ] [ kali yuga ] [ fin du monde ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson