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motivation

Nous autres, êtres humains, sommes des animaux qui dépendons de l'amour.

Auteur: Maturana Humberto

Info:

[ source ]

 

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révolution

Les changements de régime ne changent guère la condition des personnes. Nous ne dépendons point des constitutions ni des chartes, mais des instincts et des moeurs. Rien ne sert de changer le nom des nécessités publiques. Et il n'y a que les imbéciles et les ambitieux pour faire des révolutions.

Auteur: France Anatole

Info: L'Orme du Mail, 1897, Au tournant du siècle, Omnibus 2000 <14 p.91>

 

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noumène

L’art, à lui seul, est un démenti perpétuel porté à la science. Il nous prouve qu’au-dessus de nous-mêmes se trouve un monde des qualités dont nous dépendons, que nous connaissons directement et qui nous permet de juger en un instant la valeur plus ou moins grande d’un symbole artistique conçu à trois dimensions.

Auteur: Pawlowski Gaston de

Info: Voyage au pays de la quatrième dimension, Flatland éditeur, 2023, page 70

[ transcendance ] [ preuve ] [ beau ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

communication

De quoi dépendons-nous en fin de compte en tant qu'êtres humains ? Nous dépendons de nos paroles. Nous sommes en suspension dans le langage. Notre tâche est de transmettre notre expérience et nos idées aux autres. Nous devons nous efforcer de continuellement d'étendre la portée de notre description, mais de telle sorte que nos messages ne perdent pas ainsi leur caractère objectif ou sans ambiguïté.

Auteur: Bohr Niels

Info: À Aage Petersen. La philosophie de Niels Bohr. Bulletin of the Atomic Scientists, Volume 19, numéro 7, septembre, 1963 (p. 10)

[ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ précision ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

appartenance

Au début de ma carrière, j'ai découvert qu'il y a quelque chose de vraiment spécial à photographier la nuit, qui place ton esprit à la surface de la planète. Tu n'es plus un simple être humain qui se promène dans le monde ordinaire mais un homme animal errant à la surface d'une planète au milieu de la galaxie. Notre culture nous fait oublier que nous sommes des organismes naturels et que nous avons ce lien, ce contact très très profond avec la nature. On ne peut séparer la civilisation de la nature. Nous en dépendons totalement.

Auteur: Balog James

Info:

[ émergence ] [ nocturne ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

éthique

J'en reviens à la morale "venue d'en bas". La loi morale n'est ni imposée d'en haut, ni déduite de principes soigneusement raisonnés ; elle naît de valeurs bien ancrées, qui sont là depuis des temps immémoriaux. La plus fondamentale dérive de la valeur de la vie collective pour la survie. Le désir d'appartenance, l'envie de s'entendre, d'aimer et d'être aimé nous pousse à faire tout ce que nous pouvons pour rester en bons termes avec ceux dont nous dépendons. D'autres primates sociaux partagent cette valeur et s'appuient sur le même filtre entre émotion et action pour parvenir à un modus vivendi mutuellement agréable.

Auteur: Waal Frans de

Info: Le bonobo, Dieu et nous

[ naturelle ] [ émergence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

instrument

Les technophiles supposent qu’internet est le même genre de phénomène qu’une hache en pierre, ou que la cuisson du pain dans un four est la même activité, en principe, que la fabrication de pain dans une énorme usine agroalimentaire, alors que la différence entre les machines extrêmement complexes et les outils simples n’est pas seulement une question d’échelle, mais aussi de nature. Il se peut qu’une arme nucléaire soit "neutre" dans le sens, limité jusqu’à l’absurde, où elle peut exploser ou non, mais, comme tous les appareils de haute technologie dont nous dépendons aujourd’hui, elle fait partie d’un système qui exige un certain type de société, à savoir la nôtre, dans laquelle l’éducation, la politique, le droit, les transports et la santé sont, et ne peuvent être, que des questions techniques.

Auteur: Allen Darren

Info: https://expressiveegg.org/2022/09/29/le-systeme-technologique/

[ vision holistique ] [ interreliés ] [ implications ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

fuite en avant

Je crois qu'en cherchant de nouvelles voies de pensée créative, nous aboutirons aussi à un conservatisme existentiel. Il vaut la peine de s'interroger sans cesse : Où sont nos racines les plus profondes ? Nous sommes, semble-t-il, des primates catarrhiniens de l'Ancien Monde, de brillants animaux émergents, définis génétiquement par nos origines uniques, bénis par notre nouveau génie biologique et en sécurité dans notre patrie si nous souhaitons qu'il en soit ainsi. Que signifie tout cela ? Voici ce que cela signifie : Dans la mesure où nous dépendons de prothèses pour nous maintenir en vie et maintenir la biosphère en vie, nous rendrons tout fragile. Si nous bannissons le reste de la vie, nous appauvrirons notre propre espèce pour toujours. Et si nous abandonnons notre nature génétique à la rationalité assistée par la machine, ainsi que notre éthique, nos arts et le sens même de notre existence... tout ça par cette habitude de discourir inconsidérément au nom du progrès, en nous imaginant être des dieux et absous de notre héritage ancestral, nous ne serons plus rien.

Auteur: Wilson Edward Osborne

Info: Consilience : L'unité de la connaissance

 

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Ajouté à la BD par miguel

illusion du contrôle

"Donner vie" à un enfant fabriqué, à l’inverse de "donner la vie", est un abus de pouvoir. Si mon concepteur choisit mes caractères génétiques selon son propre désir, il détermine en partie ma personne physique et ma personnalité morale et devient pour moi la figure du destin. D’autant plus que je suis censé être en dette envers lui pour ses choix, forcément les meilleurs pour moi. Y compris s’il m’a programmé sourd (ou nain) pour lui ressembler, à l’image de ce couple de lesbiennes canadiennes qui a utilisé le sperme d’un ami sourd congénital pour produire deux enfants également sourds (les banques de sperme refusant les gamètes des handicapés). D’où les relations despotiques entre programmeur et programmé : des liens de subordination implacables.

Certes nous dépendons d’autrui pour devenir un humain, un animal social, dans un monde façonné par d’autres avant nous. Mais tout homme reçoit sa liberté d’action avec sa naissance. L’humanité renaît avec chaque homme. Par le seul fait de sa naissance, chacun peut créer un "commencement" (Arendt), c’est-à-dire agir en étant davantage que le produit d’une socialisation.

En éliminant le hasard, le design de l’enfant détruit les fondements de cette liberté. Mais pour les transhumanistes ennemis de l’imprévu, la liberté est un choix de consommateur entre des modèles plus ou moins interchangeables, en libre-service, et garantis sur facture.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Dans "Alertez les bébés ! ", éditions Service compris, 2020, pages 54-55

[ pseudo-démiurge ] [ procréation médicalement assistée ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

microbiote

Le plus grand écosystème microbien du monde découvert sous la croûte terrestre
Des millions d’espèces microbiennes ont été découvertes par un conglomérat de 1 200 scientifiques, composé de géologues, de chimistes, de physiciens et de microbiologistes originaires de 52 pays. Leurs travaux ont été publiés lundi 10 décembre à l’occasion du sommet américain de géophysique à Washington. Pendant 10 ans, ils ont réalisé des centaines de forages, parfois à 5 kilomètres de profondeur sous la croûte terrestre et sous la mer. Ils y ont découvert un monde insoupçonné qui comprend des membres des trois domaines biologiques : les bactéries, les archées et les eucaryotes. Cette découverte vient questionner nos certitudes sur la formation de la vie sur Terre et ailleurs.

Une population aussi diversifiée que celle d'Amazonie
Nous sommes près de 7 milliards d’êtres humains mais nous ne représentons qu’une toute petite partie de la vie sur Terre. L’écosystème découvert par les scientifiques atteint un volume de près de deux fois celui de nos océans et un poids équivalent à une vingtaine de milliards de tonnes, soit beaucoup plus que le poids total de l’humanité. Sa diversité est comparable à celle de l’Amazonie. Ces millions de microbes "vivent partout dans les sédiments" explique Fumio Inagaki de l'agence japonaise pour les sciences marines et de la terre. "Ce sont de nouvelles branches dans l'arbre de la vie qui existent sur Terre depuis des milliards d'années, sans qu’on ne les ait jamais remarquées" ajoute Karen Lloyd de l'université du Tennessee. Une grande partie de la vie se trouverait donc à l'intérieur de la Terre plutôt qu'à sa surface et ces microbes "souterrains" représentent, selon les scientifiques, 70 % de la totalité de ces populations.

Un monde à part
Une telle découverte est souvent accompagnée de son lot d’énigmes et cette biosphère remet en cause de nombreuses certitudes que nous avons sur la vie. Ces microbes sont en effet très différents de leurs cousins vivant en surface. Ils vivent dans des milieux extrêmes très sombres et très chauds. "Leur source d'énergie n'est pas le Soleil et la photosynthèse. Ici, ce qui fait démarrer leurs communautés, c'est la chimiosynthèse. Ils tirent leur énergie des roches qui s'altèrent" explique Bénédicte Menez, responsable de l'équipe géomicrobiologie à l'Institut de Physique du Globe de Paris.

Leur rapport au temps est également différent. Alors qu’à la surface, nous dépendons de cycles relativement rapides, réglés sur le Soleil et sur la Lune, ces organismes souterrains font partie de cycles lents à l'échelles des temps géologiques, et ne dépendent pas de notre étoile. Certaines espèces vivent en effet depuis des milliers d’années et sont à peine en mouvement, excepté en cas de déplacement des plaques tectoniques ou d’éruptions. Les scientifiques ne comprennent pas leur mécanisme de survie à long terme : "Ils sont là et attendent…" conclut un scientifique.

La découverte de cette biosphère pose la question même de l'origine de la vie sur Terre : la vie a-t-elle commencé dans les profondeurs de la Terre pour ensuite migrer vers le Soleil, ou a-t-elle commencé à la surface pour ensuite migrer vers le bas ? Et comment ces microbes survivent-ils au manque de nutriments et aux conditions extrêmes ? Pour Robert Hazen, minéralogiste à la Carnegie Institution for Science, si "la vie sur Terre peut être si différente de ce à quoi nous sommes habitués, quelle étrangeté pourrait nous attendre en cherchant la vie dans d'autres mondes ?"

Auteur: Internet

Info: https://www.nationalgeographic.fr, trad Arnaud Sacleux , nov 2019

[ énigme ]

 

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