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fétiche personnel

Certaines choses ne durent pas, mais d'autres oui. Comme une bonne chanson, un bon livre, ou un bon souvenir, qu'on peut sortir et déplier dans ses moments les plus sombres, après avoir calé les coins pour l'examiner de près, espérant reconnaître la personne qu'on y verra.

Auteur: Dessen Sarah

Info: This Lullaby

[ miroir ] [ refuge ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour

Pour téléphoner toujours à l'abri, M. Alacon vous propose, en exclusivité à la con, la première cabine téléphonique portable: Glissez votre mobile dans une tente "minute" avant de la replier. Si votre téléphone sonne, sortez la tente de sa housse, elle se dépliera automatiquement. Entrez et répondez!
PS: Vous pouvez aussi y glisser le bottin en guise d'accessoire.

Auteur: Internet

Info: les idées de Monsieur Alacon

[ débile ]

 

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prévisibilité

J'écoutais cette description sans vie et sans âme, tellement conventionnelle, qui correspondait à l'idée que Summers se faisait d'une femme : ces lieux communs qui ne décrivent rien, qui ne suggèrent rien, qui s'accumulent ; tous ces mots et tous ces préjugés, comme du linge empilé dans une armoire déjà trop pleine et qu'on ne déplie jamais. J'écoutais, tout en observant Summers ; et je devinais presque ce qu'il allait dire.

Auteur: Fast Howard

Info: Sylvia

[ rapports humains ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

crachin

Qu’il pleuve à marée montante, ce n’est pas à proprement parler une pluie. C’est une poudre d’eau, une petite musique méditative, un hommage à l’ennui. Il y a de la bonté dans cette grâce avec laquelle elle effleure le visage, déplie les rides du front, le repose des pensées soucieuses. Elle tombe discrète, on ne l’entend pas, on ne la voit pas, les vitres ne relèvent pas son empreinte, la terre l’absorbe sans dommage.

Auteur: Rouaud Jean

Info: Les Champs d’honneur

 

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Ajouté à la BD par miguel

suspense

Et elle s'avance vers la grosse boule qui contient les noms des filles. Elle enfonce profondément le bras dans la masse des papiers et en tire un sans regarder. La foule retient son souffle, on pourrait entendre une mouche voler, je me sens mal et je prie désespérément pour que ce ne soit pas moi, pas moi, pas moi.
Effie Tinket retourne vers le podium, déplie le papier et lit le nom à haute voix. Ce n'est pas le mien.
C'est celui de Primrose Everdeen.

Auteur: Collins Suzanne

Info: Hunger Games T1

[ enfance ] [ science-fiction ]

 

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flatulence

Ce train omnibus est bondé… (…) Les deux vieilles qui me font face ont terminé leur besogne, sorti leur bento (pique-nique) et prennent leur petit déjeuner – du riz collé et quelques brins de choux aigre – littéralement sur mes genoux. Puis le première déplie un mouchoir immaculé et essuie d’un geste gracieux les grains qui couvrent mon paletot, tandis que la deuxième frotte une allumette soufrée et la laisse brûler jusqu’au doigt parce qu’elle a lâché un de ces vents que la civilité réprouve.

Auteur: Bouvier Nicolas

Info: Chronique japonaise

[ Asie ] [ voyage ] [ prévenance ]

 

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méditation

Le souffle ne descend ni ne monte; s'abstenant de ces deux mouvements, il se tient immobile. En aucune manière la pensée ne se déploie. Le souffle-maîtresse de maison reste à demeure. Suivant la voie de la Béatitude, il réprime sa propre pensée; [...] Immobile, indifférencié, invariable, sans aurore ni crépuscule, de bonne moelle, telle est, dit-on, l'extinction où la pensée ne déplie aucune activité mentale. Quant au Seigneur qui a immobilisé ainsi sa pensée auprès de la syllabe du dhamma et dont le souffle est suspendu, à l'instant même il est indifférent au monde sensible.

Auteur: Kanha

Info: Dohakosa de Kanha, sq 13, 17, 20 et 23, traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.349-350

[ zen ]

 

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saisons

Chaque année, après les tempêtes de neige du coeur de l'hiver, survient une nuit de dégel où le tintement de l'eau qui goutte traverse le pays, réveillant sur son passage les créatures assoupies pour la nuit et d'autres qui dormaient depuis le début de l'hiver. La mouffette roulée en boule au fond de sa tanière déplie ses membres et risque une sortie dans cet univers humide, en traînant son ventre dans la neige. La trace de la mouffette marque l'un des premiers événements repérables de ce cycle de fins et de commencements qu'on appelle une année.

Auteur: Aldo Leopold

Info: Almanach d'un comté des sables

[ renaissance ]

 

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pensée-de-femme

Femme femme toujours
Paysage d'aube et de nuit elle s'étire et se déploie et se déplie, féline, tiède, souple, rose, rose et douce comme corail dans le satin. Elle a dix ans, elle a quinze ans, vingt ans déjà l'ont faite femme. Altière et dure à ses trente ans, puis chaude et profonde et lourde des fruits à venir, et le temps passe sur elle et la voilà un peu fanée mais si fragile encore avec de l'ombre au coin des yeux et quelques larmes et quelques rides. Vide d'enfants inhabitée abandonnée destituée, sans une main sur sa peau nue : et cependant l'amour est là et la faim et la soif tout au fond de ce coeur usé, tout au creux de ce corps oublié.

Auteur: Schraûwen Liliane

Info: Instants de femmes, Editions Luce Wilquin 1997, p. 11

[ femmes-par-femmes ]

 

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temps

Instructions pour remonter une montre.
Là-bas au fond il y a la mort, mais n'ayez pas peur. Tenez la montre d'une main, prenez le remontoir entre deux doigts, tournez-le doucement. Alors s'ouvre un nouveau sursis, les arbres déplient leurs feuilles, les voiliers courent des régates, le temps comme un éventail s'emplit de lui-même et il en jaillit l'air, les brises de la terre, l'ombre d'une femme, le parfum du pain.
Que voulez-vous de plus? Attachez-la vite à votre poignet, laissez-la battre en liberté, imitez-la avec ardeur. La peur rouille l'ancre, toute chose qui eût pu s'accomplir et fut oubliée ronge les veines de la montre, gangrène le sang glacé de ses rubis. Et là-bas dans le fond, il y a la mort si nous ne courons pas et n'arrivons avant et ne comprenons pas que cela n'a plus d'importance.

Auteur: Cortazar Julio

Info: Cronopes et Fameux

[ durée ] [ littérature ] [ allégorie ] [ sursis ]

 

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