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ambition

Les militaires considèrent la vie d’une façon spéciale ; si on leur donnait à choisir entre le paradis, en perdant leur ancienneté, et l’enfer avec le grade supérieur, fort peu hésiteraient ; et quant à ceux qui choisiraient la présence de Dieu, nul doute que leur éternité ne se passât à déplorer leur sacrifice.

Auteur: Gobineau Joseph Arthur

Info: La danseuse de Shamakha

[ religion ] [ hiérarchie ] [ motivation ] [ ironie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

historique

Nul poète, à ma connaissance, n'a chanté le pylore. On peut le déplorer. Si d'un côté certains ne respectent plus rien, d'un autre l'idée s'impose peu à peu que tout est respectable. Lully avait bien composé pour la fistule de Louis XIV un motet qui, fredonné plus tard à Londres par Haydn, aurait inspiré le God save the King.

Auteur: Bertrand Jacques André

Info: Comment j'ai mangé mon estomac

[ hymne national ] [ inspiration ] [ source ] [ musique ]

 

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mémoire

Pendant longtemps j'ai cru que l'absence est manque.
Et je déplorais, ignorant, ce manque.
Aujourd'hui je ne le déplore plus.
Il n'y a pas de manque dans l'absence.
L'absence est une présence en moi.
Et je la sens, blanche, si bien prise, blottie dans mes bras,
que je ris et danse et invente des exclamations joyeuses,
parce que l'absence, cette absence incorporée,
personne ne peut plus me la dérober.

Auteur: Andrade Carlos Drummond de

Info: La machine du monde : Et autres poèmes

[ conservation ] [ poème ]

 

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interrogation

Combien de fois ai-je eu la pleine conscience d'être vivante ? Totalement connectée au présent, sans remâcher, regretter, repenser, déplorer le passé ? Sans m'inquiéter de l'avenir, le désirer, le rêver, l'appréhender ? Un moment hors de tout questionnement, où la pensée laissait uniquement place à la perception ? Bien vivante, les sens aiguisés, libre de recevoir ce que le présent, si précieux et fugace, pouvait m'offrir. Combien de fois me suis-je contentée d'exister au lieu de vivre ?

Auteur: Saïani Christelle

Info: Lumière

[ oubli de soi ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

générosité

Il est plus facile de se donner bonne conscience et d'afficher son âme charitable en aidant les pauvres que de combattre les principes d'une société soumise aux rapports de domination. Les hommes politiques en place aiment bien déplorer les problèmes liés au logement ou à la précarité sans en dénoncer les causes, comme s'il s'agissait d'un pseudo consensus politique hypocrite, le même que celui qui les conduisit à pleurer à chaudes larmes l'Abbé Pierre alors qu'ils étaient porteurs des mesures économiques qui favorisent la pauvreté.

Auteur: Gouiran Maurice

Info: Putains de pauvres !

[ bêtise ]

 

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bipolarité

Si de nos jours quelqu'un s'avise de déduire la phénoménologie intellectuelle ou spirituelle de l'activité glandulaire, il peut être assuré à priori de l'estime et du recueillement de son auditoire; si, par contre, quelqu'un d'autre se plaisait à voir dans la décomposition atomique de la matière stellaire une émanation de l'esprit créateur du monde, ce même public ne saurait plus que déplorer l'anomalie mentale de l'auteur. Et pourtant, ce deux explications sont également logiques, également métaphysiques, également arbitraires, et également symboliques (...) L'hypothèse de l'Esprit n'est en rien plus fantastique que celle de la Matière.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info:

[ chair ] [ âme ]

 

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dénégation

Oui, tout à fait lâche, Lola, je refuse la guerre et tout ce qu'il y a dedans? Je ne la déplore pas moi? Je ne me résigne pas moi? Je ne pleurniche pas dessus moi? Je la refuse tout net, avec tous les hommes qu'elle contient, je ne veux rien avoir à faire avec eux, avec elle. Seraient-ils neuf cent quatre-vingt-quinze millions et moi tout seul, c'est eux qui ont tort, Lola, et c'est moi qui ai raison, parce que je suis le seul à savoir ce que je veux : je ne veux plus mourir.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Voyage au bout de la nuit

[ peur ]

 

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intellectualisation

Comme le fera plus tard Hawthorne, Rousseau déplore l’impuissance du langage abstrait et rationnel du monde moderne à remplir sa vocation originelle, qui était d’exprimer les passions. Ce qu’il appelle "la langue des géomètres" n’est plus que la forme abâtardie d’une langue première dont les "plus anciens mots inventés" étaient "des accents, des cris, des plaintes", seuls vrais modèles d’une parole vive.
Aussi le voit-on, dans un passage de ce même ouvrage où il se prend à rêver d’une langue idéale, réduire au minimum la part du langage articulé pour en faire reposer toute la force sur des qualités strictement musicales.

Auteur: Iselin Pierre

Info: Poétiques de la voix : Angleterre, Irlande, Etats-Unis. Discours sur l’origine des langues, 480-81

[ froideur ] [ distanciation ]

 
Mis dans la chaine

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fin de vie

Nous nous montrâmes hypocrites, nous nous jouâmes de ses peurs et de ses espérances, ce fut la comédie la plus horrible, nos mœurs nous l’imposaient et nous n’osâmes les heurter de front, je le déplore, cet assassinat spirituel et j’eusse préféré l’euthanasie, j’aurais voulu que l’on ne trompât la malade et qu’elle mourût de son gré dans les commencements de l’agonie, je n’ai que ce remords. Pauvre Madame Mère, victime de la charité, qui ne la sauva de la déchéance, nous l’assommâmes de médicaments auxquels sa tête ne put résister, elle vécut, hélas ! de quelle vie, auprès de quoi l’assassinat physique est une grâce.

Auteur: Caraco Albert

Info: Post Mortem

[ absurde ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

perdu

Ce que clament ces "clercs " sans église se perd dans le tumulte de la place publique, où, à leur exemple, chacun fait la leçon, se flattant mêmement d’être le verbe de la justice et du droit, sans assurer son crédit par rien qui distingue sa vie de celle du troupeau. On les prend parfois à déplorer que leur parole demeure lettre morte tout en se félicitant de vivre en un temps d’heureuse tolérance où la parole n’expose plus au bûcher comme si l’un n’impliquait pas l’autre, comme s’il était naturel que la foule écoutât docile et recueillie des mots qui coûtent peu à ceux qui les prononcent et qui ne les engagent à rien.

Auteur: Caillois Roger

Info: Approches de l'imaginaire

[ nostalgie ] [ ordre ] [ paradoxe ]

 

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