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thérapie

Combien de jeunes gens déprimés s'en sont sortis grâce à un bon mariage ? Beaucoup, et beaucoup plus que ne le croient les psychiatres. Ceux-là n'ont pas cherché un conjoint pour se soigner. Ils n'ont pas cherché une béquille, un substitut de père ou de mère, un infirmier ou une infirmière. Ils ont vécu l'expérience d'être aimés. Cette expérience est la plus importante de l'existence. Sous le regard de l'autre, leur amour d'eux-mêmes s'est restauré et ils ont aimé en retour, en s'oubliant. Ils se sont épanouis.

Auteur: Megglé Dominique

Info: La Dépression

[ couple ] [ amour ]

 

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résignation

Tous les garçons sont tristes. Toutes les filles sont déprimées. Tous les garçons sont tristes parce qu’ils sont écœurés d’avance des sacrifices qu’ils vont devoir faire pour survivre dans ces labyrinthes de l’humiliation que sont nos sociétés modernes. Toutes les filles sont déprimées parce qu’elles savent depuis toujours qu’elles devront brader leurs idéaux et prostituer leurs rêves. Ce monde est une broyeuse de rêves. Et la jeunesse est sa pièce de choix : elle est sa liqueur et son caviar. La jeunesse est le luxe du monde.

Auteur: Thiellement Pacôme

Info: Dans "Sycomore sickamour", page 9

[ désillusion ] [ femmes-hommes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

indécision

Je ne suis pas bien portante, mon pauvre ami. [...] Ma tête ne va pas mieux, je me fatigue à travailler, même seulement à lire, avec une extrême rapidité. [...] Je suis tourmentée d’une perpétuelle et maladive inquiétude. Si je prends le train, je regrette de n’avoir pas choisi au contraire l’omnibus pour me rendre à destination. Si je me décide pour une promenade, je souffre de n’en pas faire une autre. Après quelques instants passés dans un endroit je veux être dans un autre et ainsi de suite. Joins à cela de terribles maux d’estomac [...].

Auteur: David-Neel Alexandra

Info: Lettre inédite d’Alexandra David-Néel à son mari, 22 septembre 1906. Archives de la Maison Alexandra David-Néel

[ angoisse ] [ déprimée ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

orgueil

Cependant, si l’on rompait le lien symbolique, notre Job deviendrait Kirilov [personnage des "Démons" de Dostoïevski], un terroriste suicidaire. Merejkowski n’a pas tout à fait tort de voir dans le grand écrivain le précurseur de la révolution russe. Il la redoute, certes, il la rejette et la stigmatise, mais c’est lui qui en connaît l’avènement sournois dans l’âme de son homme souffrant, prêt à trahir l’humilité de Job pour l’exaltation maniaque du révolutionnaire se prenant pour Dieu (telle est, selon Dostoïevski, la foi socialiste des athées). Le narcissisme du déprimé s’inverse en la manie du terrorisme athée : Kirilov est l’homme sans Dieu qui a pris la place de Dieu.

Auteur: Kristeva Julia

Info: Dans "Soleil noir", éditions Gallimard, 1987, page 196

[ déification ] [ socialisme ] [ sécularisation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

faux self

Un déprimé a toujours perdu son enfance, j’ai pu le constater chez mes patients. Tous avaient renoncé à leur position infantile, tentant par-là de soulager leurs parents du fardeau d’avoir à s’occuper d’eux. Ils avaient grandi trop vite, faisant un effort pour se montrer à la hauteur de ce qu’on attendait d’eux. Ils achetaient ainsi le droit d’être approuvés et acceptés. Ils étaient devenus, ou ils avaient essayé de devenir, quelqu’un qui "fait", qui accomplit, et ils avaient découvert bien vite que ce bel accomplissement était dénué de sens puisqu’il se faisait aux dépens de leur être. Alors, incapables aussi bien d’être que de faire, ils étaient tombés en dépression.

Auteur: Lowen Alexander

Info: Dans "La dépression nerveuse et le corps", pages 233-234

[ satisfaction détournée ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

frustration

Je détestais travailler. J'étais déprimée du temps que ça me prenait, du peu que je gagnais et de la facilité avec laquelle je le dépensais. Je regardais les femmes plus vieilles que moi, toute une vie à bosser comme ça, pour gagner des SMIC à peine améliorés et à cinquante balais se faire engueuler par le chef de rayon parce qu'on sort trop souvent pisser. Mois après mois, je comprenais dans le détail ce que ça voulait dire, une vie d'honnête travailleuse. Et je ne voyais pas d'échappatoire possible. Il fallait être contente d'avoir un job, déjà à l'époque. Je n'ai jamais été raisonnable, j'avais du mal à être contente.

Auteur: Despentes Virginie

Info: King Kong Théorie

[ insatisfaction ]

 

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cols blancs

Je suis donc retourné interroger des travailleurs, non plus des manuels, cette fois, mais plutôt des membres des classes moyennes, qui se trouvaient à l'épicentre de l'essor mondial des industries de haute technologie, des services financiers et des médias. (Tel est le sujet de mon livre, le travail sans qualités.) L'occasion m'était donnée de voir l'idéal culturel du nouveau capitalisme sous sa forme la plus robuste, le boom suggérant que ce nouvel homme ou cette nouvelle femme s'enrichirait en pensant à court terme, en développant son potentiel et en ne regrettant rien. Au lieu de quoi j'ai trouvé un fort contingent de membres des classe moyennes qui avaient le sentiment que leur vie était à la dérive. 

Auteur: Sennett Richard

Info: La culture du nouveau capitalisme, page 15

[ perdus ] [ hors-sol ] [ déprimés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour

Omni : Les robots seront-ils assez complexes pour être des amis des gens ?
Shannon : Je pense que oui. Moi-même, je pourrais très facilement imaginer que cela se produise. Je ne vois aucune limite aux capacités des machines. Au fur et à mesure que les micropuces deviennent plus petites et plus rapides, je peux les voir s'améliorer par rapport à ce que nous sommes. Je peux visualiser un moment dans le futur où nous serons aux robots ce que les chiens sont aux humains.
[...]
Omni : Trouvez-vous déprimant que les ordinateurs d'échecs deviennent si forts ?
Shannon : Je ne suis pas déprimé par ça. Je suis pour les machines ! J'ai toujours été du côté des machines. Ha-haha !

Auteur: Shannon Claude Elwood

Info: Omni Magazine 1987

[ transhumanisme ]

 

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posture

... la position du corps de manière significative influence les émotions et les sensations durant l'étape souhaitée de l'hypnotisme; aussi, quelle que soit la passion que l'on veut exprimer par l'attitude de du patient, lorsque les muscles nécessaires à cette expression sont mis en jeu, la passion elle-même éclate soudainement et tout organisme réagit en conséquence. Le corps droit, la poitrine élargie, les extenseurs contractés, tout ce que suggère le sentiment d'estime de soi, l'auto-détermination, la détermination et indomptable fierté. Dès que l'on diminue la contraction de ces muscles, qui donne au patient une attitude déprimée, avec un coffre en contrebas, l'expression des fonctionnalités ou des modifications d'une manière très manifeste, la voix et l'ensemble de la manière d'être de l'individu aujourd'hui expriment l'humilité, l'humiliation et la pitié.

Auteur: Braid James

Info:

[ chair-esprit ]

 

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USA

C'est très subjectif mais quand je vois Rosetta, je ne suis pas déprimé; je suis, au contraire, excité et euphorique. C'est peut-être un film pessimiste en certaines de ses observations sociales mais sûrement pas en termes de cinéma. (...) Un film qui critique certains aspects de la nature humaine ou de la société n'est pas pessimiste dans la mesure où le cinéaste trouve l'énergie et le désir d'apporter un commentaire. Le vrai pessimisme serait de ne pas faire ce genre de film, de penser que c'est sans espoir et qu'il ne reste rien à dire. D'une certaine manière, le cinéma hollywoodien est le plus pessimiste parce qu'il évite tout commentaire sur la réalité et affirme que discuter ne sert à rien, qu'il vaut mieux s'évader et gagner de l'argent.

Auteur: Cronenberg David

Info: président du jury, revenant sur le palmarès du festival de Cannes, Libération, 2 juin 1999

 

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