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désamour

Alors que le refoulement d'une mémoire est un processus psychologique, la suppression du sentiment s'accomplit via l'atténuation d'une partie du corps par la réduction de sa motilité de sorte que le ressenti est atténué. La répression de la mémoire dépend et est liée à la suppression du sentiment ; tant qu'il persiste, la mémoire reste vivante. La suppression implique le développement d'une tension musculaire chronique dans les zones du corps où la sensation devrait être ressentie. Pour ce qui est des sensations sexuelles, cette tension se retrouve dans et autour de l'abdomen et du bassin.

Auteur: Lowen Alexander

Info:

[ déprime ] [ séparation ] [ déséquilibre physiologique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

argent

Un acte d'épargne individuelle signifie, pour ainsi dire, une décision de ne pas dîner aujourd'hui. Mais il n'implique pas nécessairement une décision de prendre ce dîner ou d'acheter une paire de chaussure une semaine ou une année plus tard, ou de consommer un bien donné à une date donnée. Il déprime donc l'activité économique consistant à préparer le dîner d'aujourd'hui sans stimuler l'activité pourvoyant à quelque acte futur de consommation. Il n'induit pas la substitution d'une demande de consommation future à une demande de consommation présente, il induit une diminution nette de cette demande présente.

Auteur: Keynes John Maynard

Info: Essais sur la monnaie et l'économie, 1923-1931

[ conservation ] [ parcimonie ]

 

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solitude

Cinq heures, c'est l'heure de ma dépression. Parce que la journée active est terminée durant laquelle je mets au pas et conquiers mes désillusions ou mes déceptions. Mais cinq heures, c'est l'heure fatidique, la fin du travail, le commencement de la prise de conscience, alors que les autobus sont tellement bondés que l'on ne peut monter, que tout le monde se dirige vers un but, que les amants se sont choisis. C'est alors, au coin de la rue, incapable de rentrer chez moi, que je sens cette vague d'angoisse qui m'étouffe, je suis échouée, déracinée, seule.

Auteur: Nin Anaïs

Info: Journal IV 1944-1947, Novembre 1946, Stock, 1975, p.203

[ décompression ] [ déprime ]

 

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déprime

Quant à moi, maintenant, j'ai fermé mon âme. Je ne dis plus à personne ce que je crois, ce que je pense et ce que j'aime. Me sachant condamné à l'horrible solitude, je regarde les choses sans jamais émettre mon avis. Que m'importent les opinions, les querelles, les plaisirs, les croyances ! Ne pouvant rien partager avec personne, je me suis désintéressé de tout. Ma pensée, invisible, demeure inexplorée. J'ai des phrases banales pour répondre aux interrogations de chaque jour et un sourire qui dit "oui", quand je ne veux même pas prendre la peine de parler.

Auteur: Maupassant Guy de

Info: Le Horla

[ rapports humains ] [ évitement ] [ retrait ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

désillusion

En effet, nous vieillissons tout doucement, dit le général. Tout d'abord, c'est notre joie de vivre et de voir nos semblables qui s'émousse. Peu à peu, le sens de la réalité prédomine en nous. Nous pénétrons mieux le sens des choses et nous assistons avec ennui à la succession d'événements qui se répètent. Le noter est déjà un signe de vieillesse. Quand nous avons bien compris par exemple qu'une coupe n'est qu'une coupe et que les pauvres humains - quoi qu'ils fassent - ne sont que des créatures éphémères, c'est que nous sommes alors vraiment bien vieux.

Auteur: Márai Sándor

Info: Les Braises

[ déprime ] [ déclin ]

 

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déprime

Les séparations font toujours souffrir, mon grand. Elles creusent un vide à l'intérieur, et pour en comprendre les bienfaits, il faut du temps. - Les bienfaits de la souffrance ? Et puis quoi encore ? - Évidemment, c'est difficile à croire. Tu vas connaitre la tristesse et puis, un beau matin, le calme s'installera. Pour commencer, tu n'auras pas d'appétit, tu ne verras ni les arbres ni les fleurs jusqu'au jour où, sans savoir pourquoi, tu t'éveilleras remis à neuf. Tu regarderas autour de toi et tu t'apercevras que la vie continue et que, après avoir passé l'épreuve, tu es plus fort qu'avant.

Auteur: Clément Catherine

Info: Le Voyage de Théo

[ thérapie ] [ positiver ]

 

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déprime

Tout ça m'amène à réfléchir sur cette façon que j'ai souvent d'avoir le cafard. Le sac à charbon que l'on a au-dedans de soi et le noir qu'il vous met sur la bouillotte, ça ne veut pas forcément dire qu'on va se pendre, ou se flanquer sous un autobus, ou se jeter par la fenêtre, ou se couper la gorge avec une boîte à sardines, ou se mettre la tête dans le fourneau à gaz, ou aller fourrer la fichue défroque de sa carcasse sur une voie de chemin de fer. Parce que, quand on a vraiment le noir, on n'arrive même pas à se décoller de sa chaise.

Auteur: Sillitoe Alan

Info: La Solitude du coureur de fond

[ abattu ] [ découragé ] [ faible ] [ dépression ]

 

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déprime

Débourbé, évidé, cureté, le noyau pourri d'un narcissisme gâté. Sans cesse rabâchée, remâchée, remise sur la table, la dépression est le fruit d'un arbre aux insatisfactions. Dans une société du plaisir, où l'on se doit de jouir de la vie, de ses partenaires, de son temps libre et de l'image que l'on a de soi ; l'accomplissement personnel est à l'âme ce que le bézoard* est à l'estomac des herbivores.
Un poids mort, calcifié et baigné d'acide ; censé faciliter la digestion, il impose en fait une pesanteur, impossible à rendre, à extraire du plus profond de son ventre, à toucher du bout des doigts... Pareil à un inaccessible objectif.

Auteur: Osmont James

Info: Sandrine, *corps étranger

[ frustration ] [ égoïsme ] [ abattement ]

 

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sans-emploi

Si le monde du travail est (re)devenu aussi pourri, humiliant et appauvrissant, n'est-ce pas à cause de notre impossibilité d'imaginer autre chose pour nos vies que l'enchaînement au travail ? A travers les pages du bouquin, une réponse s'esquisse lorsque l'on découvre l'existence de groupes de parole autour de la dépendance au travail. "[…] ces groupes luttent contre la Dépendance au Travail, une pathologie non reconnue officiellement mais qui, à les en croire, fait des milliers de victimes chaque année : des hommes et des femmes que le chômage ou le non-emploi mène dans un cercle vicieux fait d'attentes déçues, de frustration, d'isolement, de dépression, dont, bien souvent, ils ne sortent pas vivants."

Auteur: Colimasson

Info: Extrait de la critique de "Robledo" de Daniele Zito, sur Babelio, 11 février 2019

[ pression sociale ] [ déprime ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

Ceux qui sont tout à fait conscients de leurs dépressions, de leurs doutes, de leurs moments de confusion et de désespoir, sont peut-être infiniment plus sains que ceux qui sont généralement sûrs d'eux-mêmes, suffisants et satisfaits. En vérité, la dénégation de la souffrance est un meilleur indice de maladie que son acceptation.
Une personne mauvaise renie le fardeau de sa culpabilité, de son péché, de sa médiocrité et son imperfection; elle cherche à transmettre sa peine à autrui par la projection ou en faisant de lui son bouc émissaire. Elle ne souffre pas, mais son entourage, si. Elle cause la souffrance. L'individu mauvais crée autour de lui le royaume miniature d'une société malade.

Auteur: Peck Scott

Info: Les gens du mensonge

[ déprime ] [ psy ]

 

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