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abrutissement

Le genre de divertissement que nous déversent les communications de masse risque de nous faire oublier que la vraie récréation est une re-création.

Auteur: Koestler Arthur

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[ répétitions à l'identique ]

 

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géologie

Nous pouvons conclure avec confiance que les forces qui soulèvent lentement et peu à peu les continents, et que celles qui, à des périodes successives, déversent de la matière volcanique à partir d'orifices ouverts, sont identiques.

Auteur: Darwin Charles

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[ tectonique ]

 

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biologie

Les radiations qui se déversent sur terre amènent la biosphère à prendre des propriétés inconnues des surfaces planétaires sans vie et ainsi a transformer la surface de la terre. Activée par les radiations, la matière de la biosphère collecte et redistribue l'énergie solaire et la convertit finalement en énergie libre capable de travailler sur la planète.

Auteur: Vernadsky Vladimir

Info:

[ photosynthèse ] [ transmutation ]

 

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cognition

Selon la vision traditionnelle de la perception, les données du sensorium se déversent dans le cerveau, remontent la hiérarchie sensorielle et se font voir, entendre, sentir, goûter, éprouver - "sont perçus". Mais un examen plus approfondi des données suggère que c'est incorrect. Le cerveau est alors bien plus à considérer comme un système essentiellement fermé qui fonctionne sur la base de sa propre activité interne

Auteur: Eagleman David

Info: "Incognito : The Secret Lives of the Brain", p.55, Vintage (2011).

[ illusion ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

aurore

Depuis le début de la semaine, la vallée en est pleine. Des coquelicots partout. C’est comme une saignée qui défie le fleuve de boue. Et quand l’aube point et que ses nappes de brume se déversent sur le fleuve, leur flamboyante couleur déteint sur tout le reste. La nébulosité. L’air orangé du ciel. L’horizon jaune pâle. Tout est teinté de ces fleurs nées de nulle part et de presque rien.

Auteur: Spitzer Sébastien

Info: La Fièvre, p. 306

[ fleurs ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Islam

C'est à Canlidja que ma fantaisie me fait aborder cette fois.... Combien on le sent honnête ce peuple turc, hospitalier, confiant ! Quelle courtoisie digne et discrète, même chez les plus pauvres et les derniers de ce village ! Et songer qu'on est ici tout près, dans la banlieue pourrait-on dire, d'une capitale d'un million d'habitants, déjà infestée par d'innombrables étrangers qui y déversent toutes nos misères sociales, avec notre alcoolisme et nos blasphèmes !

Auteur: Loti Pierre

Info: Suprêmes visions d'Orient

[ colonisation ] [ nord-sud ]

 

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holisme

Toute manifestation structure l'espace autour d'elle, se rebiffe ou s'accole à d'autres ; toute entité sollicite, fait des gestes, fait signe à d'autres organismes ou se bat pour attirer l'attention ; toute manifestation s'expose au soleil ou se réfugie dans l'ombre, crie de ses couleurs vives ou murmure avec ses graines ; Les rochers accrochent les spores de lichen dans l'air et abritent les araignées sous leurs flancs ; les nuages conversent avec le bleu insondable tout en se métamorphosant les uns dans les autres ; ils déversent la pluie sur la terre, qui s'accumule en ruisseaux et creuse des canyons.

 

Auteur: Abram David

Info: "Devenir animal : An Earthly Cosmolog". Livre de David Abram, www.huffingtonpost.com. 2010

[ Gaïa ] [ nature ] [ interrelations ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

infobésité

Le sentiment d'injustice est insupportable. Un paradoxe : tout un flot de bavardages et d'images qui se déversent quotidiennement des journaux, des radios, des écrans - et pas une ligne, pas un mot qui rendrait compte de ces soldats sur le point de s'effacer dans l'oubli. Des millions de couvertures lustrées, des clones innombrables, féminins ou masculins, étalant toujours la même obscénité de la mode, des vacances, des sports, du showbiz - un ignoble égout qui impose aux milliards d'humains décérébrés ce qu'ils doivent penser, aimer, convoiter, ce qu'ils doivent apprécier ou condamner, ce qu'ils doivent savoir de l'actualité, de l'histoire. Le seul but de cette entreprise de crétinisation est le profit, on le sait, déguisé sous le nom de "tirages", de "parts d’audience". Ce système (Léon Bloy disait : "putanat") a ses prophètes.

Auteur: Makine Andreï

Info: Le pays du lieutenant Schreiber

[ consumérisme ] [ enfumage ] [ publicité ] [ fausses valeurs ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

covid-19

Corona-urgence : toutes les puissances mondiales déversent dans leurs économies des quantités faramineuses d’argent jusqu’alors indisponible. Finalement, il était possible d’injecter 2000 milliards de dollars aux États-Unis (via la réserve fédérale), plus de 1800 milliards d’euros dans l’Union européenne (via la Banque centrale européenne), dont 750 milliards pour le plan de relance européen, 570 milliards en France, dont 100 milliards pour le plan "France relance".

La datte ainsi contractée ne semble inquiéter ni les gouvernements ni la plupart des économistes. Pour la France, on parle de 2648 milliards d’euros, soit 120 % du PIB. Les banques centrales en détenant une part (20 à 25% pour la BCE en Europe), il s’agit dans ce cas de création monétaire (la "planche à billets" finance le déficit public et injecte des liquidités dans l’économie). Naturellement, il faudra un jour en rembourser au moins une partie et les technocrates commencent à évoquer une "optimisation du fonctionnement de l’État" - la compression des dépenses publiques. Sans oublier la hausse inéluctable de fiscalité, pour combler le déficit de la Sécurité sociale aggravé par l’épidémie.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Dans "Le règne machinal", éditions Service compris, 2021, page 59

[ gestion économique ] [ conséquences ] [ virtualisation monétaire ] [ assouplissement quantitatif ]

 
Mis dans la chaine
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Ajouté à la BD par Coli Masson

historique

Beaucoup s'imaginent que l'amour maternel est un sentiment humain naturel et automatique.
Rien de plus faux. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, la plupart des femmes appartenant à la bourgeoisie occidentale plaçaient leurs enfants en nourrice et ne s'en occupaient plus.
Les paysannes n'étaient guère plus attentionnées. On emmaillotait les bébés dans des langes très serrés puis on les accrochait au mur pas trop loin de la cheminée afin qu'ils n'aient pas froid.
Le taux de mortalité infantile étant très élevé, les parents étaient fatalistes, sachant qu'il n'y avait qu'une chance sur deux pour que leurs enfants survivent jusqu'à l'adolescence. Ce n'est qu'au début du XXe siècle que les gouvernements ont compris l'intérêt économique, social et militaire de ce fameux "instinct maternel". En particulier lors de recensements de la population, car on s'aperçut alors du grand nombre d'enfants mal nourris, maltraités, battus. A la longue, les conséquences risquaient d'être lourdes pour l'avenir d'un pays. On développa l'information, la prévention, et, peu à peu, les progrès de la médecine en matière de maladies infantiles permirent d'affirmer que les parents pouvaient dorénavant s'investir affectivement dans leurs enfants sans crainte de les perdre prématurément. On mit donc à l'ordre du jour l'"instinct maternel".
Un nouveau marché naquit peu à peu : couches-culottes, biberons, laits maternisés, petits pots, jouets. Le mythe du Père Noël se répandit dans le monde.
Les industriels de l'enfance, au travers de multiples réclames, créèrent l'image de mères responsables, et le bonheur de l'enfant devint une sorte d'idéal moderne.
Paradoxalement, c'est au moment où l'amour maternel s'affiche, se revendique et s'épanouit, devenant le seul sentiment incontestable dans la société, que les enfants, une fois grands, reprochent constamment à leur mère de ne pas s'être suffisamment souciée d'eux. Et, plus tard, ils déversent... chez un psychanalyste leurs ressentiments et leurs rancoeurs envers leur génitrice.

Auteur: Werber Bernard

Info: L'Encyclopédie du savoir relatif et absolu

[ parents ] [ enfants ] [ natalité ]

 

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