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homme-animal

Un moineau, coupant le soleil en biais, vint se poser sur le rebord de la fenêtre et me regarda, la tête penchée. Son œil était rond et brillant. Il me regardait d’abord avec un œil, puis, flic ! il me regardait avec l’autre, et sa gorge palpitait plus rapide qu’aucune pulsation. L’heure se mit à sonner. Le moineau cessa de changer d’œil, et m’observa fixement avec le même tant que l’horloge sonna. On aurait dit qu’il l’écoutait aussi. Ensuite, il s’envola de la fenêtre et disparut.

Auteur: Faulkner William

Info: Le bruit et la fureur, p 105

[ tuchè ] [ inquiétante étrangeté ] [ rencontre ] [ instant fugitif ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

progrès

Un premier symptôme de cette crise de la sensibilité, peut-être le plus spectaculaire, est exprimé dans la notion d'"extinction de l'expérience de la nature" proposée par l'écrivain et lépidoptériste Robert Pyle : la disparition de relations quotidiennes et vécues au vivant. Une étude récente montre ainsi qu'un enfant nord-américain entre 4 et 10 ans est capable de reconnaître et distinguer en un clin d’œil expert plus de mille logos de marques, mais n'est pas en mesure d'identifier les feuilles de dix plantes de sa région.

Auteur: Morizot Baptiste

Info: Manières d'être vivant : Enquêtes sur la vie à travers nous, p 18

[ éloignement de la source ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

littérature

C’est la pensée qui m’a accompagné pendant des années. 

Il existe le monde éthéré, grandiose, effrayant, des écrivains. Et il y a mon propre monde. Ordinaire. Et, entre les deux, se dresse une barrière infranchissable. Quand je traduis, je peux grimper sur cette barrière et jeter un coup d’œil à ce monde différent, mais, en fin de compte, je me vois toujours contraint de faire retraite dans mon propre monde. Parce que je ne suis qu’un individu quelconque, banal. Et qui suis-je pour écrire ?

Auteur: Eshkol Nevo

Info: Le cours du jeu est bouleversé

[ question ] [ univers rédigé ] [ monde des livres ] [ langage ] [ cosmos transcodé ] [ espace mental communautaire ] [ ego ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

armures

A vue d’œil, on ne le croirait pas, mais les cottes de mailles que portaient les Vikings pesaient dans les vingt kilos. Leur hache et leur épée pesaient trois ou quatre kilos, il fallait ensuite ajouter le casque de fer, le bouclier de bois, la dague, tout ça pour un poids total dépassant les trente kilos. J’ai voulu, pour voir, m’habiller comme un Viking… J’avais déjà du mal à marcher, alors imaginez combattre ! Je suis vraiment content de ne pas être né à l’époque des Vikings. Ce sont des monstres !

Auteur: Makoto Yukimura

Info:

[ carapaçon ] [ gilet-pare-balles ]

 

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éducation

En grandissant, on apprend de sa famille diverses choses et il est parfois difficile de les remettre en question. Nous sommes plus ou moins formaté par ceux qui nous éduquent. il y a les générations précédentes et leurs croyances qui pèsent sur nous, qui nous donnent un modèle à suivre. La plupart du temps, j'imagine que c'est une bonne chose. Mais parfois, en grandissant, le temps passe, et nous sommes obligés de jeter un coup d’œil en arrière. Et de tout remettre en question. Et alors, il est trop tard. Bien trop tard pour espérer réparer.

Auteur: Lippert G. Norman

Info: James Potter, tome 2 : La Malédiction du gardien

[ enfance ] [ programmation ] [ inéluctable ] [ influence ]

 

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missive

Plus tard, quand Stamati se réveilla, encore décontenancé par le sommeil, il jeta un œil sur la lettre que le facteur avait laissée. Il la ramassa, surpris, la tourna entre ses doigts, en examinant l’adresse et les timbres étrangers. Il déchira l’enveloppe, et, d’un coup d’œil, évalua la longueur de la lettre en entier. Lorsqu’il déchiffra la signature à la fin, il tressaillit soudain et se frotta les yeux du dos de la main. Était-il réveillé ? Ne rêvait-il pas ? Suffoqué par l’émotion, il commença à lire en vitesse.
La lettre venait de très loin, d’Amérique du Sud, même.

Auteur: Botez Eugeniu

Info: Europolis

[ intrigante ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lecture

J’aime annoter en bas de page au fur et à mesure que j’avance dans la vie. Attendre la fin pour tout récapituler ne me dit rien qui vaille. Cette forme de conclusion s’apparente trop à la mort. Et à force de jeter des coups d’œil à la fin, de feuilleter en avant et en arrière, je perds le texte, j’oublie ce que je suis en train de lire. Je préfère le saut instantané dans la note de bas de page. D’ailleurs, pour moi, la note de bas de page fait partie intégrante de mon texte, d’autant plus qu’à mon avis, pratiquement tout nécessite une note de bas de page.

Auteur: Bernard Kenneth

Info: La femme qui pensait être belle

[ lien hypertexte ] [ vieillesse ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

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journalisme

Un coup d’œil distrait sur les gros titres du journal, ce titre n’est d’ailleurs pas pour celui qui l’enregistre une phrase ou une pensée raisonnable : il est une image, brutalement inscrite dans sa mémoire, et qui ne comporte pas la nécessité de lire l’article pour connaître le contenu, pour entrer dans une information ou dans un raisonnement : la formule a évoqué une série de stéréotypes qui suffisent amplement pour confirmer et rassurer l’individu. La nouvelle d’actualité entre dans le stock d’images qui serviront à alimenter cette opinion, stable et fragile en même temps. Nous sommes au bord du slogan. Ici le mot se dépouille complètement de son contenu raisonnable et sensé.

Auteur: Ellul Jacques

Info: Dans "La parole humiliée", éditions de la Table Ronde, Paris, 2014, page 199

[ infobésité ] [ consommation de l'info ] [ degré zéro de la pensée ] [ superficialité ] [ résumé ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

agonie

La masse centrale du Bitlong ondulait faiblement. Des boursouflures maladives palpitaient sur son corps qui tentait désespéramment de s’accrocher à la vie déclinante. Des mouches s’affairaient en grands essaims luisants noirs et bleus autour de la chair pourrissante. Une odeur lourde de matière organique en putréfaction entourait d’ailleurs le Bitlong d’une puanteur fétide. Une mare de liquide saumâtre se formait sous le grand corps d’où suintait le pus goutte à goutte.

À travers le protoplasme jaune de la créature on pouvait voir le noyau solide de tissus nerveux pulser sous la souffrance en mouvements intenses qui envoyaient des ondes en vagues sous le tissu inerte. La myéline des nerfs dégénérait à vue d’œil en granules calcifiés. Vieillesse, dégradation… et souffrance. 

Auteur: Dick Philip K.

Info: In, Le Livre d'or de la science-fiction : "Payer l'imprimeur !" (Pay for the printer)

 

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Ajouté à la BD par miguel

commerçant

Quand on propose un article convenable à bon prix, on ne vend pas… les gens achètent. Un vendeur, c’est autre chose, c’est celui qui place l’impossible, parce que c’est lui qu’on achète, pas le produit. Le client examine votre tronche, jette un coup d’œil à vos vêtements, à vos cheveux, il vous renifle, écoute le son de votre voix, les mots que vous employez. C’est ça que vous lui vendez, le reste est secondaire. La vente est séduction, conquête… Voilà pourquoi un véritable vendeur peut vendre n’importe quoi : des assurances ou des rafiots, ce qui lui chante. Mais pour ça il doit jouer son rôle, avoir un discours adapté à chaque client. Le vendeur est un acteur accompli, un magicien qui sort de son chapeau des lapins pour tous les goûts.

Auteur: Bernatek Carlos

Info: Rancoeurs de province

[ VRP ] [ escroc ]

 

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