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occultisme

Qui montrera enfin que Jung qui avait des frissons à la pensée du "regard rêveur" d’Hitler et parlait de ses dons chamaniques, n’était ni le continuateur, ni le pollueur, ni le détourneur de Freud, ni son inévitable fils maudit, ni son hérésiarque suisse, mais simplement le prolongateur, dans un langage plus conforme à la demande générale de l’époque, de Mesmer et de Cagliostro, d’Allan Kardec et de Papus ?

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", page 174, à propos de Carl Gustav Jung

[ critique ]

 

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intuition intellectuelle

[...] mais admettons qu’on puisse parler, analogiquement, de perfection dans un sens relatif, pour un être quelconque : ce sera, pour cet être, la pleine réalisation de toutes ses possibilités. Or il suffit que ces possibilités soient indéfinies, à n’importe quel degré, pour que la perfection ainsi entendue ne puisse être atteinte "graduellement" et "progressivement", suivant les expressions d’Allan Kardec ; l’être qui aurait parcouru une à une, en mode successif, des possibilités particulières en nombre quelconque, n’en serait pas plus avancé pour cela. Une comparaison mathématique peut aider à comprendre ce que nous voulons dire : si l’on doit faire l’addition d’une indéfinité d’éléments, on n’y parviendra jamais en prenant ces éléments un à un ; la somme ne pourra s’obtenir que par une opération unique, qui est l’intégration, et ainsi il faut que tous les éléments soient pris simultanément : c’est là la réfutation de cette conception fausse, si répandue en Occident, selon laquelle on ne pourrait arriver à la synthèse que par l’analyse, alors que, au contraire, s’il s’agit d’une véritable synthèse, il est impossible d’y arriver de cette façon.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "L'erreur spirite", Editions traditionnelles, 1952, page 292

[ instantanéité ] [ totale singularité ] [ prédestination ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

occultisme

S’il y a dans les milieux spirites un certain élément "intellectuel", ne fut-il qu’une petite minorité, on peut se demander comment il se fait que tous les livres spirites, à commencer par ceux d’Allan Kardec, soient manifestement d’un niveau si bas. Il est bon de rappeler, à cet égard, que toute œuvre collective reflète surtout la mentalité des éléments les plus inférieurs du groupe qui l’a produite ; si étrange que cela paraisse, c’est pourtant une remarque qui est familière à tous ceux qui ont quelque peu étudié la "psychologie des foules" ; et c’est sans doute là une des raisons pour lesquelles les prétendues "révélations d’outre-tombe" ne sont généralement qu’un tissu de banalités, car elles sont effectivement, dans bien des cas, une œuvre collective, et, comme elles sont la base de tout le reste, ce caractère doit naturellement se retrouver dans toutes les productions spirites. De plus, les "intellectuels" du spiritisme sont surtout des littérateurs ; nous pouvons noter ici l’exemple de Victor Hugo, qui, pendant son séjour à Jersey, fut converti au spiritisme par Mme de Girardin ; chez les littérateurs, le sentiment prédomine le plus souvent sur l’intelligence, et le spiritisme est surtout chose sentimentale.

Auteur: Guénon René

Info: L'erreur spirite, éd. Éditions Traditionnelles, 1952, page 37

[ dénigrement ] [ vacheries ] [ théories plaisantes ] [ nivellement par le bas ]

 

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courant occulte

Louis Antoine naquit en 1846 dans la province de Liège, d’une famille de mineurs ; il fut d’abord mineur lui-même, puis se fit ouvrier métallurgiste ; après un séjour de quelques années en Allemagne et en Pologne, il revint en Belgique et s’installa à Jemeppe-sur-Meuse. Ayant perdu leur fils unique, Antoine et sa femme se mirent à faire du spiritisme ; bientôt, l’ancien mineur, quoique à peu près illettré, se trouva à la tête d’un groupement dit des "Vignerons du Seigneur", dans lequel fonctionnait un véritable bureau de communication avec les morts (nous verrons que cette institution n’est pas unique en son genre) ; il édita aussi une sorte de catéchisme spirite, fait d’ailleurs entièrement d’emprunts aux ouvrages d’Allan Kardec. Un peu plus tard, Antoine adjoignit à son entreprise, dont le caractère ne semble pas avoir été absolument désintéressé, un cabinet de consultations "pour le soulagement de toutes les maladies et afflictions morales et physiques", placé sous la direction d’un "esprit" qui se faisait appeler le Dr Carita. Au bout de quelque temps encore, il se découvrit des facultés de "guérisseur" qui lui permettaient de supprimer toute évocation et d’ "opérer" directement par lui-même ; ce changement fut suivi de près par une brouille avec les spirites, dont les motifs ne sont pas très clairs. Toujours est-il que c’est de ce schisme qu’allait sortir l’Antoinisme ; au Congrès de Namur, en novembre 1913, M. Fraikin, président de la "Fédération Spirite Belge", déclara textuellement : "L’Antoinisme, pour des raisons peu avouables, refusa toujours de marcher avec nous" ; il est permis de supposer que ces "raisons peu avouables" étaient surtout d’ordre commercial, si l’on peut dire, et qu’Antoine trouvait plus avantageux d’agir entièrement à sa guise, en dehors de tout contrôle plus ou moins gênant. Pour les malades qui ne pouvaient venir le trouver à Jemeppe, Antoine fabriquait un médicament qu’il désignait sous le nom de "liqueur Coune", et auquel il attribuait le pouvoir de guérir indistinctement toutes les affections ; cela lui valut un procès pour exercice illégal de la médecine, et il fut condamné à une légère amende ; il remplaça alors sa liqueur par l’eau magnétisée, qui ne pouvait être qualifiée de médicament, puis par le papier magnétisé, plus facile à transporter. Cependant, les malades qui accouraient à Jemeppe devinrent si nombreux qu’il fallut renoncer à les traiter individuellement par des passes ou même par une simple imposition des mains, et instituer la pratique des "opérations" collectives. C’est à ce moment qu’Antoine, qui n’avait jusqu’alors parlé que de "fluides", fit intervenir la "foi", comme un facteur essentiel, dans les guérisons qu’il accomplissait, et qu’il commença à enseigner que l’imagination est l’unique cause de tous les maux physiques ; comme conséquence, il interdit à ses disciples (car il se posa dès lors en fondateur de secte) de recourir aux soins d’un médecin.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "L'erreur spirite", Editions traditionnelles, 1952, page 349

[ biographie ] [ charlatan ]

 
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