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présent

Le maintenant qui passe fait le temps, le maintenant qui demeure fait l’éternité.

Auteur: Boèce A. M. T. S. Boetius

Info: Attribué à Boèce par Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, 1a, question 10, article 2

[ temporel-éternel ] [ qualité ]

 

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langage

En approchant de la fin de sa vie, saint Thomas d’Aquin a fait l’expérience de la Contemplation infuse. Par la suite, il refusa de se remettre au travail et de reprendre son livre inachevé. En comparaison de cela, tout ce qu’il avait lu, au sujet de quoi il avait raisonné et écrit […] ne valait pas mieux que de la balle ou de la paille.

Auteur: Huxley Aldous

Info: Les portes de la perception

[ dérisoire ]

 
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exactitude

S’il y a une vérité qu’un laborieux cheminement de presque cent ans, de 1818 à 1905, suivi d’un dénouement surprenant par son élégante simplicité, la relativité d’Einstein, a rendue aveuglante, c’est qu’il y a des évidences qui ne sont pas du tout a priori, mais bel et bien a posteriori. Au niveau des principes, elles sont les analogues du si fréquent "mais comment n’y avais-je pas pensé plus tôt" de la vie de tous les jours.

Auteur: Costa de Beauregard Olivier

Info: 21 octobre 1979, lors d'une conférence à Notre-Dame de Paris, exposant sa démarche scientifique et son cheminement spirituel, récusant deux conformismes supposés antagonistes, Descartes et saint Thomas d’Aquin

[ après-coup ] [ paradoxe apparent ] [ rétrospective ]

 

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intuition intellectuelle

Il [Thomas d’Aquin] estime que l’homme connaît la vérité, même les vérités éternelles, dans la lumière de son propre intellect agent, mais quand on lui objecte que saint Augustin exige une intervention de la lumière divine, Thomas répond qu’il n’y a pas grande différence entre dire que nous connaissons le vrai dans la lumière divine, ou dire que nous le connaissons dans celle de notre propre intellect qui est en nous la trace laissée par Dieu sur sa créature.

Auteur: Gilson Etienne

Info: Dans "Les tribulations de Sophie", page 40

[ théologie ] [ connaissance ] [ secondéité ]

 
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déchet

Peut-être Lacan fut-il fasciné par la mélancolie de saint Thomas d’Aquin à la fin de son existence. Dès l’acte fondateur de l’EFP*, la Proposition d’octobre 1967, il inséra cette citation pour caractériser la fin d’une analyse telle qu’il la concevait : sicut palea, que Lacan traduisait par "comme du fumier" (en vérité "comme de la paille"). Au bout de son parcours, le sujet considère son œuvre comme une merde. La dissolution** fut peut-être le sicut palea de son existence. 

Auteur: Haddad Gérard

Info: Dans "Le jour où Lacan m'a adopté", éd. Grasset & Fasquelle, Paris, 2002, page 425 *École freudienne de Paris ** de l'EFP en 1980

[ pessimisme ]

 
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christianisme

- En quoi consiste exactement le don de piété ?

- Il consiste en une disposition habituelle de la volonté, qui fait que l’homme est apte à recevoir l’action directe et personnelle de l’Esprit-Saint, le portant à traiter avec Dieu, considéré dans les plus hauts mystères de sa vie divine, comme avec un Père tendrement et filialement révéré, servi et obéi ; et à traiter avec tous les autres hommes ou toutes les autres créatures raisonnables, dans ses rapports extérieurs avec eux, selon que le demande le bien divin et surnaturel qui les unit tous à Dieu comme au Père de la grande famille divine (q. 121, a. 1).

Auteur: Pègues Thomas

Info: Dans le "Catéchisme de la Somme théologique de Saint Thomas d’Aquin en forme de catéchisme pour tous les fidèles", 1918

[ défini ] [ justice ]

 

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théologie

[…] bien que Thomas d’Aquin enseigne une doctrine de la prédestination, il ne cesse d’insister sur la liberté de la volonté et en fait l’une de ses doctrines fondamentales. Pour atténuer le contraste entre la doctrine de la liberté et celle de la prédestination, il a été obligé d’utiliser les constructions les plus difficiles ; mais malgré le fait que ces interprétations ne résolvent pas de manière satisfaisante ces contradictions, il ne revient pas sur les doctrines de la liberté, de la volonté et de l’effort humain comme ayant une certaine utilité pour le salut de l’homme, même si la volonté elle-même peut avoir besoin du support de la grâce de Dieu.

Auteur: Fromm Erich

Info: Dans "La peur de la liberté", pages 72-73

[ résumé ] [ indépendance ]

 
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christianisme

Historiquement, le mot infaillible apparaît dans la théologie médiévale au XIIe siècle. Il vient du verbe latin in-fallere, "qui ne peut tomber", et par extension "qui ne peut se tromper" ou "qui n’est pas sujet à l’erreur". Pendant des siècles, le mot se réfère au Christ et à son enseignement. À la vérité révélée, donc : "Je suis la voie, la vérité et la vie", dit entre autres l’Évangile de saint Jean (14, 6). Dans la Somme théologique de saint Thomas d’Aquin (1225-1274), l’infaillibilité est un caractère de la vérité divine révélée dans les Évangiles. En théologie chrétienne, cela s’appelle l’"inerrance", un terme signifiant que la Bible ne comporte aucune erreur tant en terme de foi que de morale, c’est-à-dire ce qui concerne la vie du croyant. Autrement dit, les auteurs des Évangiles ont strictement suivi la volonté de Dieu dans la rédaction des "Saintes Écritures" qui, sans intervention divine, ne posséderaient pas ce caractère sacré.

Auteur: Dickès Christophe

Info: Le Vatican

[ perfection ] [ étymologie ]

 

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endurer

- Quel est le propre de la vertu de patience ?

– Le propre de la vertu de patience est de supporter, en vue du bien de la vie future, objet de la charité, toutes les tristesses qui peuvent être causées à chaque instant de notre vie présente par les contrariétés inhérentes à cette vie et plus spécialement par les actions des autres hommes dans leurs rapports avec nous (q. 136, a. 1-3).

- La patience est-elle la même chose que la longanimité et la constance ?

- Non ; car, si toutes trois aident à tenir contre les tristesses de cette vie, la patience tient surtout contre les tristesses que nous causent les ennuis ou les contrariétés qui proviennent de nos rapports quotidiens avec les autres hommes ; tandis que la longanimité tient contre les tristesses que nous cause le délai apporté à la réalisation du bien que nous attendons ; et la constance, contre les tristesses que nous causent les divers ennuis qui peuvent survenir au cours de la pratique du bien (q. 136, a. 5).

Auteur: Pègues Thomas

Info: Dans le "Catéchisme de la Somme théologique de Saint Thomas d’Aquin en forme de catéchisme pour tous les fidèles", 1918

[ définie ] [ triade ] [ christianisme ]

 

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bibliographie imaginaire

L’œuvre latine, beaucoup plus ample, aurait atteint des dimensions considérables si Eckhart avait eu le temps de la mener à bien, ou si elle nous était parvenue en entier. Selon le plan prévu, elle aurait compris trois grandes œuvres.

La première, Opus propositionum (œuvre des propositions) dont une grande parie semble avoir été rédigée, est presque entièrement perdue ; il reste la première proposition : l’être est Dieu. Il s’agissait, en une suite de quatorze traités totalisant plus de mille propositions, d’énoncer les thèses rectrices de sa pensée concernant quatorze notions fondamentales associées chaque fois à leurs opposées : de l’être et du néant, de l’un et du multiple, du vrai et du faux, du bon et du mal, etc.

La deuxième œuvre, intitulée Œuvre des questions, aurait traité, selon le plan de la Summa theologiae de saint Thomas d’Aquin, de la problématique théologique, c’est-à-dire de la façon dont les propositions établies précédemment s’appliquent à la théologie et permettent de répondre aux questions soulevées par quelques points de la doctrine catholique. Elle n’a peut-être jamais existé.

Enfin, la troisième œuvre, Opus expositionum, comportait d’une part des Expositiones, c’est-à-dire des commentaires sur différents livres de l’Écriture sainte, et d’autre part des sermons latins.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, page 124

[ christianisme ] [ triade ]

 
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