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temps cyclique

La doctrine hindoue enseigne que la durée d’un cycle humain, auquel elle donne le nom de Manvantara, se divise en quatre âges, qui marquent autant de phases d’un obscurcissement graduel de la spiritualité primordiale ; ce sont ces mêmes périodes que les traditions de l’antiquité occidentale, de leur côté, désignaient comme les âges d’or, d’argent, d’airain et de fer. Nous sommes présentement dans le quatrième âge, le Kali-Yuga ou "âge sombre", et nous y sommes, dit-on, depuis déjà plus de six mille ans, c’est-à-dire depuis une époque bien antérieure à toutes celles qui sont connues de l’histoire "classique".

Auteur: Guénon René

Info: Dans "La crise du monde moderne" page 21

[ décadence ] [ involution-évolution ] [ anthrocopène ]

 
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vie quotidienne

Sans nouvelles de son mari, sans argent, Marina [Tsvetaieva] survit du mieux qu’elle peut. L’avenir lui semble absolument impénétrable. Un témoin se souviendra d’elle, "pieds nus, une robe déchirée dans laquelle elle devait certainement dormir". Un jour, un cambrioleur s’introduit chez elle ; ému par sa misère, il lui propose un peu d’argent.
Marina croule sous les tâches ménagères : chercher du bois de chauffage ou n’importe quel combustible, éplucher les rares pommes de terre, cuisiner, laver la vaisselle, laver le linge, s’occuper des enfants. Parfois, à la lueur d’une lampe, tard dans la nuit, elle écrit quelques vers.

Auteur: Pajak Frédéric

Info: Dans "Manifeste incertain", volume 7, page 171

[ pauvreté ] [ poète ] [ fragment biographique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pouvoir

La bourgeoisie française, la plus cupide et la plus jouisseuse de toutes est aveuglée par sa soif d’argent qui lui cache ses propres intérêts futurs: elle ne voit pas au-delà du jour présent. Sa rage de faire des profits la précipite dans la corruption et les scandales; un impôt sur le revenu est à ses yeux une haute trahison socialiste, elle ne peut faire face à une grève autrement qu’avec des salves d’infanterie, si bien qu’elle trouve moyen, en pleine République et avec le suffrage universel, de ne laisser pratiquement aux ouvriers qu’une seule arme de victoire: la révolution violente.

Auteur: Engels Friedrich

Info: en 1889

[ conservation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

liste

Et Gouneus avait amené de Kyphos, sur vingt-deux nefs, les Éniènes et les braves Péraibes qui habitaient la froide Dôdônè, et ceux qui habitaient les champs baignés par l’heureux Titarèsios qui jette ses belles eaux dans le Pènéios, et ne se mêle point au Pènéios aux tourbillons d’argent, mais coule à sa surface comme de l’huile. Et sa source est Styx par qui jurent les Dieux.

Et Prothoos, fils de Tenthrèdôn, commandait les Magnètes qui habitaient auprès du Pènéios et du Pèliôn aux forêts secouées par le vent. Et l’agile Prothoos les commandait, et ils étaient venus sur quarante nefs noires.

Auteur: Homère

Info: Fin de la liste des vaisseaux du Chant II de "L'Iliade", sur wikisource - trad. de Leconte de Lisle -

[ armada ] [ mythologie ] [ hydrologie ] [ historique ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

contemplation

Voici un lieu où se repose l’âme,
Un lieu où doucement la houle avance
Vers le rivage. Pourquoi se hâter
Quand l’éternité chante sa berceuse
Dans le parler des elfes, quand le temps
Du joug si lourd libère les épaules,
Quand tout se meut au rythme de la danse
Sous le feuillage saupoudré d’argent.

C’est printemps et automne en un soupir ;
Un pré blafard dort entre les montagnes,
Avril se mêle au calme de septembre,
Bourgeons et feuilles mortes vont de pair.
Un air plaintif résonne sourdement,
Un deuil surgit des profondeurs des eaux ;
Mais les flambeaux des jours ensoleillés
Percent de leur éclat l’obscurité.

Auteur: Olav Nygard

Info: extrait de Dikt i samling, traduit du norvégien par Terje Sinding

[ poème ]

 

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hommage poétique

Ton nom – un oiseau dans la main,
Ton nom – sur la langue un glaçon.
Un seul mouvement de lèvres.
Quatre lettres.
La balle saisie au bond,
Dans la gorge un grelot d’argent.

Une pierre jetée dans l’étang
Sangloterait ainsi quand on t’appelle.
Dans le piaffement léger des sabots la nuit
Ton nom, son éclat, retentit.
Le chien du fusil qui claque à la tempe
Le dit.

Ton nom – ah, impossible !
Ton nom – le baiser sur les yeux,
Sur le tendre froid des paupières.

Ton nom – le baiser sur la neige.
Gorgée d’eau bleue qui sourd, glacial.
Avec ton nom – le sommeil est profond.

Auteur: Tsvetaeva Marina

Info: Poème dédié à Alexandre Blok, 15 avril 1916

[ symboles ] [ sensorialité verbale ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

boisson

L’approvisionnement de la soirée en alcool –à défaut de terme plus adéquat- avait été assuré par Curtis. Nous avions épuisé nos stocks de bières. Nous n’avions plus d’argent. Curtis, l’ayant prévu depuis plus de huit jours, nous avait vanté les mérites de la fameuse décoction qu’il nous préparait : une infâme mixture de peaux d’abricots, zestes d’oranges et nectarines qui avait fermenté dans un alambic de fortune fait de sachets en plastique et de cintres. C’était une caricature de tord-boyaux. Du vitriol. Cent pour cent inflammable. C’était le pousse-au-crime le plus rance que nous ayons jamais goûté : son seul équivalent serait un croisement de diluant pour peinture et de lisier de porc.

Auteur: Egolf Tristan

Info: Le Seigneur des porcheries

[ dégueulasse ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

classes sociales

Quand on dit le peuple, aujourd’hui, on fait de la littérature électorale, politique, parlementaire.

Il n’y a plus de peuple.

Tout le monde est bourgeois.

Puisque tout le monde lit son journal.

Le peu qui restait de l’ancienne ou plutôt des anciennes aristocraties est devenu une basse bourgeoisie.

L’ancienne aristocratie est devenue comme les autres une bourgeoisie d’argent.

L’ancienne bourgeoisie est devenue une basse bourgeoisie, une bourgeoisie d’argent.

Quant aux ouvriers ils n’ont plus qu’une idée, c’est de devenir des bourgeois.

C’est même ce qu’ils nomment devenir socialistes.

Il n’y a guère que les paysans qui soient restés profondément paysans.

Auteur: Péguy Charles

Info: L'argent

[ rêve démocratique d'enrichissement ] [ indifférenciation ] [ société marchande ]

 

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loteries

Juhani avait peut-être misé au poker bien plus qu’il n’en avait les moyens, mais ça ne me regardait pas, sauf en ce qui concernait les difficultés du parc d’aventure. Il était parfaitement possible que mon frère se soit adonné à des jeux de hasard. C’était même probable, au vu de tout le reste. Les gens dotés d’une vision floue et irréaliste des probabilités sont enclins à tenter leur chance même quand ils n’en ont aucune – qu’il s’agisse d’argent ou de relations humaines. C’était aussi pour cela que je ne jouais jamais à rien. À mes yeux, ce genre d’activité revenait à nager dans une piscine à moitié remplie de requins. Même s’ils n’en occupaient que la moitié, elle leur appartenait.

Auteur: Tuomainen Antti

Info: Ce matin, un lapin...

[ joueurs ] [ bookmakers ]

 

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classe moyenne

Partout ce n’étaient que des chambres minables, des nids à cafards, mais personne ne semblait mourir de faim. Ceux qui habitaient là avaient toujours l’air d’être en train de faire cuire des trucs dans de grandes marmites et de se réunir autour pour fumer, se curer les ongles, boire des boîtes de bière ou partager une grande bouteille bleue de vin blanc, s’engueuler ou rire, ou péter, roter, se gratter ou encore dormir devant la télé. Il n’y avait que peu de gens au monde qui avaient beaucoup d’argent, mais moins ils en avaient, mieux ils paraissaient vivre. Dormir, des draps propres, de quoi manger, de quoi boire et de la pommade contre les hémorroïdes, c’étaient leurs seuls besoins. Et ils laissaient toujours leur porte entrouverte.

Auteur: Bukowski Charles

Info: "Moins délicat que la sauterelle" dans "Je t'aime Albert", page 14

[ sans problèmes ] [ bonhomie ]

 

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