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couple

- Tu n'as pas besoin de danser, je danserai à ta place.
Il a passé un bras autour de ma taille et m'a précipitée contre son costume blanc aveuglant.
- Fais comme si tu te noyais.
J'ai fermé les yeux et la musique a déferlé au-dessus de moi comme un orage. La jambe de Marco s'est glissée en avant contre la mienne qui a glissé en arrière. J'étais comme soudée à lui, flanc contre flanc, je le suivais dans tous ses mouvements, sans aucune volonté ni conscience. Après un moment je songeais : "On n'a pas besoin d'être deux pour danser, un seul suffit." Et je me suis laissé emporter et courber comme un arbre dans le vent.

Auteur: Plath Sylvia

Info: La cloche de détresse

[ fusion ]

 

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autoportrait

Je ne peux rester insensible aux pitreries car au plus profond de moi-même je trouve toujours un clown et je voudrais intituler ma vie entière "Entrée comique" (tenez, beau titre de roman !) et je voudrais que tous les hommes autour de moi envoient au diable leurs "personnages" pour nous avouer sincèrement qu'ils sont aussi des clowns, qu'ils ne se prendront plus au sérieux, qu'ils iront danser dans les rues tout nus en agitant le "gugusse d'amour". Vive le cirque de tous les jours ! Et puis voici notre instant de repos, le pauvre, celui qui pèse au clown et dont rien ne paraît recommencer. […] je passe pour un type un peu piqué mais amusant [...].

 

Auteur: Blecher Max

Info: Lettres à Pierre Minet, p. 50-51

[ pitre ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Asie

L'île continue à vivre d'après la loi ancienne, qui est restée la même. Les montagnes, les gorges, les rizières, les palmeraies sont restées les mêmes. Les hommes sont restés les mêmes. Ce sont les mêmes hommes qui reviennent sans cesse, la plupart d'entre eux sont gais, doux, oublieux, nous ne les comprendrons jamais tout à fait et nous ne pourrons jamais apprendre leur calme et leur douceur. Beaucoup d'entre eux sont des artistes, et ils ne cesseront jamais d'inventer de nouvelles figures en bois ou en pierre, de composer de nouvelles pièces de théâtre et de danser de nouvelles danses. Mais les dieux ne changent pas, et tant qu'ils trôneront dans les temples, dans chaque fleuve, chaque montagne et chaque champ, Bali ne saurait changer.

Auteur: Baum Vicki

Info: Sang et volupté à Bali

[ nature ] [ douceur ]

 

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déclaration d'amour

- Je t'aime depuis que j'ai dix ans.
Il n'a pas réussi à dissimuler son trouble.
- Tu es le seul garçon auquel j'aie jamais pensé. Toute ma vie, il n'y a eu que toi. Tu m'as appris à danser et tu m'as sauvée le jour où j'avais nagé trop loin. Tu t'en souviens ? Tu es resté avec moi, tu m'as ramené au rivage. Tout le temps où on était dans l'eau tu répétais : "On y est presque", et j'y ai cru, parce que je croyais tout ce qui sortait de ta bouche. Comparé à toi, tout le monde est aussi insipide qu'un cracker, même Cam. Et j'ai horreur des crackers, tu le sais. Tu sais tout de moi, tout ; tu sais même que je t'aime.

Auteur: Han Jenny

Info: L'été où je suis devenue jolie

[ ado ]

 

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médiocrité

Toutes ces femmes de tanneurs étaient ou blanches et maigres ou blanches et grasses et ne parlaient que d’huile de foie de morue et de lessives. Je me demandais comment elles pouvaient bien s’arranger pour que la vie ne soit pas terrifiante. En tout cas, ça n’était rien que des viandes. Quand je me comparais à elles, j’en avais des bouffées de chaleur. Les hommes s’amusaient à des riens. Ils me faisaient danser pour un peu me peloter. Il semblait qu’ils avaient attrapé le Pérou. Ou alors, ils parlaient politique. C’étaient des jobards. A les entendre, ils voulaient tout manger. Je me disais : "Et dans quoi le mettraient-ils ? Ils n’ont pas d’estomac !" Ils croyaient à tout. Ils prenaient tout pour argent comptant. Moi, je savais qu’ils ne sortiraient jamais de l’ennui.

Auteur: Giono Jean

Info: Les âmes fortes, Librairie Gallimard, 1949, page 371

[ illusions ] [ petitesse ] [ prétention ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

musique

J'aime spécialement toujours quand Jimi Hendrix jouait un truc, uh, galaxie Boréale, aurore du diable... massacre à la tronçonneuse - je l'aime quand il commence avec le feedback. Et j'ai vu Stevie Ray Vaughan le faire aussi une fois. Je suis sûr qu'il l'a fait beaucoup de fois mais je l'ai seulement vu une fois... la guitare est devenue comme une aurore Boréale et toutes ces couleurs de son criaient hors de lui quoiqu'il n'ait pas mis ses doigts dessus. C'est un peu comme invoquer les fantômes ou quelque chose de ce genre et c'est la partie préférée, celle qui me manque le plus au sujet de Jimi, quand il ouvrait certains canaux et laissait certains démons et anges danser ensemble, tu sais ce que veut dire... bien au-delà du Si bémol ou du do dièse.

Auteur: Santana Carlos

Info:

[ guitare ] [ rock ]

 

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exister

Je voulais être danseuse. Je crois que ce qui m'importait le plus, à l'époque, c'était qu'on me regarde. Je passais des heures devant la glace, touchant mes hanches, attrapant mes seins. Je maîtrisais à merveille toutes les moues sexy des actrices qui paradaient sur les cartes postales en noir et blanc épinglées sur mon mur. J'étais Bardot, j'étais Monroe. Je me trouvais aussi belle qu'elles, et mon avenir était tout tracé. Danseuse, puis actrice. Je danserais, puis je serais repérée, puis je serais adulée et malheureuse et je mourrais. (...)
Montrer mon corps, que je trouvais sublime, est devenu, à cette époque, un besoin, une urgence. Oui, j'étais celle qui finit nue sur la table quand la musique est trop belle. J'étais une Marilyn de province, prête à tout montrer à chaque instant pour être "repérée", pour qu'on me regarde.

Auteur: Julie Bonnie

Info: Chambre 2, p. 29-30, aux jeunes filles/femmes qui rêvent de gloire et se brûlent les ailes

[ adolescence ] [ espérance ]

 

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paresse

Krystal : Putain
Krystal : Ma mère est trop forte..
Naminé : Krystal : Tu sais, ma chambre c'est dans le grenier, et la toiture, c'est d'la merde alors il fait hyper froiKrystal : normal quoi
Krystal : J'avais un pétrole, super, il chauffait et moi je restais pépère sur l'ordi toute la journée, mais il est tombé en panne, alors on m'a commandé un radiateur
Naminé : Bah, c'est cool =)
Krystal : Pas du tout
Krystal : Le machin a un détecteur de mouvement, si y détecte rien, bah il chauffe plus
Krystal : Et ce con est à l'autre bout de ma chambre
Krystal : ça veut dire que pour avoir du chauffage, je suis obligée de me lever toutes les demi-heures et danser devant le radiateur
Krystal : La merde quoi
Naminé : La minute sport du geek \o/.

Auteur: Internet

Info:

[ dialogue-web ]

 

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double

Si l’on souhaite maintenir la pratique chamanique, il est important de se transformer régulièrement en son animal afin que celui-ci soit suffisamment satisfait pour rester. Cela implique d’exercer l’animal par la danse, en chantant des chants de l’animal et en reconnaissant les "grands" rêves comme étant des messages de l’esprit gardien. Danser votre animal est une méthode importante pour le satisfaire et le rendre peu enclin à vous quitter. L’esprit gardien animal résidant dans le corps-esprit d’une personne veut avoir la joie d’exister une nouvelle fois sous une forme matérielle. C’est un échange, car la personne acquiert le pouvoir de tout le genre ou l’espèce représenté par cet esprit gardien. Tout comme un humain peut vouloir faire l’expérience de la réalité non ordinaire en devenant chamane, un esprit gardien peut souhaiter faire l’expérience de la réalité ordinaire en entrant dans le corps d’un être humain.

Auteur: Harner Michael

Info: Dans La voie du chamane, page 117

[ incarnation ] [ métamorphose ] [ nature ] [ sauvage ] [ totem ]

 
Mis dans la chaine

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mousson

La pluie pendant de longs mois, c'est la Souveraine du Rwanda, bien plus que le roi d'autrefois ou le président d'aujourd'hui, la Pluie, c'est celle qu'on attend, qu'on implore, celle qui décidera de la disette ou de l'abondance, qui sera le bon présage d'un mariage fécond, la première pluie au bout de la saison sèche qui fait danser les enfants qui tendent leurs visages vers le ciel pour accueillir les grosses gouttes tant désirées, la pluie impudique qui met à nu, sous leur pagne mouillé, les formes indécises des toutes jeunes filles, la Maîtresse violente, vétilleuse, capricieuse, celle qui crépite sous la bananeraie comme ceux des quartiers bourbeux de la capitale, celle qui a jeté son filet sur le lac, a effacé la démesure des volcans, qui règne sur les immenses forêts du Congo, qui sont les entrailles de l'Afrique, la Pluie, la Pluie sans fin, jusqu'à l'océan qui l'engendre.

Auteur: Mukasonga Scholastique

Info: Notre-Dame du Nil

[ été ] [ saison ]

 

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Ajouté à la BD par miguel