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être humain

Demandez-vous: "En quoi sommes-nous différents des grands singes?" Nous avons la culture, nous avons la civilisation, et nous avons le langage pour être célébrés comme faisant partie des humains.

Auteur: Ramachandran Vilayanur S.

Info:

[ animal particulier ]

 

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beaux-arts

... prêtez vos oreilles à la musique, ouvrez vos yeux à la peinture, et ... arrêtez de penser ! Demandez-vous simplement si l'œuvre vous a permis de vous "promener" dans un monde jusqu'alors inconnu. Si la réponse est oui, que voulez-vous de plus ?

Auteur: Kandinsky Vassili

Info:

[ contemplation ] [ attention ] [ focalisation ] [ identification ]

 

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psy-sur-patient

Vous pouvez approcher les patients de la même façon que vous approchez les enfants. Comment demandez-vous à vos enfants d'aller se coucher ? Est-ce que vous dites catégoriquement : "Il est 8 heures, il est temps de se coucher !" Si vous le faites, cous obtenez probablement beaucoup de refus ! Pourquoi plutôt ne pas dire : "Préférez-vous vous coucher à 8 heures moins le quart ou à 8 heures ?" Tout enfant normal répondra immédiatement : "A 8 heures, pas à 8 heures moins le quart !" Et il en est de même avec vos patients.

Auteur: Erickson ​​​​​​​Milton Hyland

Info: L'hypnose thérapeutique

[ induction mentale ]

 

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bon sens

Le mal. — Examinez la vie des hommes et des peuples, les meilleurs et les plus féconds, et demandez-vous si un arbre qui doit s’élever fièrement dans les airs peut se passer du mauvais temps et des tempêtes : si la défaveur et la résistance du dehors, si toutes espèces de haine, d’envie, d’entêtement, de méfiance, de dureté, d’avidité, de violence ne font pas partie des circonstances favorisantes, sans lesquelles une grande croissance, même dans la vertu, serait à peine possible ? Le poison qui fait périr la nature plus faible est un fortifiant pour le fort — aussi ne l’appelle-t-il pas poison.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Le Gai Savoir, 1901, 19

[ harmonie ] [ extrêmes ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

pensée-de-femme

[...] Pourquoi avons-nous si peur d'un processus naturel nous permettant de donner la vie ? Pourquoi nous dépêchons-nous de ranger nos tampons quand nous les sortons accidentellement de nos sacs à main ? Pourquoi chuchotons-nous 'règles', alors que nous sommes si prompts à crier 'salope', 'traînée', et 'pute' ? Lesquels de ces mots font le plus mal ? Qu'y a-t-il de si honteux dans la façon dont fonctionnent nos corps ? La vue de corps sexualisés nous procure du plaisir, mais dès l'instant où nous posons les yeux sur une image qui ne satisfait pas nos ego sexuels, nous nous sentons offensés. Souligner le fait que le vagin puisse être utilisé pour autre chose que le sexe représente une attaque directe sur nos conceptions idylliques d'une identité féminine manucurée.

Auteur: Kaur Rupi

Info: Si la photo de mes règles vous a mis mal à l'aise, demandez-vous pourquoi, Blog Huffington Post Canada, 2 avril 2015, traduit de l'anglais par Mathieu Carlier

[ question ] [ menstruation ]

 

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fesse

Le mouvement de mes hanches s’accélère et je change de trajectoire, en effectuant des va-et-vient plus rapides et plus profonds. Quand je sais qu’elle va jouir, je couvre sa bouche avec la mienne pour étouffer son cri. J’ai beau adorer le son de sa voix, ces jours-ci, la règle d’or, c’est le silence.

Pourquoi, me demandez-vous ? Pas de panique, je vais vous expliquer.

C’est notre règle sacrée. Premier commandement : Ne pas réveiller ce fichu bébé.

Je vais le répéter, au cas où vous n’auriez pas compris.

NE PAS RÉVEILLER CE FICHU BÉBÉ.

Jamais.

Si vous n’avez toujours pas compris, c’est que vous n’avez pas d’enfants. Voyez-vous, les enfants sont merveilleux. Charmants, angéliques, surtout quand ils dorment. Lorsqu’ils sont dérangés dans leur sommeil, en revanche, ils se transforment en véritables monstres. Irritables, en colère, de petites bêtes sauvages qui ressemblent beaucoup à des Gremlins, après minuit.

Auteur: Chase Emma

Info: Love game - tome 4, Tied

[ nourrisson ] [ paternité ] [ égoïsme ]

 

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philosophe-sur-philosophe

Je ne suis pas un marchand d'espérance ni de mensonges. Et je déteste les positiveurs, que je trouve bien plus désespérants que moi. Je ne m'appelle pas Onfray-Sponville, ni Comte-Spongieux, ni Maffesoli-Spontex. On me reproche souvent d'être "négatif", mais ce qui pourrait m'affliger, moi, ce sont les camelots de l'espoir qui écrivent que tout va bien dans leur style d'enterrement. La face en celluloïd d'un Alain Duhamel, par exemple, et les propos optimistes qui en sortent, seraient propres à donner l'immédiate envie de se trancher les veines, si on n'y opposait justement une espérance d'airain. C'est ce monde qui est désespérant, pas moi, et ce qui est encore plus désespérant c'est de nier qu'il le soit. Tout, absolument tout est foutu, et d'innombrables salauds s'engraissent en racontant que l'aurore point. Que faire, me demandez-vous ? Si je ne peux pas répondre pour les autres, je peux dire ce que, moi, je fais. Quand un monde humain s'approche du précipice au-delà duquel plus rien ne va avoir de sens ni de contours, le seul moyen de le faire connaître, d'en faire ressortir le ridicule infernal et d'en inspirer le dégoût est de le mettre entre guillemets.

Auteur: Muray Philippe

Info: Festivus Festivus, p. 54

[ vacheries ] [ niaiseries ] [ philosophes ]

 
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Ajouté à la BD par Bandini

non-ego

Maharshi: - En quoi consiste votre méditation?

Questionneur: - Je commence par me demander "Qui suis-je?". Puis j’élimine le corps comme n’étant pas ‘je’, la respiration comme n’étant pas ‘je’, le mental comme n’étant pas ‘je’. Mais je ne peux pas aller plus loin.

Maharshi: - Bien. Tout cela va aussi loin que l’intellect peut aller.
Votre méthode n’est qu’intellectuelle. À vrai dire, toutes les Écritures font mention de ce processus pour amener le chercheur à connaître la Vérité.
La Vérité ne peut pas être montrée d’une manière directe.
Voilà pourquoi on recommande ce processus intellectuel.
Voyez-vous, celui qui élimine tous les "non-je" ne peut pas éliminer le ‘je’.
Pour pouvoir dire : "Je ne suis pas ceci" ou "Je suis cela", il faut bien que le ‘je’ soit présent.
Ce ‘je’ n’est autre que l’ego ou la pensée ‘je’. Après que cette pensée ‘je’ s’est élevée, toutes les autres pensées s’élèvent.
La pensée ‘je’ est donc la pensée-racine.
Si elle est déracinée toutes le autres pensées le seront en même temps. Cherchez donc ce ‘je’ qui est la racine.
Demandez-vous: "Qui suis-je?"; trouvez la source. Alors tout le reste disparaîtra et seul le pur Soi demeurera.

La réalité unique et inaltérable est Être.
Jusqu’à ce que vous réalisiez cet état de pur être, vous devez poursuivre l’investigation.
Quand vous serez établi en lui, vous n’aurez plus de soucis.
Personne ne chercherait la source de ses pensées si ces dernières ne s’élevaient pas sans cesse. Aussi longtemps que vous pensez "je marche" ou "j’écris", cherchez qui le fait.

Qui êtes-vous en ce moment? Qu’est-ce qui est né?
Le Soi est éternel et ne peut être né. Le corps apparaît et disparaît et votre identification à lui vous fait parler de naissance et de mort. Cherchez si la véritable signification du ‘Je’ peut naître. Pour qui existe la transmigration?

Auteur: Ramana Maharshi

Info: Qui suis-je

 
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Ajouté à la BD par miguel

résonance

Il était arrivé que le libraire avait lu une page d'un livre, page qu'il avait aussitôt arrachée, et qui n'était autre qu'un des enseignements dispensés par le tsar Andrei au jeune prince Andrei, son petit-fils :
"Lorsque vous écrivez une lettre, Prince, ou un message, quoi que ce soit que vous adressez à quelqu'un, lorsque vous l'avez terminé, que vous en êtes satisfait, demandez-vous toujours si vous pourriez l'envoyer au même moment à quelqu'un d'autre. Si vous n'auriez qu'à changer le nom, l'adresse. Si oui, oubliez cette lettre. Ça n'en est pas une. Vous racontez votre vie, Prince, vous n'écrivez pas à quelqu'un. Recommencez ou abandonnez.
Lorsque vous serez bien familier de cette pratique, que plus jamais vous n'enverrez de lettres qui n'en sont pas, et cela prendra du temps, une décision s'ouvrira à vous. Pesez-la avant de la prendre car elle est de conséquence. Mais vous la soupçonnez déjà, n'est-ce pas. Déjà, vous commencez à vous dire : Et si j'agissais de même avec mes paroles ?
Imaginez, Prince. À chaque phrase que vous allez dire, que vous formulez, si vous vous demandiez : Pourrais-je la dire en ce même moment à quelqu'un d'autre ? Et si, au cas où effectivement vous le pourriez, vous ne la disiez pas. Et si vous taisiez...
Rares seraient sans doute vos paroles. "
Le libraire n'avait pas même fini la lecture de la page qu'il l'avait déjà arrachée pour l'envoyer à l'un de ses frères. La page qui se terminait ainsi :
"Mais il peut se passer autre chose, mon cher Prince. Il peut se passer qu'en changeant le nom, l'adresse, ou la personne, vous vous rendiez compte par hasard que c'était à quelqu'un d'autre que vous étiez sur le point d'écrire, ou de parler. Et qu'une fois ce nouveau nom, cette nouvelle adresse, cette nouvelle personne découverte, vous ne puissiez plus en changer.
Alors là, surtout, envoyez.
Alors là, surtout, parlez.
Car vous n'aurez jamais été si courageux".

Auteur: Sá Moreira Régis de

Info: Le Libraire, p.154, Livre de Poche n°30619, 2004

[ rencontre ] [ correspondance ]

 

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hypocrisie sociétale

Le malheur en tout ceci c’est qu’il n’y a pas de "peuple" au sens touchant où vous l’entendez, il n’y a que des exploiteurs et des exploités, et chaque exploité ne demande qu’à devenir exploiteur. Il ne comprend pas autre chose. Le prolétariat héroïque égalitaire n’existe pas. C’est un songe creux, une FARIBOLE, d’où l’inutilité, la niaiserie absolue, écœurante de toutes ces imageries imbéciles, le prolétaire en cotte bleue, le héros de demain, et le méchant capitaliste repu à chaîne d’or. Ils sont aussi fumiers l’un que l’autre. Le prolétaire est un bourgeois qui n’a pas réussi. Rien de plus. Rien de moins. Rien de touchant à cela, une larmoyerie gâteuse et fourbe. C’est tout. Un prétexte à congrès, à prébendes, à paranoïsmes… L’essence ne change pas. On ne s’en occupe jamais, on bave dans l’abstrait. L’abstrait c’est facile, c’est le refuge de tous les fainéants. Qui ne travaille pas est pourri d’idées générales et généreuses. Ce qui est beaucoup plus difficile c’est de faire rentrer l’abstrait dans le concret.

Demandez-vous à Brueghel, à Villon, s’ils avaient des opinions politiques ?…

J’ai honte d’insister sur ces faits évidents... Je gagne ma croûte depuis l’âge de 12 ans (douze). Je n’ai pas vu les choses du dehors mais du dedans. On voudrait me faire oublier ce que j’ai vu, ce que je sais, me faire dire ce que je ne dis pas, penser à ma place. Je serais fort riche à présent si j’avais bien voulu renier un peu mes origines. Au lieu de me juger on devrait mieux me copier au lieu de baver ces platitudes — tant d’écrivains écriraient des choses enfin lisibles…

La fuite vers l’abstrait est la lâcheté même de l’artiste. Sa désertion. Le congrès est sa mort. La louange son collier, d’où qu’elle vienne. Je ne veux pas être le premier parmi les hommes. Je veux être le premier au boulot. Les hommes je les emmerde tous, ce qu’ils disent n’a aucun sens. Il faut se donner entièrement à la chose en soi, ni au peuple, ni au Crédit Lyonnais, à personne.

Bien affectueusement.

Louis DESTOUCHES

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Lettre à Élie Faure, 2 mars 1935

[ bien-pensance ] [ jalousie sociale ] [ épistole ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson